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Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:38


Situation globale
    J'ai enfin décidé de m'attaquer en profondeur aux micro-organismes. En relisant mes notes sur le sujet, je confirme qu'il s'agit d'un sujet qui ne peut pas être réduit à sa propre sphère. Je vais donc rédiger une revue générale de médecin dont les sources parviennent essentiellement du Collège-de-France. Ce sujet est profondément intriqué aux métaux lourds et au système immunitaire. C'est donc le moment pour aborder une éventail large de problématiques. Or, les maladies de la longévité sont également étroitement liées au système immunitaire. Comme je ne veux pas nier le sujet de la longévité, je me lance donc une revue générale de santé. En effet, je crains que ces dix années de forte intoxication n'aient conforté un terrain favorable aux maladies de la vieillesse (cancers, alhzeimer, ...).


Première campagne d'HE infruceuse
    Jusqu'ici, j'assurais plutôt une application anti-parasitaire un peu décousue car je n'avais peu de symptômes spécifiques aux infections. J'avais certes un peu de muguet buccal, mais sa surface était restreinte. Je n'avais donc jamais planifié une tâche complète contre les micro-organismes. Depuis la récente cure d'HE d'origan et de cannelle, le muguet sur la langue, qui fluctuait, s'est réinstallé. J'ai l'impression que cette récente et petite cure d'HE anti-parasitaire a certes éliminé certains champignons du muguet buccal, mais je crains que cette cure a, in fine, plutôt permis de sélectionner un micro-organisme variant et résistant qui s'est empressé de recoloniser la langue. Par ailleurs, j'ai une dent dévitalisée qui peut devenir un vrai nid à parasites. Je vais me rendre chez le dentiste pour examiner cela. En dépit du peu de symptômes que je portais et qui étaient assimilables aux micro-organismes et en dépit des traitements de première intention, je constate donc qu'il n'est vraiment pas évident de s'en débarrasser. C'est bien cela qui m'a décidé de me lancer dans ces longs posts pour planifier une action contre les micro-organismes. Même si toutes les actions à mener sont déjà disponibles de multiples fois sur internet, notamment dans l'e-book, j'ai personnellement besoin de les re-rédiger et de me les formuler mentalement au regard de mes symptômes.


Longévité, chronicité
    Avant de m'attaquer à la planification de la cure, je vais planter les notions de base de santé sur lesquelles je vais m'appuyer. Je vais donc ajouter des sources qui traitent de la longévité et qui sont étroitement liées aux mêmes mécanismes physiologiques que la lutte contre les métaux lourds. En effet, toutes ces méthodes de traitement des maladies chroniques sont assez proches les unes des autres, peut-être suffit-il de les combiner, de les aménager et de les répéter pour obtenir des résultats dans tous les aspects chroniques. Il serait dommage de passer à côté d'un petit effort complémentaire qui apporterait éventuellement un bénéfice global sur le long terme. Comme je dois encore faire quelques jeûnes et déshydratations pour parachever l'élimination des métaux lourds, alors autant en profiter pour les aménager de façon à prévenir les micro-organismes et de façon à conforter la longévité. De plus, quand je serais ponctuellement en pleine cure anti-parasitaire, je sais que j'aurais besoin que mes sources soient rassemblées, synthétisées et analysées pour réagir en cas de symptômes imprévus grâce à un catalogue de problèmes et de solutions.


Rassemblement des sources d'informations
    Avant de planifier les actions de déparasitage, je vais donc rédiger une série de posts à venir concernant une analyse synthétique des mes sources glanées depuis des années. Ces infos ne donnent rien de nouveau au niveau des traitements, mais en les ramassant, elles me permettent de comprendre le pourquoi du comment des recommandations pour traiter les micro-organismes. Je pourrai ainsi combiner des actions à mener et adaptées à mon cas.



Table des matières de la page 5:


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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Le Système Immunitaire (SI)

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:39



Les 2 Systèmes Immunitaires : inné et adaptatif
    Le système immunitaire (SI) est basé sur deux volets connexes, le premier volet est le SI inné et le second est le SI adaptatif. Le premier volet, le SI inné, est la réponse immunitaire de toute cellule courante, muqueuse, peau, neurone, organe... Cette réponse est propre à toute cellule, elle est innée à la cellule. Le second volet, le SI adaptatif, est la réponse immunitaire initiée par des cellules "professionnelles" (Lymphocytes ou globules blanc) et dédiées à l'immunité. C'est une réponse qui s'adapte au pathogène. Le SI inné donne une réponse immunitaire rapide (qq heures), mais elle demeure limitée. Il a pour rôle de contenir les pathogènes et d'alerter le SI adaptatif. Cependant, le SI adaptatif donne une réponse immunitaire tardive (qq jours) mais elle est ciblée et efficace. Notamment, il crée un énorme volume de cellules spécialisées qui peuvent tuer des cohortes de pathogènes. Chaque volet du SI peut activer l'autre volet par des molécules messagères ou signalisatrices, mais la double activation n'est pas automatique. Il demeure des situations ou le SI inné est le seul à donner une réponse.


    [attachment=0]AlainFischer.jpg[/attachment]


Les système inné et le Snc
    Physiologiquement, il n'y a pas de réponse adaptative dans le Snc, seule une réponse innée devrait se faire. Cependant, des lymphocytes peuvent entrer à tord dans le cerveau quand une brèche est ouverte par un pathogène ou à cause d'une inflammation au voisinage de la Bhe. Les nerfs des yeux et des dents sont dans la zone de la Bhe, du même côté que le cerveau. C'est également le cas pour le bulbe olfactif et pour le système auditif. Les dents dévitalisées et la langue sont particulièrement des sites propices aux micro-organismes. En cas de colonisation de la zone ORL par des parasites, il n'y a donc pas de réponse immunitaire adaptative. Quand le SI inné est déprimé, il y a donc un risque de colonisation directe du cerveau via ces nerfs. Normalement, les neurones et les astrocytes devraient pouvoir s'en sortir tous seuls, via leur immunité innée. Mais en cas de faiblesse, la protection du cerveau passe donc par l'assainissement actif des voies ORL.


Baisse de fonctionnalité, corrosion du SI
    Les métaux lourds placent les cellules qu'ils occupent dans une baisse de fonctionnalité, y compris celles du SI. Les ML réduisent donc le répertoire d'action des cellules et ils multiplient ainsi les petits désordres directs et indirects. Ainsi, des bactéries peuvent coloniser des tissus. Au repos, le SI distingue les cellules du "soi" et du "non-soi" (pathogènes, ML,...). Cependant, une réponse immunitaire est corrosive, elle détruit certes les micro-organismes mais elle endommage également les tissus sains à proximité. Le SI est normalement physiologique, mais en cas d'atteinte à la régulation, il peut devenir pathologique. Comme la baisse de fonctionnalité peut atteindre les molécules de signalisation qui concernent la désactivation de la réponse immune, la corrosion par l'inflammation peut donc se prolonger au-delà du dosage nécessaire. Comme l'activation et l'inactivation des SI se fait par des cascades de molécules de signalisation, les désordres peuvent être locaux et/ou généraux et/ou chroniques. Il existe également des pathogènes qui activent le SI sans que ce dernier ne puisse les atteindre, les tissus sains sont donc dégradés en continu sans éviction du pathogène. Souvent, les symptômes d'une maladie proviennent majoritairement de la réponse immunitaire, ex : rougeurs, fièvre, douleurs, mal-être.


Régénération
    Sans inflammation, les intestins, la moelle osseuse, la peau se renouvellent rapidement ; le foie, le pancréas, les poumons et l'épithélium rénal se renouvellement lentement ; le cerveau et l'hypocampe se renouvellement de façon minimale. Mais après une inflammation, l'organisme enclenche un programme de restauration des tissus. En cas de lésion, le renouvellement est accéléré. Les cellules saines et déjà différenciées repeuplent alors les espaces endommagés. Elles se dédifférencient en cellules souches afin de générer à nouveau des cellules différenciées. Elles peuvent même changer de vocation dans une certaine limite. Ex : les cellules du pancréas exocrine (qui fabrique les sucs pour digérer le sucre) peuvent se transdifférencier en cellules souches qui vont se différencier en cellules du pancréas endocrine qui produisent l'insuline. Une réponse immunitaire activée chroniquement provoque donc une rehausse chronique de la régénération des tissus par la division cellulaire. Cependant, quand la cellule différentiée retourne en cellule souche, elle conserve ses mutations acquises lors de sa précédente vie différentiée. Cela conforte une lignée à venir pré-cancéreuse. De plus, les cellules souches vieillissent, elles peuvent présenter jusqu'à 10 mutations en fin de cycle. Ces cellules plantent aussi un terrain pré-cancéreux.


Inflammation chronique et dégénérescence ; hygiénisme et maladies modernes.
    D'inflammations en inflammations et de restaurations en restaurations, les erreurs sur le génome se multiplient, cela conforte le risque de cancers à terme. C'est la cas de l'amiante qui active chroniquement le SI dans les poumons. Le surpoids est également lié à une inflammation chronique. C'est une inflammation chronique à bas bruit des intestins qui réduit la diversité de la flore intestinale. Sur le long terme, la sélection naturelle accroit les risques de maladies auto-immunes. De plus, l'hygiénisme des pays développés réduit certes les maladies infectieuses mais il augmente les pathologies auto-immunes. Ex : la Sep, il s'agirait d'un effet pervers des lymphocytes. Quand ils n'ont plus de micro-organismes à tuer, ils s'orientent vers les cellules du soi. Alzheimer, Crohn, Psoriasis sont également des maladies inflammatoires chroniques. Mais une inflammation n'est pas nécessairement d'origine auto-immune. En général, les agents pathogènes (virus, bactéries,...) sont frénateurs des maladies auto-immunes car les lymphocytes s'orientent vers les cellules du soi quand ils n'ont pas de pathogènes à se mettre sous la dent.




