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Les fleurs de Victor Hugo sur la science.

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Les fleurs de Victor Hugo sur la science. Empty Les fleurs de Victor Hugo sur la science.

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:11



Suite à la consultation à l'Aphp, je suis quand-même un peu veinère par la façon dont j'ai été reçu.
En réponse à son "scientifiquement" prouvé du médecin qui m'a reçu, j'ai donc écrit ce pamphlet en catharsis.


Voici quelques extraits d'un chapitre du "William Shakespeare" de Victor Hugo : "L'art et la science".
Pour commenter succinctement ce texte, Hugo compare pied-à-pied la science et l'art.
Chez Hugo, l'art possède un unique et même discours au travers des âges qui ne souffre jamais de progrès ni de retrait.
Quant à la science, le progrès présent et à venir discrédite toutes les découvertes du passé et du présent.

    Extraits :
    • La science cherche le mouvement perpétuel. Elle l’a trouvé ; c’est elle-même.
    • Ces mots, si souvent employés, même par les lettrés : décadence, renaissance, prouvent à quel point l’essence de l’art est ignorée.
    • L’art n’est point perfectible.
    • Le relatif est dans la science ; le définitif est dans l’art.
    • Pascal savant est dépassé ; Pascal écrivain ne l’est pas.
    • Un savant fait oublier un savant ; un poëte ne fait pas oublier un poëte.


Dans ces extraits, la science est sa propre finalité, l'homme n'est qu'un moyen.
Contrairement à la science, l'homme est la finalité de l'art.
Dans ce texte, Hugo commente en théorie ce que Molière met en scène dans Dom Juan avec son "croire" en 2 et 2 font 4.
Chez Molière, le sujet est sérieux, il y a un mort sur scène - rarissime.
Chez Hugo, le ton est badin, les travers de la science sont couverts de prétendues éloges :
La science fait dans le progrès le rôle d’utilité. Vénérons cette servante magnifique.

Mais le lecteur ne peut difficilement se tromper sur les fleurs qu'Hugo adresse à la science :
La science est l’asymptote de la vérité. Elle approche sans cesse, et ne touche jamais.
Autrement dit : la science est toujours dans l'erreur.
Si la résolution était trouvée, la science disparaîtrait par manque de problème.
Quant à l'art, c'est bien évidement toujours de la fiction, donc du faux en apparence, mais c'est un faux qui dit du vrai en profondeur.
Chez Shakespeare, les vraies vérités (et donc inaudibles) ne sont dites que par des personnages prétendument fous : Hamlet, Lear, le fou du roi...
Dites par un fou, les vérités passent comme une lettre à la poste.
Exemple, la tirade suivante (Trad. FV Hugo) n'était pas sans risque au XVIIè siècle si elle avait était placée dans la bouche d'un prince.
Mais dans la bouche d'un fou, ça passe tout seul :
Shakespeare a écrit:Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir — la fronde et les flèches de la fortune outrageante, — ou bien à s’armer contre une mer de douleurs — et à l’arrêter par une révolte ? Mourir… dormir, — rien de plus ;… et dire que par ce sommeil nous mettons fin — aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles — qui sont le legs de la chair : c’est là une terminaison — qu’on doit souhaiter avec ferveur. Mourir… dormir, — dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l’embarras. — Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, — quand nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ? — Voilà qui doit nous arrêter. C’est cette réflexion-là — qui nous vaut la calamité d’une si longue existence. — Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et les dédains du monde, — l’injure de l’oppresseur, l’humiliation de la pauvreté, — les angoisses de l’amour méprisé, les lenteurs de la loi, — l’insolence du pouvoir et les rebuffades — que le mérite résigné reçoit des créatures indignes, — s’il pouvait en être quitte — avec un simple poinçon ? Qui voudrait porter ces fardeaux, — geindre et suer sous une vie accablante, — si la crainte de quelque chose après la mort, — de cette région inexplorée, d’où — nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, — et ne nous faisait supporter les maux que nous avons — par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ? — Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; — ainsi les couleurs natives de la résolution — blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; — ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes — se détournent de leur cours, à cette idée, — et perdent le nom d’action …
Cependant, Hamlet n'est pas si fou. Hamlet se déclare certes fou en séance mais il joue la folie par stratégie auprès son entourage le plus intime.
Mais la liaison directe entre Shakespeare et le spectateur ouvre la possibilité que la folie d'Hamlet soit éventuellement simulée y compris pour son entourage.
Hamlet est certes fou pour Ophélie (sa plus proche amie) et pour sa mère, mais il est totalement sain pour le vertueux Horatio.
De plus, sa mère acquiesce qu'il simule sa folie quand Hamlet lui révèle qu'il simule sa folie.
Mais devant sa mère, Hamlet croit en le fantôme de son père.
C'est une croyance non folle.
Chez Shakespeare, les esprits des êtres chers perdus sont une croyance non folle - cela est indépassable.
Il faut rappeler que Shakespeare a perdu son fils, Hamnet, avant d’avoir écrit Hamlet.
On retrouve ces esprits, la veille du combat final, dans la scène des victimes qui hantent Richard III.
Tel que le suggère Hugo, l'Hamlet de Shakespeare n'est pas fou, il est certes fou en apparence auprès de son entourage, mais en coulisses, il joue la folie pour ne pas jouer pas les mondanités au risque de préserver la lucidité.
Il s'agit d'une inversion entre l'intériorité et l'extériorité.
Si Hamlet n'est pas fou, c'est qu'alors, c'est que c'est le monde qui est peut-être fou.
La folie d'Hamlet est d'un infini raffinement jamais élucidé entre le spectateur et le personnage.
Selon Hugo, Shakespeare ferme la porte du moyen-âge.
Hugo semble confirmer que Hamlet sous-tend que c'est bien le monde qui était fou.


