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Littérature et médecine

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Message par Sophocle Mar 27 Juil - 11:20

Sous l'antiquité, les vertus des plantes étaient éclatantes. Mais les universités de médecine de l'époque passait déjà par des crises. Par exemple, Circée, qui préparait des décoctions, n'était pas magicienne de son vivant, mais elle est devenue magicienne très très tardivement, au -Vè à l'époque de l'invention des magiciens [size=85](Voir L'invention de la magie en Grèce ? en annexe)[/size]. Cela semble indiquer qu'il a eu une crise de l'université à l'époque, une espèce de mai 68 des mythes sous l'antiquité. Si les anciens étaient certes démunis face aux maladies aiguës (épidémies, crises, blessures), ils avaient néanmoins une science très pointue contre les maladies chroniques de la longévité (ayurvéda, plantes médicinales, jeûnes des Livres des religions du Livre). Aujourd'hui, nous savons que les plantes étaient une médecine principale sous l'antiquité par des récits vieux d'il y a une demie-douzaine de millénaires qui sillonnaient les continents. Cette médecine était tellement éclatante qu'on l'affublait transitoirement de la possibilité de rendre le corps éternel. Or, la littérature du moyen-âge pointait l'absence de retour à la bonne santé chronique à leur époque. Je suppose donc que si les grands auteurs du moyen-âge dénigraient la médecine de leur époque, c'était parce qu'il ne retrouvaient pas cette complainte dans leurs lectures des livres de l'antiquité. Surtout, ces auteurs du moyen-âge se plaignaient également d'une nouveauté, celle de l'autorité envahissante des médecins. Sous l'antiquité, les maladies chroniques étaient donc traitées et les médecins n'étaient pas envahissants ; or sous le moyen-âge, les maladies chroniques ne sont plus traitées et les médecins sont envahissants. Cette concomitance est intrigante. Concomitance ne vaut certes pas corrélation, mais l'histoire illustre qu'on ne détruit uniquement ce qu'on remplace. Certes, dans ce cas-ci, ces savoirs n'ont vraisemblablement pas été volontairement détruits, mais ils ont plutôt été perdus à la chute de Rome car les voies inter- et intra-continentales ont été coupées. Ce que je raconte-là est un peu une romance, cependant, je suis très étonné que, au regard de leur résultat, les sciences de l'antiquité ne soient pas ré-investies par la médecine moderne. Je me demande si les techniques douces ne sont pas nécessairement cantonnées à un savoir populaire.

Il me semble qu'il faudrait faire une histoire de la médecine sous l'antiquité car sa façon de voir les choses est peut-être pertinente pour aborder la longévité du corps.


[size=85]Descriptif de l'émission citée à la page de la station : L'invention de la magie en Grèce ?, France Inter, La marche de l'histoire, 2014, 28min. Le devin, dans la Grèce archaïque, c’est un maître de vérité. Ainsi Tirésias, par exemple, est-il un personnage considérable - et crédible : Ulysse attend beaucoup de lui quand il va le visiter aux enfers. La divination relève du système nerveux central de la religion grecque. La magie, c’est autre chose. Le mot lui-même vient d’ailleurs, il n’apparaît clairement dans le vocabulaire qu’au Vème siècle avant notre ère. Les meilleurs esprits classiques la condamnent : Hérodote, Hippocrate, Socrate. Mais voilà, dans sa recherche de connaissances plus étendues, l’homme du Vème siècle est tenté aussi par les magiciens qui se sont mis à leur propre compte et, à leur façon, lisent les indices et résolvent les énigmes. Plus tard, à Rome, on retrouvera un peu la même césure : le mot magus n’apparaîtra que tardivement, les magiciens seront regardés comme un corps étranger, et les citoyens vertueux feront néanmoins appel à eux. C’est curieux. En fait, à bien scruter l’obscurité, en Grèce déjà, les structures profondes de la magie vivent souterrainement avant que le mot ne surgisse d’un terreau invisible. Pourra jamais identifier un moment d’ « invention » de la magie ? Ou faut-il abandonner aussi cette croyance ?[/size]

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Message par Sophocle Mar 27 Juil - 11:22

On peut trouver des traces des anciennes médecines dans la littérature. Il y en a chez Artaud, chez Shakespear et même chez Astérix. Chez Artaud, c'est le rite incantatoire du Peyotl mexicain. Il s'agit d'une transe avec un groupe mené par un chamane. Ici, la transe est provoquée par une préparation issue des cactus, le Peyotl. Dans Macbeth, ce sont des sorcières qui vont tuer un cochon. " C'était une des grandes occupations des sorcières de faire mourir les cochons de ceux qui leur avaient déplu d'une façon quelconque " [size=85]- (Notes dans la traduction de Guizot)[/size]. Ce sont certes des superstitions, mais les superstitions sont des reliquats d'anciennes religions. Cela nous parait bizarre, mais à l'époque, c'était aussi normal que de casser une bouteille de champagne lorsqu'un navire est mis à l'eau. "Un navire qui n'a pas goûté au vin goûtera au sang" - proverbe anglais. Et chez Astérix, c'est le fameux cliché de la potion magique, mais je pense plutôt au houx cérémoniel des druides. À cette liste, il ne faut pas oublier Gilgamesh, ni Circé que j'ai déjà évoqué plus haut. "Dans la mythologie grecque, Circé (en grec ancien « oiseau de proie ») est une magicienne très puissante, qualifiée par Homère de polyphármakos, c'est-à-dire « particulièrement experte en de multiples drogues ou poisons, propres à opérer des métamorphoses ». Elle est connue tantôt comme une sorcière, tantôt comme une enchanteresse." [size=85](Wiki)[/size]

N'est-ce pas là un défilé de médecines et de croyances au travers du temps ? Ce que je vois, c'est que les plantes étaient associées aux croyances précédentes. La suppression des rites avec les animaux ne sont évidement pas une grosse perte pour l'humanité mais la chasse au paganisme a peut-être jeté la phytothérapie aux orties. Les vertus éclatantes des plantes et des jeûnes semblaient être des ressorts qui étaient mobilisés pour guérir dans un premier temps afin de promouvoir la vie sans fin la foulée. Une médecine et une croyance étaient donc des cultures enchâssées l'une dans l'autre.

Mais au cours de l'histoire, les unes et les autres se sont remplacées et elles ont chassé les précédentes. Le retour a une ancienne médecine serait peut-être interprété comme un retour possible à une ancienne croyance. Dans les prétendues structures cachées de l'inconscient social moderne, il y aurait peut-être une compétition larvée qui expliquerait le bannissement des anciennes médecines.




[size=85][/size]

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