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REVUE GENERALE DE SANTE Empty La longévité cérébrale

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:39

Les Neuf Marqueurs
    Il existe 9 marqueurs de la longévité qui fonctionnent en synergie. Chaque marqueur a donc des effets provisoires ou consolidés sur les autres marqueurs. Ces marqueurs permettent de situer l'état d'avancement de l'usure des cellules.
      1 : Instabilité du génome,
      2 : raccourcissement des télomères,
      3 : altération épigénétique,
      4 : atteinte à l'équilibre des protéines,
      5 : dérégulation des mesures de nutriments, glucose, acides aminés, acides gras, insuline,
      6 : disjonction mythochondriale,
      7 : sénescence cellulaire,
      8 : épuisement des cellules souches,
      9 : altération des communications inter-cellulaire.

    Les marqueurs 1 à 3 relèvent de la génétique et de l'épigénétique. Les modifications systémiques seraient irréversibles.
    Les marqueurs 4 à 6 relèvent du métabolisme. Il est donc possible d'ajuster leur évolution par le mode d'alimentation et par le mode de vie.
    Les marqueurs 7 à 9 relèvent de l'intégration cellulaire et leur évolution est systémique.


    [attachment=0]AlainProchiantz.jpg[/attachment]


Réparation de cent mille lésions quotidiennes
    La caractéristique principale de la longévité (=vieillesse), c'est que la reconstruction des cellules s'affaiblit. Chez un sujet jeune et adulte, le corps paraît stable mais ce n'est pas vraiment le cas. En fait, 80% du corps est renouvelé en un an. Cependant, au quotidien, chaque cellule fait l'objet de très nombreuses lésions qui sont perpétuellement réparées, ou à défaut ravaudées. Sur le génome, ce sont 100.000 lésions qui sont reprises tous les jours. Cela est un phénomène normal du corps, mais en cas de faiblesse, le terrain devient cancérigène. Contrairement au premières croyances sur le génome, le génome est instable. C'est parce qu'il est retapé en permanence qu'il paraît stable. Au cours de la longévité, les pathologies parviennent donc de la réduction de la capacité du corps à réparer les lésions courantes. Toutes les agressions au quotidien augmentent les lésions, agents physiques, agents chimiques, métaux lourd, rayons U.V., polluants, radicaux libres en surnombre, mais l'activité courante use également le corps.



L'après du maximum de division
    Une cellule dispose de la capacité de se diviser 20 à 30 fois au maximum, en moyenne. Chaque cellule connait le nombre de division dont elle est issue par la longueur de ses télomères (bouts des chromosomes) qui se réduisent à chaque duplication. Quand les télomères sont réduits au minimum, la cellule ne se divise plus. Il est certes possible de rallonger les télomères mais la cellules risque de devenir cancéreuse en raison de la préservation et la multiplication des erreurs. Certaines cellules ne se divisent presque jamais, telle celle du neurone ; ou au contraire, d'autres se divisent très régulièrement comme celles de l'épithélium des intestins qui est renouvelé tous les 4 jours. Après son nombre maximum de division, la cellule rentre en sénescence ou en apoptose (auto-destruction). La sénescence est un état où la cellule ne se divise plus et dont les fonctionnalités sont réduites. La cellule demeure présente dans les tissus tant qu'elle ne se dérégule pas trop. Le maintien de sa présence permet de limiter les divisions et de préserver les télomères. Mais en cas de désordres majeurs, la cellule dispose des capacités à s'auto-éliminer.



Les neurones
    Dans le noyau, l'Adn fait l'objet de très nombreuses cassures. Les cassures sont réparables mais elles s'accumulent entre 60 et 70 ans. La cassure simple brin de l'Adn se répare fidèlement mais la cassure double brin est réparée avec des erreurs. En cas de cassure double brin, l'Adn est rabouté, des segments d'information sont alors perdus. Chez les cellules répliquantes, la cassure double brin est réparée en allant chercher les informations chez la chromatine soeur au moment de la duplication du chromosome. Cependant, tant que la cellule ne se divise pas, les erreurs demeurent. Or, comme les neurones ne se divisent pas, les cassures double brins sur les neurones sont certes réparées mais les erreurs liées à la réparation demeurent. Il faut compter sur la très lente régénération du cerveau pour pallier aux erreurs. Il existe une petite neuro-génèse de 2% du cerveau par an, ce qui fait 100% de la partie renouvelable en 50 ans. Quant aux synapses, elles sont renouvelées. En dépit que les synapses soient renouvelées, la mémoire demeure quand-même car ce qui se passe au niveau de la synapse est enregistré au niveau du noyau du neurone. Si le cerveau est peu renouvelé, c'est parce qu'il est protégé par les os du crâne et par la barrière hémato-encéphalique. Normalement, il est beaucoup moins exposé que les autres organes, il ne doit donc pas se régénérer. Ce qui n'est pas le cas du foie qui se renouvelle tous les six mois parce qu'il très agressé par les toxines du sang. L'activité physique et cognitive augmente le renouvellement des neurones mais elle augmente aussi le nombre de cassures dans les cellules existantes. Tous les neurones ne sont pas remplacés, il existe des neurones qu'on garde à vie, y compris avec leurs erreurs. Cependant, le rythme de neuro-génèse est totalement insuffisant pour endiguer les dégâts causés par une maladie neuro-dégénérescente. En cas de lésions sur les axones, les astrocytes empêchent les neurones de redéployer un nouvel axone, cependant, le neurone de l'axone lésé tente de recréer un nouvel axone. Ceci n'est pas encore expliqué mais cela constitue une voie de recherche pour un traitement.


Effet à retardement
    (Ce paragraphe est un mélange de notes et de commentaires personnels)
    Parkinson, Alzheimer, et les cancers sont des maladies déjà présentes en silence depuis des années mais il faut attendre la longévité pour que ces maladies s'expriment. Parkinson est particulièrement lié à la mitochondrie et au stress oxydatif. Alzheimer et Parkinson sont non-héréditaire, ils sont plutôt liés à l'influence du mode de vie. Cependant, ceux qui font des maladies neuro-dégénératives ne font pas de cancer. Pour pallier aux maladies de la longévité, il existe un régime qui réactive les capacités natives et en sommeil de la cellule. Ce régime libère les corps cétoniques qui réactivent les gènes en sommeil, il s'apple donc le régime cétonique. Ce régime permet à la cellule de réactiver sa capacité à réduire le stress oxydatif. Il prévient et arrête la maladie neuro-dégénétative, et il prévient et guérit des cancers. Cependant, il est toujours préférable d'adopter un mode de vie qui ne nécessite pas le recours urgent à ce régime. Ce régime est également anti-bactérien et il est particulièrement utile en cas d'infection virulente car il tarit le carburant des bactéries. Ce régime ne peut pas être adopté en permanence, mais son recours est ponctuel et socialement pas trop contraignant. Comme ces maladies sommeillent pendant des décennies avant d'éclater, il est préférable de ne pas attendre la longévité pour le pratiquer. Pour l'instant, je prévois de le pratiquer pendant 10 à 15 jours par saison et à vie, il faut noter que les premier effets commence à partir du 3ème jour. Ce régime est comme un baume, plus il est long, plus profond sera son effet. Cependant, il ne devrait pas être prolongé au delà de 40 jours. Pour quelqu'un en bonne santé, le régime cétonique est suffisant pour activer l'apoptose des cellules pré-cancéreuses, mais pour quelqu'un comme moi, qui a été corrodé par l'intoxication, je préfère m'orienter dans un premier temps vers le jeûne car, en plus des vertus du régime cétonique, le jeûne répare en profondeur par la réouverture de la plasticité développementale. C'est-à-dire que le jeûne hydrique répare la réparation du corps. Cela est préférable pour préparer ma longévité dans les meilleures conditions. L'effet de ce régime et du jeûne sur l'Adn sera abordés dans des posts à venir. Il parait que le jeûne efface les micro-fissures des dents, je vais surveiller cela de près.



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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Re: Revue générale, la cognition /4

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:40

Accès à la conscience
    Au niveau de la cognition, quand une information accède à la conscience, elle est amplifiée dans les lieux stratégiques du cerveau. La conscience serait comme un envahissement d'une information dans de nombreux processus cognitifs spécifiques. Quand un objet n'est pas reconnu inconsciemment en dépit qu'il soit estimé comme devant être reconnu, il monte en conscience et il est analysé selon différentes cartes, couleurs, lexiques, mémoires et évènements jusqu'à ce que lui soit attribué une affectation. Mais avant d'accéder à la conscience, il existe des étapes cognitives préalables qui régulent les informations pré-conscientes. Avant qu'il ne gagne la conscience, l'objet pré-conscient est d'abord sélectionné parmi une pile d'informations car un seul objet peut y accéder à la conscience en même temps. Puis, il faut que 100 ms soient révolues pour qu'une autre information puisse ensuite accéder à la conscience. De nombreux stimulis pré-conscients tentent d'accéder à la conscience en même temps, mais tant que la conscience est occupée, ces stimulis sont entravés. En cas d'occupation prolongé de la conscience, les stimulis pré-conscients sont oubliés à mesure qu'ils s'accumulent. L'accès à la conscience fonctionne donc comme un goulot d'étranglement qui hiérarchise les informations, qui extrait les informations pertinentes.