Quand on gratte un peu, les grands auteurs ont un faux-air de conspirationnistes.
Or, ce sont les grands auteurs qui font la référence de la pensée.
Quand les grands auteurs ne sont pas mis en avant, cela conforte la négligence des savoirs.
Sous leur vernis, les élites sont ignorantes.
Chez Molière et Hugo (et tant d'autres), les médecins sont médiocres.

C'est dans ce même livre qu'on y trouve le fameux passage sur les médecins somnambules...
Avec la radiation abusive du Dc Maschi, les médecins français ont réussi à se convaincre que la naturopathie était du charlatanisme.
Je suis franchement épaté de la dimension surréaliste qu'a pris la négligence des savoirs par les médecins.
À cette dose-là, ça devient de la transmission de l'ignorance.
Il n'est pas étonnant que les médecins n'aient pas de discours d'ensemble sur le fonctionnement du corps.
Les médecins n'ont pas ce discours car ce discours n'est autre que celui de la naturopathie - celui-là même qu'ils pourchassent en justice.
Les médecins français sont donc schizophréniques.
Comme toute administration qui a rempli son rôle et qui devrait donc disparaitre, les médecins histérisent la situation pour perdurer.

Les plaintes des grands auteurs contre les médecins sont nombreuses.
Cependant, les plaintes demeurent inefficaces quand elles sont pas accompagnées de la résolution.
Dans ce livre, le "William Shakespeare", Hugo rappelle que l'école doit être obligatoire.
Il est dommage qu'Hugo n'ait pas affirmé que la naturopathie devrait y être enseignée.
Cela pose la question des programmes scolaires.
Mais qui fait les programmes scolaires ?
Ceux-là mêmes qui ne lisent pas les grands auteurs.

Mais, quant au déni de science et de ml corporels, le passage suivant, du Livre II est bien plus cinglant :


Dans le William Shakespeare, Victor Hugo a écrit:LIVRE II
    La science est la gerbe des faits.

    Mission de la science : tout étudier et tout sonder. Tous, qui que nous soyons, nous sommes les créanciers de l’examen ; nous sommes ses débiteurs aussi. On nous le doit et nous le devons. Éluder un phénomène, lui refuser le payement d’attention auquel il a droit, reconduire, le mettre à la porte, lui tourner le dos en riant, c’est faire banqueroute à la vérité, c’est laisser protester la signature de la science. Le phénomène du trépied antique et de la table moderne a droit comme un autre à l’observation. La science psychique y gagnera, sans nul doute. Ajoutons ceci, qu’abandonner les phénomènes à la crédulité, c’est faire une trahison à la raison humaine.


Sophocle

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Date d'inscription : 25/07/2021

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