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Message par Sophocle Mar 27 Juil - 11:21

Dans mon premier post, où je me présente, j'avais fait une longue litanie de mes symptômes. Parmi cette litanie, il y avait une "déconsistance du temps long (ceux qui sont passés par là comprendront) ". Cette formulation n'était pas très explicite mais j'ai trouvé un article qui parle pas trop mal des problèmes de temporalité. C'est un article qui évoque ces troubles chez les schizophrènes mais ça peut illustrer assez bien ce que je ressentais quand j'étais hyper-intoxiqué. Chez les schizophrènes, la pensée est fragmentée et ce n'est pas un dédoublement de la personnalité. De mon coté, par chance, je n'ai jamais eu d'hallucinations, ni de crises, par contre j'étais déjà assez bien gâté par l'électro-sensibilité, par la fatigue et par tant d'autres symptômes. Je confirme que ces symptômes ont totalement disparu depuis que je fais les chélations et les déshydratation. Il y a peu, j'indiquais que j'ai retrouvé la faculté de lire l'heure sur une montre à aiguilles. C'est-à-dire que j'ai retrouvé la faculté de plaquer une signification sur des signes extérieurs. Cela indique que les métaux lourds ralentissent les traitements cognitifs, au final c'est un gradient du sens des choses, dont celle du temps, qui ne parvient pas. D'ailleurs, ce symptôme est intéressant car il montre que le temps n'est qu'un concept cognitif. Quant à la détox, je dirais qu'il y avait une corrélation entre la force de ce trouble et la charge de métaux lourds dans le cerveau. Pendant la cure de détox, les symptômes repartent gentiment, tout comme ils sont gentiment arrivés.


Voici une copie du contenu de l'article Schizophrénie : lien entre troubles de la personnalité et perception du temps :

Une récente étude menée par Anne Giersch et son équipe de chercheurs (Unité 1114 Inserm/ Université de Strasbourg) a permis de mettre en évidence une incapacité à percevoir et anticiper le temps qui passe chez certaines personnes atteintes de schizophrénie. Ces résultats, publiés dans la revue Scientific Reports, nous révèlent également un lien entre cette fragilité des capacités de prédiction temporelle et les troubles du « soi » (la perception que l’on a de soi-même, « je suis là, ici et maintenant »).
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique concernant environ 0,7% de la population mondiale dont 600 000 personnes en France. Cette maladie, qui se déclare le plus souvent à l’adolescence entre 15 et 25 ans, peut être diagnostiquée grâce à deux aspects : des symptômes cliniques (hallucinations, idées délirantes, désorganisation, etc…) et des troubles cognitifs et neurobiologiques.
Une récente étude menée par Anne Giersch de l’unité Inserm « Neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie » située à Strasbourg, a permis de tester 28 patients souffrant de schizophrénie et 24 sujets sains. Les scientifiques ont cherché à mettre en évidence un lien entre la perception du « soi » et celle du « temps ». Ensemble, ces deux perceptions nous permettent d’appréhender notre expérience vécue dans le temps.
Dans un premier temps, l’équipe strasbourgeoise a mis en place un test cognitif pour analyser la prédiction temporelle de chaque sujet. Cette prédiction sert par exemple, à se préparer à appuyer sur l’accélérateur avant que le feu passe au vert. Plus largement, elle nous permet de lier des événements discontinus entre eux et d’atteindre un sentiment de continuité temporelle, indispensable pour une stabilité et une continuité de la vie subjective. Chez certaines personnes souffrant de schizophrénie, une fragilité des capacités de prédiction temporelle a été observée. En effet, lors du test cognitif, le passage du temps permettait de se préparer à répondre, mais certains schizophrènes n’en ont pas bénéficié.
Les patients ont par la suite été évalués à l’aide d’une échelle phénoménologique (étude des expériences rapportées par les patients), afin de détecter les troubles du « soi ». En effet, les troubles de la personnalité et la dissolution de la conscience de « soi » sont des symptômes fréquents de la schizophrénie. Ces derniers attribuent par exemple des actes ou des pensées à d’autres personnes qu’eux-mêmes, ce qui génère une confusion entre le « soi » et « l’autrui ».
Les chercheurs ont ainsi observé que les patients qui souffraient le plus fortement d’un trouble du « soi » étaient les mêmes qui présentaient le plus de difficultés à bénéficier du passage du temps. Ces résultats renforcent donc l’hypothèse d’un lien entre anomalies de prédiction temporelle (troubles cognitifs) et troubles du « soi » (symptômes cliniques).