    [attachment=0]StanislasDehaene.jpg[/attachment]


Traitement des stimulis
    Au niveau du traitement des stimulis, les processus cognitifs pré-conscients neutralisent les grosses différences peu pertinentes (ex : taille des lettres, o et O) et il amplifie les petites différences afin d'extraire la sémantique essentielle (ex : mini-trait, O et Q). Il existe également des stimulis subconscients, ce sont des opérations cognitives anté-préconscientes qui sont délaissées avant même qu'ils soient éligibles à la pré-conscience. Il y a donc des paliers de l'ignition de l'information pré-consciente avant accéder à la conscience. Cependant, les stimulis pré-conscients ne montent pas tous en conscience. Quand ils sont trop nombreux, certains stimulis sont éliminés au regard du contexte. Parfois, des stimulis incontournables sont parfois volontairement niés. Dans cette vidéo : Selective attention test, Youtube, 17 millions de vues, 1min, on peut voir que, inconsciemment, le cerveau va éliminer tous les stimulis, y compris les plus inattendus, qui ne sont pas en relation avec l'activité de la conscience. Ce que dit cette vidéo, c'est que l'attention est une porte d'entrée sélective pour accéder à la conscience.


Arbitrages conscients
    L'inconscient cognitif est l'ensemble des tâches cognitives exécutées par le cerveau et qui ne sont pas perçues par la conscience. Ces tâches sont nombreuses, elles sont automatiques et elles ne sont pas intelligentes. Seule la conscience peut contredire l'inconscience, ex : le mensonge. Ces tâches exécutent leurs fonctions comme elles l'ont apprises. Ce sera à la conscience d'aviser sur le contenu de la tâche ou de réviser la méthode de production de l'information. La reconnaissance d'une lettre ou d'un mot est un exemple d'une tâche totalement inconsciente. Quand le mot est indéchiffrable, son déchiffrement accède alors à la conscience, ainsi, de nombreuses ressources sont mobilisées pour établir des hypothèses et pour trancher sur la signification du mot. Les processus cognitifs inconscients font l'objet d'une amorce subliminale. Ces amorces sont éventuellement avortées quand la force du signal est trop faible, mais le processus cognitif sollicité se souvient du passage de ce stimuli et il sera plus prompt à répondre à ce stimuli quand il se présentera à nouveau. Il existe donc des informations non-conscientes qui sont ressenties par le cerveau.


Consolidation du lexique
    Le cerveau apprend à apprendre en générant des hypothèses qui en discriminent d'autres. Pour aboutir à une conclusion, le cerveau simule également des hypothèses de données manquantes pour pondérer les informations saisies. La prédiction cognitive se base sur le produit de la vraisemblance par la fréquence. Il faut que la vraisemblance soit élevée et que la fréquence soit suffisante pour que la cognition tranche pour acter une prédiction. Exemple : la chaussée est mouillée, donc il a plu. Sans avoir été le témoin de la pluie passée, le cerveau reconstruit intuitivement une chaine d'évènements passés. Il n'est pas nécessaire de multiplier les hypothèses, le cerveau tranche avec des échantillonnages compacts, mixés et transitoires. Au fur et à mesure que les informations apparaissent, le cerveau façonne un lexique d'idées et de logiques qui sont éventuellement révisées par la confrontation à de nouvelles hypothèses. La consolidation profonde des révisions et la mémorisation profonde des informations ne se font pas uniquement à l'instant, mais elles se font aussi pendant la nuit suivante au cours d'un processus qui rejoue ce qui s'est passé pendant la journée.


Prédiction et incertitude
    Le cerveau demeure intrinsèquement un système prédictif qui mesure la pertinence de sa production. La métacognition est la cognition sur sa propre cognition. Elle inclue le contrôle exécutif avec la vigilance, avec la détection d'erreur, avec la réflexion sur l'erreur, et avec l'estimation de la connaissance du contenu de la mémoire. Toute information est accompagnée d'une évaluation de son incertitude. L'incertitude est elle-même évaluée sur son niveau d'incertitude. Cependant, l'évaluation de soi-même est occasionnellement pas fiable, voir même, parfois, il existe une cécité à ses propres choix. Le cerveau est également capable de mettre dans la peau d'autrui et de construire des vérités relatives, de simuler ses prédictions, et d'évaluer ses incertitudes.
    Voici une marche en avant du processus de métacognition :
    1. L'incertitude profonde,
    2. expression du niveau d'incertitude,
    3. détection d'erreurs,
    4. auto-évaluation des performances au regard de la performance prédite et attendue,
    5. décision consciente métacognitive,
    6. déploiement de stratégie pour changer le monde extérieur ou soi-même.


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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Littérature et ml - Antonin Artaud

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:40



    [size=90]Je copie-colle ici un message déjà posté à la première page de mon topic. Ce message s'enchaine avec le message précédent sur la cognition. Ainsi, la lecture de cette revue générale est linéaire et complète. Il s'agit d'un message sur un homme de l'être, Antonin Artaud, qui était déjà sévèrement intoxiqué aux ML avant d'avoir écrit toute son œuvre. Son remarquable témoignage est un exemple précieux d'un auteur lucide sur son état de cognition. Avant de faire une longue carrière en solo, Artaud avait été repéré par la prestigieuse NRF, son directeur l'avait alors dirigé vers les surréalistes et il avait proposé de publier les correspondances citées en contre-bas dans lesquelles Artaud parle avec éloquence de sa souffrance.[/size]


Malheureusement, le parcours d'Artaud est une glissade perpétuelle qui mène vers une fin tragique. En dépit qu'il n'y avait pas encore de test à son époque, son intoxication au ML était avérée car elle provenait de traitements que lui inoculait la médecine officielle. Artaud était certes traversé par des crises mais il avait des passages lucides jusqu'à la fin de sa vie. Cela indique que son cerveau était fondamentalement préservé. Il est donc envisageable de supposer qu'il aurait retrouvé une stabilité s'il avait fait l'objet d'une cure de désintoxication moderne.

Voici, à la page suivante, un article sur le "parcours de santé" d'Artaud : "La genèse pharmacologique d'une oeuvre". Artaud avait été traité aux métaux lourds au cours de la première moitié du XXè siècle pour tenter d'endiguer une prétendue syphilis dont le diagnostic était erroné. Cet article place le lecteur dans une désolation abyssale. Le (faux) diagnostic de syphilis plongeait les porteurs déjà dans la torpeur d'une paralysie générale. Et, c'était donc avec véhémence qu'Artaud réclamait ses traitements qui alternaient des rounds annuels de mercure, d'arsenic, et de bismuth. Comble de l'ignominie, du mercure lui était injecté sous forme d' "huile grise". Artaud est tombé dans le piège que Molière pointait déjà dans L'" Amour médecin " : le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres [médecins], par notre pompeux galimatias [discours confus]; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir leur donne pour notre métier.

Quant aux correspondances d'Artaud dans lesquelles il aborde ses symptômes, la description de ses troubles est saisissante. Il y décrit rigoureusement les effets de ses symptômes sur sa manière d'être. Ses écrits demeurent éloquents en dépit qu'il annonce qu'il soit victime de démence. Le lecteur est donc déboussolé par la révélation de sa folie qui détonne avec la forme limpide qu'Artaud donne à son récit. À l'époque, les critiques littéraires y avaient perçu une transposition à la société souffrante de l'entre-deux guerres.




Antonin Artaud a écrit:à Jacques Rivière, Le 5 juin 1923 :
    Je souffre d’une effroyable maladie de l’esprit. Ma pensée m’abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu’au fait extérieur de sa matérialisation dans les mots. Mots, formes de phrases, directions intérieures de la pensée, réactions simples de l’esprit, je suis à la poursuite constante de mon être intellectuel. Lors donc que je peux saisir une forme, si imparfaite soit-elle, je la fixe, dans la crainte de perdre toute la pensée. Je suis au-dessous de moi-même, je le sais, j’en souffre, mais j’y consens dans la peur de ne pas mourir tout à fait.
    Tout ceci qui est très mal dit risque d’introduire une redoutable équivoque dans votre jugement sur moi.
    C’est pourquoi par égard pour le sentiment central qui me dicte mes poèmes et pour les images ou tournures fortes que j’ai pu trouver, je propose malgré tout ces poèmes à l’existence. Ces tournures, ces expressions mal venues que vous me reprochez, je les ai senties et acceptées. Rappelez-vous : je ne les ai pas contestées. Elles proviennent de l’incertitude profonde de ma pensée. Bien heureux quand cette incertitude n’est pas remplacée par l’inexistence absolue dont je souffre quelquefois.
    Ici encore je crains l’équivoque. Je voudrais que vous compreniez bien qu’il ne s’agit pas de ce plus ou moins d’existence qui ressortit à ce que l’on est convenu d’appeler l’inspiration, mais d’une absence totale, d’une véritable déperdition.
    Voilà encore pourquoi je vous ai dit que je n’avais rien, nulle œuvre en suspens, les quelques choses que je vous ai présentées constituant les lambeaux que j’ai pu regagner sur le néant complet.
    Il m’importe beaucoup que les quelques manifestations d’existence spirituelle que j’ai pu me donner à moi-même ne soient pas considérées comme inexistantes par la faute des taches et des expressions mal venues qui les constellent.
    Il me semblait, en vous les présentant, que leurs défauts, leurs inégalités n’étaient pas assez criantes pour détruire l’impression d’ensemble de chaque poème. [...]
    Car je ne puis pas espérer que le temps ou le travail remédieront à ces obscurités ou à ces défaillances, voilà pourquoi je réclame avec tant d’insistance et d’inquiétude, cette existence même avortée. Et la question à laquelle je voudrais avoir réponse est celle-ci : Pensez-vous qu’on puisse reconnaître moins d’authenticité littéraire et de pouvoir d’action à un poème défectueux mais semé de beautés fortes qu’à un poème parfait mais sans grand retentissement intérieur ? J’admets qu’une revue comme la Nouvelle Revue Française exige un certain niveau formel et une grande pureté de matière, mais ceci enlevé, la substance de ma pensée est-elle donc si mêlée et sa beauté générale est-elle rendue si peu active par les impuretés et les indécisions qui la parsèment, qu’elle ne parvienne pas littérairement à exister ? C’est tout le problème de ma pensée qui est en jeu. Il ne s’agit pour moi de rien moins que de savoir si j’ai ou non le droit de continuer à penser, en vers ou en prose.


