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LA PEINE DE MORT SELON VICTOR HUGO
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LA PEINE DE MORT SELON VICTOR HUGO
Dans le poème "Soit. Mais quoi que ce soit qui ressemble à la haine…" (Les quarte vents de l'esprit) [url=https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Quatre_Vents_de_l%E2%80%99esprit/Le_Livre_%C3%A9pique/%C2%AB_Soit._Mais_quoi_que_ce_soit_qui_ressemble_%C3%A0_la_haine_%C2%BB]source[/url], Victor Hugo a écrit:*
Soit. Mais quoi que ce soit qui ressemble à la haine
N’est pas le dénouement, et l’aurore est certaine ;
C’est au bonheur que doit, quoi qu’on fasse, aboutir
L’effort humain, ce sombre et souriant martyr ;
La vie aux yeux sereins sort toujours de la tombe ;
Tout déluge a pour fin le vol d’une colombe ;
Jamais l’espoir sacré n’a dit : Je me trompais.
Oh ! ne vous lassez point, penseurs ; versez la paix,
Versez la foi, versez l’idée et la prière,
Et sur ces flots de nuit des torrents de lumière !
Gloire à Dieu ! nul progrès ne se fait à demi.
Le malheur du méchant, le deuil de l’ennemi,
Non, ce n’est pas le but, sous ce ciel qui déborde
De bonté, de pardon, d’extase et de concorde.
Vivants, toutes les fois que ce globe de fer
Ébauche un peu d’éden, ruine un peu d’enfer,
Et qu’un écueil s’écroule, et qu’un phare flamboie,
Et que les nations font des pas vers la joie
En luttant, en cherchant, en priant, en aimant,
Le ciel rayonne et semble un grand consentement.
Les mains se chercheront de loin ; tous les contraires,
Désarmés, attendris, calmés, deviendront frères ;
Nous verrons se confondre en douces unions
Ce que nous acceptons et ce que nous nions ;
Les parfums sortiront à travers les écorces ;
L’idée éclairera l’aveuglement des forces ;
L’antique antagonisme entre l’âme et le corps
Sera comme une lyre aux célestes accords ;
Le souffle baisera l’argile, et la matière
Plongera dans l’esprit sa farouche frontière ;
La charrue aidera l’hymne, et les travailleurs
Auront aux mains la gerbe et sur le front des fleurs ;
Car pour le verbe saint nulle voix n’est muette !
La pioche du mineur, la strophe du poëte,
Creusent la même énigme et cherchent le même or.
Qu’importent les chemins où l’homme marche encor
Tantôt mouillé de pluie et tantôt blanc de poudre !
C’est en fraternité que tout doit se dissoudre ;
Et Dieu fera servir le calcul, la raison,
L’étude et la science, à cette guérison.
Peuples, Demain n’est pas un monstre qui nous guette ;
Ni la flèche qu’Hier en s’enfuyant nous jette.
Ô peuples ! l’avenir est déjà parmi nous.
Il veut le droit de tous comme le pain pour tous ;
Calme, invincible, au champ de bataille suprême,
Il lutte ; à voir comment il frappe, on sent qu’il aime ;
Regardez-le passer, ce grand soldat masqué !
Il se dévoilera, peuples, au jour marqué ;
En attendant il fait son œuvre ; la pensée
Sort, lumière, à travers sa visière baissée ;
Il lutte pour la femme, il lutte pour l’enfant,
Pour le peuple qu’il sert, pour l’âme qu’il défend,
Pour l’idéal splendide et libre ; et la mêlée,
Sombre, de ses deux yeux de flamme est étoilée.
Son bouclier, où luit ce grand mot : Essayons !
Est fait d’une poignée énorme de rayons.
Il ébauche l’Europe, il achève la France ;
Il chasse devant lui, terrible, l’ignorance,
Les superstitions où les cœurs sont plongés,
Et tout le tourbillon des pâles préjugés.
Oh ! ne le craignez pas, peuples ! son nom immense,
C’est aujourd’hui Combat et c’est demain Clémence.
À qui te cherche, ô Vrai, jamais tu n’échappas.
Une étape après l’autre. Après un pas, un pas.
Dans sa course qui met en feu son auréole,
Le Progrès n’a pas peur d’entrer, lui qui s’envole,
Chez ce monstre divin, la Révolution.
Il lui prend un éclair et lui donne un rayon ;
Car il le peut, ses yeux étant faits de lumière ;
Puis il sort de la haute et grondante tanière ;
Et son attention est toute désormais
Sur ce grand but, plus pur que les plus blancs sommets,
Plus lointain que la nue à l’horizon perdue :
La Paix, clarté visible à travers l’étendue,
L’Harmonie, attirant vers elle l’élément,
L’Amour, prodigieux et chaud rayonnement.
L’aigle de la montagne est rentré dans son aire ;
Il a fait en passant sa visite au tonnerre ;
Maintenant, l’œil fixé sur l’abîme vermeil,
Calme, il rêve au moyen d’atteindre le soleil.