Il y a un autre symptôme dans lequel je me retrouve bien quand j'étais hyper-intoxiqué : c'était le manque de perception de l'intention d'autrui. Mon cerveau ne m'informais pas des intentions d'autrui, il n'interprétait plus les signes. Surtout, je ratais systématiquement le détail qui renverse une conclusion. Par exemple, un petit clin d'œil qui annonce que ce qui vient d'être dit au groupe n'était pas valable. Je devais être le seul être informé de cela par le clin d'œil Wink , j'avais certes vu le clin d'œil mais je ne parvenais plus à interpréter ce qu'il voulait dire car mon cerveau était trop occupé à décrypter ce qui était en cours d'expression. Ce symptôme est très bien décrit dans le reportage suivant, c'est un extrait d'une émission de radio "Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi" [size=85](dont les détails sont placés en annexe)[/size]. Dans mon cas, je confirme que ce symptôme disparait progressivement au cours des traitements contre les métaux lourds.
[attachment=0]FRANCE CULTURE Schizophrénie une maladie qui ne va pas de soi.mp3[/attachment]



Dans ce reportage, une thérapie de groupe est proposée comme remède. La solution est assez intéressante, elle consiste à faire en sorte que le schizophrène demande à son interlocuteur qu'il déclare ses intentions. Ainsi, il n'y a pas de malentendu. Je suis quand-même assez étonné que ce reportage n'annonce pas que des compléments de recherche sur des éventuels co-facteurs biologiques n'eussent pas été menés. À fortiori cela est d'autant plus attendu quand l'article annonce que des cas de schizophrénie font l'objet d'une rémission totale. En veillant bien à ne pas annoncer ces zones d'ombre, cette démarche scientifique se présente comme partielle, et donc elle se veut partielle. La délicatesse de circonstance voudrait que cet article annonce les zones d'ombres non déblayées. Ces recherches complémentaires sont évidement conséquentes, elles sont lourdes et onéreuses mais elles sont nécessaire pour se prévaloir de publier des résultats. Si on commence à publier des petits bouts sans une revue générale, cela est une négligence qui se transforme en une perte indéfinie de temps. De plus, entre le texte de la présentation sur la page de la station et entre le contenu audio de ce reportage, il nait à l'esprit la possibilité que ce soit cette unique thérapie qui a aidé à la rémission totale chez quelques 10 à 20% des patients. Concomitance ne vaut pas corrélation. Ce n'est pas parce qu'une guérison parvient pendant l'application d'une cure que c'est cette cure qui a guérit les patients. Les patients guéris, n'ont-ils pas fait des cures du foi ou autres régimes en parallèle ? Contrairement aux usages d'une science rigoureuse, cette thérapie ne se départie pas d'avoir vérifié et écarté que des co-facteurs, éventuellement biologiques, ne soient pas sous-jacents. Que la psy soit envisagée pour établir un diagnostique et cibler des pistes, cela est louable. Qu'elle soit appliquée pour atténuer les symptômes, cela est également louable. Mais qu'elle soit appliquée sans qu'il y ait le balayage d'un spectre large et trans-disciplinaire au préalable vers un cadre global et définitif, cela est ambigüe. C'est-à-dire que leurs patients demeure un moyen et non une finalité. Dans ce cas, le patient est un otage en creux et déguisé en malade pour faire valoir une technique imparfaite et faire la promotion d'une discipline au détriments des intérêts ultimes du patient. Dans ce contexte, et en dépit de leur utilité, même ceux qui aident à comprendre les symptômes et qui font faire des progrès aux patients m'écœurent. Il ne faudra surtout pas trouver la contribution d'un co-facteur biologique à la schizophrénie, cela mettrait en péril les honneurs tirés de la publication en sus de toutes les formations dispensées par ces pseudo-scientifiques. Les co-facteurs sont assez commodes pour les scientifiques, cela leur permet de ne jamais trancher le problème de fond de façon a être récompensés indéfiniment et de proposer indéfiniment des solutions dans plusieurs spécialités.


[size=85]Description de l'émission citée : La méthode scientifique, France Culture Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi, Sept 2017, 58 min. La schizophrénie, c’est étymologiquement la maladie du fractionnement de l’esprit. Souvent confondue avec les troubles de personnalités multiples, la schizophrénie est autrement plus diverse, plus complexe et encore mal connue de la recherche neurobiologique. Si l’Organisation Mondiale de la Santé la classe parmi les 10 maladies les plus invalidantes, peu de gens savent que l’on peut soigner la schizophrénie, parfois jusqu’à rémission des patients. D’où vient-elle, comment la dépister et qu’est-ce que les progrès en neuroimagerie et en neuropsychologie cognitive nous apprennent sur ce mal de la dispersion du soi ? Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi : C’est le problème qui va occuper La Méthode scientifique dans l’heure qui vient. Et pour évoquer ces questions et faire le tour de nos connaissances sur non pas LA schizophrénie, mais LES schizophrénies… nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui Anne Giersch, directrice de recherche INSERM, dans Unité 114 de neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie, c’est son étude, publiée début septembre sur le lien entre troubles de la personnalité et perception du temps qui est à l’origine de cette émission, et Marie-Odile Krebs, professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Descartes, directrice de l’équipe INSERM « Physiopathologie des malades psychiatriques » à l’hôpital Sainte Anne, à Paris. / Le reportage du jour : Christine Passerieux est psychiatre et professeur de psychiatrie à l’Université de Versailles - Saint Quentin et chef du pôle psychiatrie et addictologie à l’Hôpital de Versailles. Elle met en place des techniques de remédiation cognitive pour les personnes atteintes de schizophrénie en travaillant notamment sur la cognition sociale, cette cognition qui constitue le ciment des interactions sociales et qui est affectée chez les personnes atteintes de schizophrénies.[/size]

Sophocle

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