Antonin Artaud a écrit: à Jacques Rivière, le 29 janvier 1924 :
    Je ne cherche pas à me justifier à vos yeux, il m’importe peu d’avoir l’air d’exister en face de qui que ce soit. J’ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi. Ne voyez dans ceci, je vous prie, nulle insolence, mais l’aveu très fidèle, l’exposition pénible d’un douloureux état de pensée. [...]
    Cet éparpillement de mes poèmes, ces vices de forme, ce fléchissement constant de ma pensée, il faut l’attribuer non pas à un manque d’exercice, de possession de l’instrument que je maniais, de développement intellectuel ; mais à un effondrement central de l’âme, à une espèce d’érosion, essentielle à la fois et fugace, de la pensée, à la non-possession passagère des bénéfices matériels de mon développement, à la séparation anormale des éléments de la pensée (l’impulsion à penser, à chacune des stratifications terminales de la pensée, en passant par tous les états, toutes les bifurcations de la pensée et de la forme).
    Il y a donc un quelque chose qui détruit ma pensée ; un quelque chose qui ne m’empêche pas d’être ce que je pourrais être, mais qui me laisse, si je puis dire, en suspens. Un quelque chose de furtif qui m’enlève les mots que j’ai trouvés, qui diminue ma tension mentale, qui détruit au fur et à mesure dans sa substance la masse de ma pensée, qui m’enlève jusqu’à la mémoire des tours par lesquels on s’exprime et qui traduisent avec exactitude les modulations les plus inséparables, les plus localisées, les plus existantes de la pensée. Je n’insiste pas. Je n’ai pas à décrire mon état.

Antonin Artaud a écrit:- Post-scriptum d’une lettre où étaient discutées certaines thèses littéraires de Jacques Rivière
    Vous me direz : pour donner un avis sur des questions semblables, il faudrait une autre cohésion mentale et une autre pénétration. Eh bien ! c’est ma faiblesse à moi et mon absurdité de vouloir écrire à tout prix, et m’exprimer.
    Je suis un homme qui a beaucoup souffert de l’esprit, et à ce titre j’ai le droit de parler. Je sais comment ça se trafique là-dedans. J’ai accepté une fois pour toutes de me soumettre à mon infériorité. Et cependant je ne suis pas bête. Je sais qu’il y aurait à penser plus loin que je ne pense, et peut-être autrement. J’attends, moi, seulement que change mon cerveau, que s’en ouvrent les tiroirs supérieurs. Dans une heure et demain peut-être j’aurai changé de pensée, mais cette pensée présente existe, je ne laisserai pas se perdre ma pensée.

Antonin Artaud a écrit:à Jacques Rivière, 25 mai 1924 :
    Pourquoi mentir, pourquoi chercher à mettre sur le point littéraire une chose qui est le cri même de la vie, pourquoi donner des apparences de fiction à ce qui est fait de la substance indéracinable de l’âme, qui est comme la plainte de la réalité ? Oui, votre idée me plaît, elle me réjouit, elle me comble, mais à condition de donner à celui qui nous lira l’impression qu’il n’assiste pas à un travail fabriqué. [...]
    Cette inapplication à l’objet qui caractérise toute la littérature, est chez moi une inapplication à la vie. Je puis dire, moi, vraiment, que je ne suis pas au monde, et ce n’est pas une simple attitude d’esprit. [...]
    Il faut que le lecteur croie à une véritable maladie et non à un phénomène d’époque, à une maladie qui touche à l’essence de l’être et à ses possibilités centrales d’expression, et qui s’applique à toute une vie. ,
    Une maladie qui affecte l’âme dans sa réalité la plus profonde, et qui en infecte les manifestations. Le poison de l’être. Une véritable paralysie. Une maladie qui vous enlève la parole, le souvenir, qui vous déracine la pensée.

Antonin Artaud a écrit:à Jacques Rivière, 6 juin 1924 :
    Et voilà, Monsieur, tout le problème : avoir en soi la réalité inséparable et la clarté matérielle d’un sentiment, l’avoir au point qu’il ne se peut pas qu’il ne s’exprime, avoir une richesse de mots, de tournures apprises et qui pourraient entrer en danse, servir au jeu ; et qu’au moment où l’âme s’apprête à organiser sa richesse, ses découvertes, cette révélation, à cette inconsciente minute où la chose est sur le point d’émaner, une volonté supérieure et méchante attaque l’âme comme un vitriol, attaque la masse mot-et-image, attaque la masse du sentiment, et me laisse, moi, pantelant comme à la porte de la vie.



Sophocle

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Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:41

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    Ce message évoque la place des astrocytes atteints par les ions des métaux lourds dans les rouages de la fabrication de la pensée par les synapses. Des témoignages d'intoxiqués rapportent souvent qu'ils sont porteurs de confusions, ou pour certains de crises, cependant, ils expriment qu'ils sont conscients de ces dernières. J'ai donc forgé une hypothèse sur l'apparente contradiction entre confusion et lucidité en cas d'intoxication aux ML. Selon moi, ce ne sont pas les neurones qui seraient atteints, mais ce seraient plutôt les astrocytes. Les astrocytes sont des cellules placées entre les neurones et le sang. En dépit qu'ils n'interviennent pas dans la fabrication de la pensée, ils participent indirectement mais significativement à la bonne facture de la pensée. Il est certes fort possible que les neurones soient autant contaminés par les métaux lourds que les astrocytes. Cependant, les modes de signalisation des uns et des autres sont totalement différents. Cela rendrait les neurones peu sensibles à la présence des ML, alors que les astrocytes, dont la signalisation est ionique, seraient fortement perturbés par la présence d'ions indésirables. J'en tire donc la conclusion que la mécanique neurale n'est absolument pas altérée mais que c'est plutôt les synapses qui seraient soumises à un stress via la volatilité des astrocytes.
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Le chapitre suivant (en vert) est une mise en rédaction de mes notes des conférences sur les astrocytes : Cellules gliales, neuroénergétique Pierre Magistretti, Collège de France, Rôle des astrocytes.

Les astrocytes sont des cellules de soutien des neurones et de leurs synapses. Ils sont aussi nombreux que les neurones et ils assurent aux neurones un approvisionnement énergétique en temps réel. Surtout, de par la modulation de l'approvisionnement en énergie, ils jouent un rôle d'ambiance dans le cerveau. Ces astrocytes fonctionnent en réseau mais ce n'est pas un réseau à distance comme un neurone et ses dix-mille synapses à l'autre bout du cerveau. Le réseau astrocytaire est local, il est comme un duvet de cellules dédiées au bien-être des neurones. C'est une ambiance dans laquelle baignent surtout les synapses. Le mode de signalisation entre astrocytes se fait par des vagues calciques (ions Ca2+ - illustration : Calcium Wave Compilation) (Cellules gliales, neuroénergétique Pierre Magistretti - Rôle des astrocytes). Énergiquement, l'alimentation d'une synapse fonctionne en flux-tendu au moyen de l'astrocyte. D'ailleurs, il y a cent fois moins de réserves en glucose dans le cerveau que dans le foie. Le glucose du cerveau est donc également en flux-tendu via le sang ; il y a certes une mini-constitution quotidienne de réserves de glucose le soir, mais elle est placée dans les astrocytes et c'est au détriment des neurones de façon à augmenter la pression du sommeil. Quand des milliards de synapses déchargent dix à cent fois par seconde, cela nécessite une lourde machinerie pour combiner la justesse et la force de la dépense énergétique. Avec 2% du poids du corps et 20% de sa consommation énergétique, le cerveau est organe maxi-énergivore qui a sous-traité tout ce qui n'est pas du contenu de la pensée à des cellules de soutien (les astrocytes) afin de privilégier la fulgurance de la pensée à des cellules neurales qui ont été strictement profilées au contenu de la pensée. À cause de la production de radicaux libres, l'activité neurale est extrêmement délétère pour le neurone, et l'homéostasie des neurones a donc été totalement déchargée sur ces cellules de soutien. L'élimination des déchets se fait notamment pendant le sommeil. En plus de ce rôle technique, les astrocytes jouent également un rôle de sur-innervation en énergie de la zone cognitive qui est appelée à s'exprimer. C'est-à-dire que les astrocytes assurent le couplage temporel précis entre forte activité synaptique et fort apport en carburant de la zone ou s'opère l'activité synaptique.

L'astrocyte participe donc à l'ajustement de l'approvisionnement d'énergie à fournir à une synapse tout en émettant une onde de signalement aux astrocytes voisins. Il y a comme une synergie entre une synapse en particulier et une population de synapses dans un voisinage immédiat. Par exemple, tout le lexique des visages enregistrés est regroupé dans un pré-carré. Quand on cherche à reconnaitre un visage, ce lexique sera énergiquement placé dans les starting-bloks pour que tout neurone pertinent infirme ou confirme les éléments de reconnaissance pour identifier quelqu'un. Il faut donc passer en revue les visages enregistrés face aux signes distinctifs pour ne sortir qu'une seule correspondance. Cette revue fait certes l'objet d'un échantillonnage, mais le résultat est délivré quasi-instantanément. Dès qu'un visage est fermement reconnu, la région cérébrale de la reconnaissance des visages sera inhibée. Il en est de même avec la syntaxe, les mathématiques, les lettres, les mots, la reconnaissance des objets, la vérification de l'inférence, la consolidation de la cognition.