20 avril 1870
Ce poème est l'épilogue de trois poèmes ( Livre Epique, La Révolution ; I. Les Statues ; II, Les Cariatides ; III, L'Arrivée) ; qui s'achèvent lorsque la statue d’Henri IV demande qui a construit l’échafaud, le crâne supplicié de Louis XVI lui répond : "Ô mes pères, c’est vous".
Dans l'ensemble de ce poème, la violence est une étape de la sérénité dont le concentré du contenu de ce poème se trouve dans ces vers-ci :
"La vie aux yeux sereins sort toujours de la tombe ;
Tout déluge a pour fin le vol d’une colombe ;"
Lorsque la tête (le Roi ) n'est plus en communication avec les membres (le peuple), Victor Hugo suspend donc sa lutte contre la peine de mort.
La date d'écriture de ce poème est 1857 (suite prévue mais non réalisée de la Légende des siècles), mais Hugo a souhaité le publier en 1870, date de la Commune.
Ce poème est donc un poème de la maturité.
Pour le cas présent, il n'y aura pas de vol de la colombe tant que le responsable des Centres antipoison ne sera pas placé dans la tombe.
Comme les Centres antipoison ne sont plus en communication ni avec la communauté scientifique, ni avec les Institutions républicaines françaises, et donc, ni avec le peuple, je considèrerai donc que la Justice française demeurera Hugolienne uniquement quand elle fera trancher la tête des Centres antipoison.
Personnellement, je veux retrouver la sérénité.
Je ne la retrouverai qu'après la mise à mort du responsable des Centres antipoison par la Justice française.
En temps utile, même si la peine de mort a été abolie en France, je demanderai la tête des Centres antipoison à la Justice .
ILLUSTRATION DU CONTOURNEMENT DE L'ABOLITION DE LA PEINE DE MORT : ADOLF EICHMANN
Je rappelle que, en dépit que la peine de mort y avait été abolie, l'Etat d'Israël a exceptionnellement rétabli la peine de mort pour Adolf EICHMANN.
De plus, contrairement à la culpabilité des Centres antipoison, la défense d'EICHMANN consistait à dire qu'il n'a fait que respecter la loi.
De plus, le nombre de victimes des Centres antipoison est bien plus élevé que celui de la Shoah.
ARGUMENTS PREVENTIFS
L'éventuel respect de la loi par les Centres antipoison ne doit donc pas être considéré comme un argument atténuant.
Devant le nombre de victimes des excès de particules oxydantes, le respect strict de la loi (cad sans avoir alerté les pouvoirs publics) est une circonstance aggravante.
De plus, je rappelle que, en dépit que les Institutions françaises aient demandé en 2015 à ce que les personnes fortement imprégnées soient prises en charges, les centres antipoison ont laissé ces personnes en errance médicale.
Toute éventuelle circonstance atténuante brandie par les Centres antipoison est donc définitivement irrecevable.
SUJET CONNEXE : ANSES :gluk:
En dépit de sa consultation faussement publique sur la 5G et en dépit de multiples signalements par les plus hautes autorités, je n'ai reçu aucune confirmation de la prise en compte du problème de santé publique par l'ANSES.
Tant que ce silence durera, je considèrerai l'ANSES comme un complice aussi mou que de la pâte à modeler qui a été façonnée par les Centres antipoison français.
Par pitié pour de la douce mollesse, je ne ressens pas le besoin de lui réquisitionner la peine de mort. Une perpétuité suffira.
HISTORIQUE DE LA PEINE DE MORT
Je rappelle que, dans les années 70, Robert BADINTER a obtenu une pré-abolition en révélant dans les jury que les jurés populaires ne parvenaient plus à dormir après avoir obtenu la condamnation à mort des accusés. Y compris devant les affaires non contestées, les jurés ne parvenaient plus à dormir la nuit après que le condamné soit exécuté. Dès qu'il était brandi, l'argument de BADINTER faisait mouche ; cet argument a fait que les jurés ont systématiquement tous renoncé à prononcer la peine capitale. En dépit qu'elle soit prévue par la loi, plus aucune peine capitale n'a été prononcée dès que BADINTER brandissait cet argument lors de ses plaidoiries.
Je rappelle que la peine de mort a été abolie par le Président François MITTERAND alors que ce même MITTERAND a procédé à la peine de mort une dizaine de fois lors qu'il était ministre de la Justice dans les années 50. Cela suggère que François MITTERAND n'en dormait plus la nuit.
Cependant,
les accusés, que BADINTER défendait, parvenaient du peuple. Quant aux centres antipoison, ils s’apparentent à la Monarchie car ils trônent sur les intoxiqués et sur la toxicologie conventionnelle. Devant la tolérance hugolienne, je propose donc de rétablir exceptionnellement une peine de mort pour les CAP par voie référendaire.
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