Un astrocyte alimente certes la synapse en neuro-transmetteur et en énergie, mais aussi, ils s'enroule autour du point de contact des synapses pour recycler ce qu'il a apporté à la synapse et au neurone. L'astrocyte est ensuite lui-même rattaché aux capillaires sanguines par lesquelles il puise les nutriments et il évacue les déchets métaboliques. Les astrocytes forment donc un intermédiaire (la Bhe) entre le sang et le neurone. Cependant, il existe un passage direct et de faible intensité entre les capillaires et le neurone (voir page 1 de ce support de cours). Les astrocytes sont donc à la synapse neurale ce que le filtre, le carburateur et le pot d'échappement sont au moteur à explosion. En cas de dérèglement de l'un ou de l'autre, le fonctionnement de la synapse est irrégulier. Des milliards de synapses impliquent des milliards de carburateurs. Et un dysfonctionnement du signal des vagues de signalisation implique un décalage de la mise en énergie d'une région cognitive par rapport au passage de l'influx nerveux. C'est-à-dire que la palpitation de la région cognitive est désynchronisée de son influx nerveux.

L'astrocyte assure d'autres fonctions (immunitaires, cicatricielles, transformations en neurone, macrophage) qu'il n'est pas nécessaire de développer ici. Les astrocytes sont très méconnus du grand public, cependant leur rôle est certes du second ordre dans la facture de la pensée, mais il demeure majeur et décisif quant à la bonne synchronisation des synapses. Ces cellules permettent aux neurones de maintenir un service continu et ajusté sans aucune interruption pendant toute la vie. Ce soutien est spécifique aux cellules nerveuses. Contrairement aux cellules nerveuses, les cellules d'un organe ordinaire n'ont pas de soutien dédié, elles sont autonomes, elles pourvoient à leur pérennité au prix d'une diminution provisoire de leur activité principale.

Le contenu de la pensée est lié aux neurones alors que l'activité des astrocytes est donc liée au rythme de la pensée. Par exemple : l'activité intellectuelle nécessite une ambiance chimique spécifique de façon à ce que les synapses palpitent durablement aux moments opportuns ; le sommeil, le travail, la digestion, la marche, la création, la discussion, la concentration, le sport nécessitent chacuns leurs ambiances spécifiques... Pour chaque zone cognitive, les astrocytes vont donc répondre aux neurones en instaurant des ambiances chimiques sur mesure par rapport aux activités synaptiques.

La signalisation des astrocytes ne fonctionne pas comme celle des neurones. Le mode de signalement d'un neurone est une décharge électrique sous forme de pic via la synapse. Ce signalement est télégraphique, bref, rapide, à distance et logarithmique. Or pour les astrocytes, c'est un ion (le calcium Ca2+) qui forme le signal. C'est un signal chimique, il infuse localement à l'astrocyte immédiatement voisin comme une onde provoquée par une pierre sur un plan d'eau. Ainsi, une région cognitive dédiée à une fonction est innervée en énergie dès que l'un de ses neurones a été sollicité. Réciproquement, une région cognitive en activité s'inhibe du point de vue énergétique dès que les synapses ne sont plus sollicitées. De plus, selon les processus cognitifs sollicités dans différentes zones du cerveau au même moment, les duvets d'astrocytes locaux vont insuffler des ambiances spécifiques à chaque zone fonctionnelle.



Commentaires et compléments personnels
[size=90]Les cours évoquent le fonctionnement courant des astrocytes mais ils n'évoquent pas les métaux lourds.
Pour établir la suite de ce post sur le rôle des astrocytes, j'ai donc fait marcher mon imagination pour proposer une hypothèse d'étiologie à propos des variations cognitives en essayant de faire rejoindre les symptômes apparents avec la mécanique biologique.[/size]


C'est comme pour les muscles, certaines cellules musculaires reçoivent la commande électrique depuis le cerveau, puis elles émettent le signal par une vague calcique à toutes les autres cellules voisines pour activer tout le muscle d'un coup. Ainsi, sans qu'il y ait une communication directe entre le neurone et chacune des cellules musculaires, tout le muscle rentre en action de façon synchronisé. La coordination intramusculaire est donc localement assurée par une réaction chimique, cependant, comme pour les processus cognitifs à distance des uns des autres, la coordination intermusculaire demeure assurée par les réseaux nerveux à longue distance. Grâce au calcium, une région cognitive est donc dés/innervée en énergie aussi rapidement qu'un muscle peut se dé/contracter. Quand une nouvelle idée circule de synapses en synapses, les processus cognitifs, disposés en pré-carrés, "s'allument" et s'éteignent donc au même rythme que le cheminement de l'idée via les synapses. Cela s'apparente à la coordination musculaire d'un geste complexe, les muscles s'activent et se désactivent en cascade et opportunément. La désactivation rapide est également importante pour ne pas occuper l'attention de la conscience car elle ne peut s'occuper que d'un seul objet en même temps.

Il en est même pour l'apprentissage et l'exécution automatique de tâches apprises. Dans le cadre de la confection d'une logique, chaque région cognitive par laquelle passe l'influx synaptique est ainsi sur-activée. L'inverse est vrai, une zone peut être innervée de façon à guider l'influx. Le cerveau apprend une nouvelle logique avec un enchaînement précis de zones cognitives spécifiques comme il apprend un nouvel enchaînement complexe de nouveaux gestes. Pour cela le cerveau nécessite de sur-innerver les zones cognitives concernées pour qu'elles soient montées dans l'attention et pour que l'attention et la pleine conscience soient focalisées sur l'apprentissage de la bonne exécution. Il suffit de répéter l'application de la logique comme on répète un geste pour le domestiquer. Derrière cet apprentissage, se cache une activation/désactivation séquencée des zones cognitives. Plus une zone cognitive est innervée, plus elle est sélectionnée dans l'attention. Le cerveau va donc activer/désactiver telles zones et telles autres zones pour les mettre en relation. Après maîtrise du geste et/ou de la logique, la séquence peut être appliquée sans nécessairement sur-activer les zones cognitives. Une légère activation au-dessus du minimum est suffisante. Par exemple : la conduite, l'apprentissage en est très consommateur d'attention pour échafauder le séquensage. Mais une fois l'apprentissage terminé, la conduite se fait en arrière plan cognitif. L'attention du cerveau peut alors passer à autre chose. L'innervation d'une zone cognitive va donc la mettre en action. Tout est une question de dosage. Cependant, la légère innervation de la zone doit nécessairement demeurer synchronisée avec l'influx pour que la bonne exécution des tâches de fond soit fonctionnelle.

Quand une synapse décharge son pic, l'astrocyte associé à la synapse va informer les astrocytes voisins en émettant une vague calcique qui se propage d'astrocytes voisins en astrocytes voisins. Chaque vague est composée de trois sous-vagues (calcium, sodium, énergie). Ces vagues modèrent les synapses et les neurones de la zone locale. Selon l'activité, elles modulent la stimulation ou l'inhibition de la région cérébrale et fonctionnelle. Elles sont comme des régulateurs de régulateurs car de base, un neurone ne demande qu'à s'emballer dès qu'il est sollicité, il faut donc des neurones pyramidaux (inhibiteurs) pour réguler le neurone dès qu'il s'est exprimé. En cas de demande de cognition prolongée, il faudra donc réguler la régulation. Pour maintenir une activité cognitive soutenue, il y a deux moyens : on peut appuyer le pied sur l'accélérateur, et/ou, dans un système qui ne demande qu'à s'emballer, il faut lever le pied du frein. L'ambiance est donc un dosage judicieux et pérenne entre deux systèmes différents mais connexes : accélérateur et frein. Comme d'habitude en biologie, c'est un système avec de nombreuses boucles de rétroaction, dont les délais de réaction sont courts pour certains systèmes ou longs pour d'autres de façon à calibrer à l'instant et/ou durablement l'intensité de l'activité d'un neurone ou d'une population de neurones.

En cas d'intoxication aux métaux lourds, les ions mercure Hg2+, plomb Pb2+, aluminium Al3+ vont interférer avec les signaux chimiques des ions naturels (Ca2+, Cl-, Na+...). Pour certaines personnes porteuses d'une intoxication, le déclenchement des vagues seraient ralenties, le résultat en serait une dévitalisation générale (ce qui était mon cas), une confusion, une lenteur, une indifférence, des humeurs. Pour d'autres, les déclenchements seraient aléatoires ou intempestifs. Cela appliquerait une ambiance cérébrale inadéquate, inappropriée, volatile, irrégulière et stressante. Cependant les neurones bénéficient de conditions de fonctionnement suffisantes ou pas trop dégradées pour qu'ils maintiennent la capacité à enregistrer la réception des influx nerveux émis par la synapse. Comme les signaux chimiques et les signaux électriques ne s'interfèrent pas réciproquement, et en dépit d'une anomalie des vagues ioniques (Hg2+ au lieu de Ca2+...), les neurones seraient partiellement épargnés et ils peuvent donc néanmoins assurer le service minimum d'enregistrement. Bien avant que les neurones ne soient réduits à l'unique fonction d'enregistrement, les désordres vont apparaître selon un gradient de concentration. Ils peuvent se présenter à bas bruit, chroniquement, circonstanciellement... Notamment, l'innervation et la désinnervation doivent se faire au bon moment pour que la conscience et l'attention soient disponibles à nouveau pour traiter un nouvel objet. Sachant que les activations/désactivations des zones cognitives se fait en dizièmes de secondes, et qu'elles s'enchaînent par centaines, il est assez aisé de comprendre que les ML peuvent provoquer toute sorte d'irrégularités.

Avec la présence des ions des métaux lourds, le rythme des palpitations au niveau de la synapse est plus ou moins volatile. En cas d'intoxication chronique, la volatilité sera exacerbée par la présence diffuse des métaux lourds dans de nombreux astrocytes. Lors d'une palpitation erratique à la synapse, c'est une crise qui s'auto-amplifie, mais elle demeure suffisamment confinée pour que la conscience ne soit pas débrayée. La conscience peut donc la ressentir. La conscience étant une coordination de multiples processus cognitifs, elle pourrait ressentir une crise qui surgit dans une zone confinée d'astrocytes et de synapses. Il ne faut pas oublier que la synapse n'est pas nécessairement dans la même zone que le noyau du neurone. Les synapses sont au bout des dendrites et des axones. Synapses et noyau du même neurone peuvent être localisés à l'opposé du cerveau. Une crise dans une région locale du cerveau peut affecter une synapse tout en épargnant son neurone. Ce neurone enregistre alors l'activité erratique qui parvient de sa synapse lointaine. Des grappes de neurones disséminées dans tout le cerveau peuvent donc ressentir l'orage qui se déroule dans une zone locale du cerveau. De plus, un neurone dispose de milliers de synapses. Ce n'est pas des dizaines de synapses erratiques qui vont altérer le neurone. Je dirai même que le neurone présent dans la zone d'orage peut également demeurer conscient, il serait comme une bouée prise dans la tempête. Il est secoué tout en enregistrant ce qui se passe.

C'est comme un acouphène, l'oreille fonctionne en dépit d'un bruit de fond. Ou, c'est comme si l'on tentait d'écrire une rédaction dans une boite de nuit. Il faut également imaginer que les crises ne seraient qu'un épiphénomène d'un climat en tension continue. C'est-à-dire, qu'une crise mentale ne serait qu'un moment aggravé d'un réseau astrocytaire sous l'emprise d'une intoxication angoissante, permanente et continue. Le cerveau ne pourrait déclencher une crise locale uniquement lorsque les synapses d'une zone atteignent les 7000 tours. Cependant, hors des crises, il n'y a pas de répit. Dans un repos apparent, les synapses sont à 6000 tours d'angoisses. Ce qui est révélateur de cela, c'est que Antonin Artaud, qui était un intoxiqué aux ML, indique que ses textes sont "mal dits", comme s'ils avaient été écrits sous un stress permanent qui l'empêche d'apprécier la bonne finition de l'ouvrage. Or, cela est ridicule, les textes écrits par Artaud sont limpides (peut-être uniquement pour moi qui ai vécu le même calvaire). J'attribue cela au fait que Artaud se souvient que ses textes ont été rédigés avec une grande difficulté à se concentrer. S'étant affublé de sa difficulté à échafauder un discours, Artaud a peut-être ressassé mille fois son message de façon à toucher le fond de son intériorité par crainte qu'une légère erreur ne jette le discrédit sur l'ensemble. Cependant, le problème de concentration qui surgit avec la mise en écriture peut s'entendre à tous les détails de la vie quotidienne. Cela a été mon cas et c'est un vrai enfer dédoublé par un enfer de désespoir. J'ai pris mon mal en patience, et je suis en passe d'une rémission totale.

Voici l'extrait d'Artaud qui saisit cet état de confusion : "Ma pensée m’abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu’au fait extérieur de sa matérialisation dans les mots. Mots, formes de phrases, directions intérieures de la pensée, réactions simples de l’esprit, je suis à la poursuite constante de mon être intellectuel. Lors donc que je peux saisir une forme, si imparfaite soit-elle, je la fixe, dans la crainte de perdre toute la pensée. Je suis au-dessous de moi-même, je le sais, j’en souffre, mais j’y consens dans la peur de ne pas mourir tout à fait. Tout ceci qui est très mal dit risque d’introduire une redoutable équivoque dans votre jugement sur moi." Il faut rappeler que Artaud se portait pas trop mal avant ses troubles. Il ne se plaignait que d'une dépression quant il était jeune adulte. Il n'est pas né avec ces difficultés, elles sont apparues petit à petit. Quand l'intoxication gagne du terrain, il n'est pas possible de renverser la tendance. Le monde, que l'on maitrisait lorsqu'on était valide, se délite consciemment au rythme lent de la progression des ML. Cependant, on est capable de comparer sa maîtrise actuelle du monde face à celle que l'on possédait lorsqu'on était valide. Cela permet d'apprécier la confusion en cours relativement à ce référentiel passé.


[size=90]Je place ici un extrait de mon message de présentation afin de rappeler la distinction entre troubles cognitifs et troubles psychologiques :

    " 6) Dans l'épisode "Les ressorts du divan" de sa contre-histoire de la philosophie, Michel Onfray évoquait que Freud avait exclut les patients qui souffraient de confusion de la psychanalyse. En effet, dans "Entretien et psychanalyse : Sigmund Freud et la technique psychanalytique” par Bernard Dantier, Freud écrit : "Les psychoses, les états confusionnels, les mélancolies profondes — je dirais presque toxiques — ne ressortissent pas à la psychanalyse, du moins telle qu'on la pratique jusqu'ici". Le mot "Confusion" était certes bien là, mais surtout, Freud utilise le mot "Toxiques" comme si la personnalité de quelqu'un pouvait prendre la forme du diagnostique des maux dont le corps souffre. Freud était également neurologue ; quand il choisit les mots "Confusion" et "Toxiques", c'est également en connaissance du volet scientifique du cerveau. Les conclusions de Freud héritent donc de la double lecture scientifique et psychologique. J'ai l'impression que la psychanalyse enseignée à l'université est dans le déni des champs d'application définis par le praticien. Selon mon interprétation, la psychanalyse freudienne s'applique à une majorité de gens qui ont l'air plutôt normaux mais qui souffrent intérieurement de ne pas se dire des choses qui soient vraies à propos de l'historique de leur sexualité et à propos de l'éternelle échéance à la mort. La mort est certes présente pour les intoxiqués au mercure, mais l'échéance à la mort transcende également l'humanité depuis la nuit des temps. Pour un sujet normal et courant, le déni de l'échéance de la mort est répendu et cela le rend dépressif. C'est en cela qu'un sujet est éligible à la psychanalyse, et c'est acceptant le terme de sa vie que le sujet renoue avec l'art de jouir de la vie. Or, pour un patient qui souffre de confusion, de psychose et de mélancolie toxique tel qu'un intoxiqué aux métaux lourds, Freud précise bien que selon les premiers éléments d'une discipline naissante, ces symptômes semblent ne pas relever de la psychanalyse. Soixante-dix ans après la disparition de Freud, les témoignages de guérison par la chélation suggèrent que, conformément aux pressentis de Freud, ces symptômes ne relèvent définitivement pas du déni, et donc ni de la psychanalyse. En comparant les effets des herxheimer et les symptômes de confusions, de psychose et de mélancolie, je suis frappé par une certaine proximité. "
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Quand Artaud dit qu'il est à la poursuite de son être, qu'il y consent, qu'il ne meurt pas tout à fait, je le comprends ainsi : faute d'ambiances astrocytaires adéquates et par manque d'innervation suffisante suite à la faiblesse de la vague calcique, l'objet de l'attention effleure à peine le plafond nécessaire pour monter à la conscience. Les idées circulent bien de synapses en synapses, mais les régions cognitives ne s'allument pas suffisamment, l'idée demeure entre la pré-conscience et la conscience. Il faut se concentrer pour la fixer. Pour perdre sa pensée, il faut l'avoir possédée quelques instants auparavant. C'est pour cela que Artaud est à la poursuite de son être intellectuel, il cherche à se remémorer la pensée qui l'occupait à l'instant. C'est comme un rêve qui s'évanouit au réveil, et qu'on cherche à s'en remémorer parce qu'il nous transcendait quelques instants auparavant. Chaque idée, chaque ressenti qui défile fait l'effet d'un paradis perdu. Comme une âme qui se désincarne. Or, le simple fait que Artaud puisse écrire des phrases correctes démontre que son cerveau est pleinement opérationnel et qu'il tente de domestiquer son mal. C'est peut-être aussi un problème de rétention de la mémoire immédiate par le manque d'innervation adéquate. Ce n'est pas un problème de production de la pensée ; cependant, ces désordres donnent, à celui qui pense, l'illusion d'une défaillance au niveau de sa production de la pensée. Cela est très angoissant. Quand cela est permanent depuis des années, cela est particulièrement angoissant quant à son avenir, car on sait que l'on ne se souviendra pas de qui on a été. C'est "une mort qui n'est pas tout à fait" (Cela est différent d'Alzheimer où le patient ne s'exprime peu ou pas, et où, à terme, il ne semble plus s'apercevoir qu'il ne pense plus).

À la difficulté de penser, s'ajoute donc la mésestime de soi. Cela joue également un rôle psychologique aggravant dans la maladie, chaque erreur devient un moment douloureux, ce moment est d'autant plus cruel quand l'erreur surgit en public. Comme ces erreurs sont ressenties, Artaud met toute son énergie à les gommer, cela devient obsessionnel. Mais devant la répétition de ces moments, il consent qu'il est en-dessous de lui-même. Cependant, ces "en-dessous se soi-même" ne sont que provisoires. Par confrontation de la fréquence de sa lucidité hors des crises au vraisemblable de ses pleins moyens, on dirait qu'il ne doute pas de sa capacité intrinsèque à être aussi lucide que quelqu'un de valide.

Selon moi, ce serait donc les défaillances au niveau du réseau astrocytaire qui expliqueraient la raison pour laquelle les intoxiqués peuvent vivre leurs confusions en direct. Comme les neurones sont insensibles aux ions (donc aux ML), le réseau neural est intrinsèquement intact, il est certes placé dans un régime énergétique dégradé ou instable mais la conscience demeure opérationnelle. Comme le cerveau est doté de métacognition (c'est le jugement sur sa propre reflexion), il est capable d'analyser les anomalies de sa propre pensée. Avec les méfaits des ML, le cerveau s'aperçoit qu'il n'est plus capable d'apprendre. Il sait qu'il fait des erreurs anormales. L'extrait ci-dessus montre de façon éloquente qu'Artaud s'exprime, non avec sa pensée, mais plutôt avec sa métacognition.

Parfois, j'ai l'impression que l'humeur n'est que le reflet de l'ambiance astrocytaire. L'impuissance à trouver une ambiance astrocytaire adéquate aux circonstances me semble être un cofacteur des humeurs. C'est que la présence d'autrui est un questionnement que le cerveau peine à traiter avec souplesse. La présence ou le jugement d'autrui fait surgir à la conscience toute sa faiblesse et son impuissance intérieure.




[size=85]Édit 1oct19 : campagne de finition.[/size]

Sophocle

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Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:41

La majorité des gènes ne codent pas de protéines. Seuls 2% des gènes codent pour des protéines, mais le rôle de la majorité des gène est de réguler l'expression des gènes codants pour ajuster la production de protéines. Cependant, il faut réguler la régulation. Au niveau des gènes, cela se fait par l'épigénétique. Ainsi, les gènes vont être marqués de façon à s'exprimer ou à demeurer silencieux. D'un état à un autre, la cellule peut activer ou désactiver telle ou telle synergie de régulation.

L'Adn d'un chromosome est un brin dont les segments et les bases font l'objet d'un marquage. La science de ce marquage s'appèle donc l'épigénétique. Ce marquage permet de différentier les cellules les unes par rapport aux autres. La différentiation est une première régulation des gènes et non une disparition des gènes non utilisé. Certains marquages permettent ainsi d'établir si le segment d'Adn est transcriptible ou non-transcriptible. Les segments non-transcriptibles d'une cellule différentiée sont comme définitivement gelés, ils ne peuvent jamais être transcrits en Arn ou en protéine. Comme chaque cellule dispose d'une copie de tout l'Adn, les segments inutiles à la fonction de la cellule sont donc définitivement silencieux. Ex : toutes les cellules qui ne sont pas du foie ont les fonctions du foie qui sont gelées, idem pour les neurones et ainsi de suite. Cependant, quand le segment concerne la fonction de la cellule, L'Adn est alors potentiellement transcriptible. C'est alors qu'une marque définit s'il est actif ou inactif, et s'il est actif, il peut alors éventuellement s'exprimer. Quand il s'exprime, il est dit en action, sinon, quand il est en attente, il est dit au repos.

Un gène ne s'exprime pas n'importe quand. Pour les segments transcriptibles, les marques qui différentient l'activité de l'inactivité sont des groupes méthyls ou acéthyls qui se fixent sur le brin d'Adn et qui agissent par leur charges électrique +/-. Ces groupes vont se fixer sur le support de la bobine (une histone) d'un Adn et ils vont donc compacter ou décompacter le brin d'Adn comme un fil autour d'une bobine. Cela rend le brin d'Adn accessibles ou non-accessible à la machinerie de transcription. Les groupes méthyls compactent l'Adn, et les groupes acéthyls vont décompacter l'Adn comme un fil tendu. Quand l'Adn prend la forme d'un fil tendu, il est alors disponible pour être transcrit en protéine ou en Arn par la machinerie transcriptionnelle. Cela est vérifié par le deuxième chromosome X (donc chez la femme) qui est hypo-acéthylé à vie de façon à ce qu'il ne s'exprime jamais. De divisons en divisons, il demeure hypo-acéthylé. C'est le seul cas d'un chromosome entier qui demeure silencieux.

La transcription des zones transcriptibles sont donc activées ou désactivés par leur ouverture selon leur charges +/-, ou selon la méthylation ou acéthylation. Ces marques sont mobiles. Elles peuvent apparaître, disparaître, se multiplier, ainsi, les segments concernés par ces marques passent d'un état compact à une état tendu, c'est-à-dire d'un état silencieux à actif. La méthylation et l'acéthylation peuvent faire l'objet de campagnes d'application. La multi-méthylation replie l'adn et l'empêche donc d'être transcrit, alors que la multi-acéthylation déplie l'adn et permet sa transcription. Le marquage des segments par ces groupes n'est pas anarchique, il peut faire l'objet d'un gradient à l'intérieur d'une communauté de cellules semblables et voisines. Les cellules de la même catégorie s'organisent en société avec un gradient d'action. Chaque cellule connaît sa position et sa fonction par rapport à celle de sa voisine, elle connaît aussi ses fonctions générales dans le corps et ses fonctions particulières au sein du groupe social où elle réside. Le verrouillage de l'Adn permet donc d'établir des catégories de cellules par organes (foie, peau,...) mais le marquage épigénétique permet d'affiner des variants subtils à l'intérieur d'une catégorie, par ex, de façon à faire des gradients généraux (médulla, cortex,...), puis des gradients particuliers (épithélium). Deux cellules voisines et semblables ont donc les mêmes gènes transcriptibles, mais leur marquage épigénétique peut varier de façon à moduler l'expression des gènes transcriptibles. Cela donne une tonalité d'expression d'ensemble et particulière à chaque groupe de cellule ou à chaque cellule.

Avec le temps, le marquage de l'Adn se fait de façon à répondre à la routine de la cellule. Petit à petit, les multiples fonctions natives de la cellule qui ne sont pas sollicités deviennent silencieuses. Cela est le cas du gène P53 qui doit être fortement transcrit pour activer l'apoptose. Sans l'acéthylation de ce gène, la cellule peut être capable de nier le signal d'apotose. Elle présente donc un état précancéreux. Il faudra donc une campagne d'acéthyaltion pour réactiver P53. La méthylation et l'acéthylation sont des actions dynamiques. Il est possible de provoquer des campagnes d'acéthylation par un régime spécifique. Il est également possible de conforter la méthylation en continu en introduisant des aliments dans son régime alimentaire. C'est en faisant des rotations entre ces deux régimes qu'on permet aux cellules de réguler la régulation épigénétique.


    - Acéthylation :
    Pour réactiver les gènes, il suffit de pratiquer occasionnellement un régime cétonique. C'est ce régime qui permet de placer le corps dans les meilleurs conditions pour parer aux maladies de la longévité. L'acéthylation permet de réactiver des gènes devenus silencieux, dont le gène P53 qui est le gardien du génome. Le régime cétonique est une régime alimentaire totalement dépourvu de glucose. Ce régime protège les neurones survivants à Alzheimer et à Parkinson en activant la transcription de gènes en réponse aux dommages liés à l'oxydation. Au cours du régime cétonique (et également au cours du jeûne), les corps cétoniques, qui acéthyles l'Adn, sont multipliés par mille.

    - Méthylation :
    Voici une liste d'aliments qui aident à la méthylation de l'Adn et à la variation des histones.
    Folates (Vit B9), fruits, légumes à feuilles, céréales fortifiées.
    Vit. B2, B6, B9 : viandes et noix
    Methionine : poisson, noix
    Choline : œufs, lait, viandes
    Bétaine : épinards, betterave, blé
    Phytoestrogen : soja, légumes, céréales
    Sulforaphane : germes de brocoli
    Disulfure d'allyle : ail
    Curcumine :curcuma
    Épigallocatéchine gallate (EGCG) : thé vert
    Butyrate : fermentation de fibres végétales dans l'intestin
    Biotine : Jaune d'œuf, foie




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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Oncologie

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:41

Le cancer est une défaillance du processus d'auto-élimination (apoptose) d'une cellule. Des cancers peuvent apparaitre à partir d'une seule altération de l'Adn. Il peut également ne pas apparaitre en dépit de nombreuses mutations. Mais, plus il y a de mutations, plus la cellule conforte un terrain cancéreux. Une cellule mutée est capable de nier le signal d'apoptose, mais pour devenir cancéreuse, elle doit également présenter des anomalies pour arborer une multiplication anarchique. L'âge est prévalent dans la survenue d'un cancer. En général, les cancers sont en hausse jusqu'à 80 ans, puis ils sont en baisse après 80 ans. Le mode de vie module le développement des cancers. Les virus rétro-transcriptibles, les hormones, l'alcool, le tabac, l'alimentation et les inflammations chroniques confortent la survenue des cancers. Par exemple, les hormones permettent à la tumeur de survivre, elles provoquent la multiplication des cellules car elles agissent sur la transcription. Quant au tabagisme, il existe un décalage de 30 ans entre le risque de cancer et le tabagisme. L'inverse est vraie, le risque de cancer par le tabac retombe au plus bas après 30 ans d'arrêt. Les études épidémiologiques montrent que le mode de vie occidental conforte les cancers du sein ou de la prostate. Ces cancers sont en hausse en occident à partir des années 80. Or, l'Asie est épargnée. La différence parvient peut-être de l'alimentation car c'est les anti-oxydents qui préservent des cancers, ils opposent une résistance au développement des tumeurs (N-acethyl-cystéine, précurseurs du glutathion).

Le garde-fou du cancer est le gène P53. Ce gène est appelé le gardien du génome. C'est lui qui répare les brisures des brins d'Adn quand c'est possible, il peut également faire entrer la cellules en sénescence, c'est-à-dire en arrêt de la division cellulaire. Quand il est activé, P53 est également un suppresseur de tumeur. Cependant, l'hyper-activation de P53 provoque un vieillissement accéléré de la cellule par le raccourcissement des télomères. S'il y a une tumeur, c'est que P53 est muté. L'apoptose attendue par P53 est donc suspendue. P53 est muté dans 50% des tumeurs, cela est un des rares éléments communs dans tous les cancers. En effet, il n'y a pas deux cancers identiques. Dans une cellule tumorale, les chromosomes présentent des anomalies majeures. Les cellules saines ont une inhibition de contact, elles poussent jusqu'à saturation, or dans une cellule tumorale, la neutralisation par contact est inhibée. Dans une cellule tumorale, les chromosomes peuvent présenter de larges amputations, d'autres chromosomes sont raboutés deux à deux, voir trois à trois. Il peut également naître un nouveau chromosome par la fusion issue de lambeaux de chromosomes. De plus, l'épi-génétique des cellules tumorales peut également être totalement erratique. Cependant, en dépit de toute cette anarchie, la cellule tumorale survit et elle se multiplie. Un cancer peut être en gestation silencieuse pendant une décennie avant de coloniser l'ensemble du corps. Les prémisses des cancers peuvent se développer dans les couches épithéliales. Ensuite, les cellules cancéreuses rompent la lame basale et pénètrent les systèmes circulants par les capillaires. L'une des cellules cancéreuses ayant migré, elle provoque une tumeur qui se localise donc à distance du site de gestation. Sans éradication du site de gestation des cellules pré-cancéreuses, les tumeurs peuvent survenir à répétition et à tout endroit du corps. Cependant, il existe des méthodes naturelles pour résorber les cancers et les terrains pré-cancéreux. Cela peut se faire par le régime cétonique, cela a été déjà détaillé les messages précédents.



[size=85]Sources : Oncologie cellulaire et moléculaire, Hugues de Thé, Collège de France, Cancers.
Mise en rédaction à partir de prises de notes des cours jusqu'en 2017.[/size]

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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Les bactéries /9

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 10:42

Distinction d'un pathogène et faiblesse du SI
    On distingue les micro-organisme par rapport à la réaction du système immunitaire. Les micro-organismes commensaux sont des micro-organismes tolérés par le SI, ex: le microbiot ou candidat albicans. Les micro-organismes opportunistes sont des micro-orgnanismes commensaux qui deviennent pathogènes (dont candidat albicans) quand le SI est trop faible ou quand ils ont acquis un matériel génétique pathogène. Les micro-organismes endémiques sont des micro-organismes dont le SI opérationnel ne sait pas lutter contre, ex : paludisme, il vaut mieux ne pas croiser ces pathogènes.


[attachment=0]LeCalamarEtLaFourmi.jpg[/attachment]

Masquage, manipulation, et biofilm
    Avec l'évolution, les stratégies de colonisation de certains micro-organismes se sont raffinées de façon à retourner le système immunitaire (SI) contre son hôte. Ex : certaines bactéries sont intelligentes, elles parviennent à imiter les molécules de signalisation du SI de façon à le manipuler en augmentant la charge immunitaire pour créer une brèche dans les barrières des épithéliums. Puis, ces mêmes bactéries peuvent rendre le SI silencieux pour échapper à leur destruction et alors s'engouffrer dans la brèche ouverte précédemment. Ou encore, d'autres micro-organismes mutent rapidement au cours d'une infection, le SI est donc toujours en retard. En général, l'évolution fait que les micro-organismes ménagent leur hôte pour survivre. Cependant, ce qui permet la résurgence chronique des bactéries, c'est le biofilm. Certaines bactéries ont la capacité à former un écrin (le bioflim) dans lequel les bactéries sont protégées. Dans le cadre de la lutte contre les bactéries pathogènes, c'est bien la lutte contre les biofilm qui rend le déparasitage fastidieux.


Limite des Anti-Biotiques face à la chronicité [size=85](Commentaire perso : C'est un discours qui ressemble étrangement à celui de l'E-book du Forum Mélodie)[/size] REVUE GENERALE DE SANTE Smiley223
    Les anti-biotiques (AB) peuvent certes aider à frapper un grand coup contre les parasites, mais ils ne résolvent pas les problèmes de façon chronique car les AB sont inopérants sur les bioflim. Leur utilisation n'est donc pas adéquate pour les infections chroniques. De plus, les AB ont des effets chroniques sournois sur soi notamment sur le microbiot. Certaines personnes en sur-poids ont reçu jusqu'à 20 campagnes d'AB pendant leur enfance. Or chaque campagne modifie la flore intestinale qui fait entrer les intestins en inflammation. S'il n'y a pas d'urgence, autant les éviter. Les AB ont également des effets sur l'environnement, chaque prise augmente le résistôme. En 100 années d'usage croissant des anti-biotiques, les bactéries se sont transmises tous les codes Adn pour résister aux anti-biotiques. Elles devient donc toutes résistantes. À ce rythme, les anti-biotiques n'auront plus d'effet dans 100 ans. In fine, l'anti-biotique n'est qu'un cache-misère, on doit d'abord s'occuper du maintien de la bonne santé. Dans le cas d'un intoxiqué, le muguet est plutôt un problème du système immunitaire. Donc, les parasites délogés par les AB pourraient revenir à terme si le système immunitaire n'était pas rétabli. Comme d'habitude, afin de consolider la sortie de tout traitement d'attaque, il est préférable de commencer par s'installer dans le mode de vie adéquat pour empêcher le retour des parasites. Cela n'est pas suffisant, il faut également recoloniser les sites occupés par les bactéries pathogènes par des bactéries commensales. Les AB ne donc sont utiles qu'en cas de crise aiguë ou en prévention de Lyme par exemple.


Chaine de pathologies
    En dépit des nombreuses bactéries commensales qui ne sont pas du "soi" dans le système digestif, le SI n'est pas activé dans la lumière du tube digestif. En effet, le SI n'est volontairement pas activé car le mucus est un gel anti-infectieux qui fait la frontière entre la lumière du tube digestif où résident normalement les bactéries commensales et entre les tissus du soi défendus par le SI. Le mucus empêchent les bactéries commensales de coloniser les tissus. Cependant, le SI analyse le contenu du microbiot pour s'assurer qu'il n'existe pas de bactéries pathogènes dans le tube digestif. Mais à cause des métaux lourds, le système immunitaire s'affaiblit. De plus, les métaux lourds réduisent la capacité du pancréas à transcrire les acides aminés utiles pour la digestion. Une disbiose s'installe alors dans le tube digestif. Comme le SI est renforcé par le butyrate qui est lui-même fabriqué par le microbiot, un effet circulaire s'installe entre le SI et la flore intestinale. À cela s'ajoute que le foie est sur-sollicité par le nombre chronique de pathogènes. Le foie, qui filtre de nombreuses bactéries, est donc inflammé. À très long terme d'autres problèmes cycliques apparaissent : Disbiose -> PB insuline -> excès de lipides -> graisses -> foie gras -> cirrhose non-alcoolique -> stéatose -> foie défaillant -> intoxication -> disbiose -> ...


Niches, sucre, signalisation, ...
    La gorge est un reflet du système digestif. La bouche, dont la la langue en particulier, est un site privilégié pour les bactéries. Or le muguet buccal ne s'observe pas chez un sujet immuno-compétant, le muguet témoigne d'une réduction de l'efficacité du SI inné. Comme les bactéries s'alimentent en sucres, on pourrait imaginer un traitement par le régime cétogène qui tarit leur sources d'alimentation. Mais dans ce cas, les bactéries vont se placer en dormance dans leur biofilm. Dès que le contexte le permet, la dormance des bactéries se lève. Puis les bactéries se concertent sur leur nombre via des molécules de signalisation pour mettre un place un agenda d'expression afin de ne pas faire avorter leur processus de colonisation. Le seul moment sensible des bactéries, c'est la phase de division cellulaire lors de leur croissance car elles doivent absorber les nutriments disponibles dans l'environnement. Il est donc possible d'agir à ce moment-là. De plus, il faut tenir compte que les micro-orgnaismes colonisent facilement les niches non-occupées, et ils sont difficiles à déloger des niches une fois qu'ils les occupent. Cependant, les bactéries sont en compétition entre-elles, une prise de pro-biotiques permet donc d'occuper les sites et d'entraver les retour des bactéries pathogènes. Ainsi, peu à peu, on regagne durablement du terrain.


La cure anti-parasitaire est une synergie sur plusieurs fronts :
  1. Réguler le système immunitaire.
  2. Maintenir un stress continu contre les mauvaises bactéries en empêchant ce qui les conforte.
  3. Maintenir un stress continu contre les mauvaises bactéries en permettant ce qui les tue.
  4. S'alimenter en bonnes bactéries de façon à occuper les sites.


[size=85]Sources (passages en vert) : Microbiologie et maladies infectieuses Philippe Sansonetti, Collège de France.
Mise en rédaction à partir de prises de notes des cours jusqu'en 2017.[/size]


Mes réponses en juin 2020 à la synergie sur plusieurs fronts, cad après la série MOC (page 21)
  1. Traitement des 3 infrastructures, huile, eau, mitochondrie ; cad : jeûne, chélation, bains froids.
  2. Régime alimentaire sans sucre, ni blé, ni pain, ni pâtes, ni glaces, ... ; éviter produits laitiers (sauf beurre).
  3. Solubilisations et massages d'AMOC (dont HE).
  4. Aliments frais de la terre en salade et cuits : légumes (dont champignons) et viandes du marché, éviter les préparations industrielles.




Édit 12 juin 2020 (Commentaire rédigé après la série MOC, et pendant la crise du Coronovirus).
Coronavirus et Application du traitement contre les micro-organismes (édit 12 juin 2020)
  • J'ai relu ce post en juin 2020, et je m'amuse à constater que je n'ai réellement traité efficacement les micro-orgonismes qu'en novembre 2019 dans la série MOC (Page 21).
    Il m'a donc fallu deux ans pour trouver les actions efficaces, et donc, il m'a fallu deux ans pour me lancer dans les huiles essentielles.
    Les gestes à appliquer sont également long à roder (solubilisations, massages).
    En cas d'épidémie, il est donc utile de les avoir déjà appris pour être opérationnel le jour j.
    Au moment où j'écris ces lignes, à cause du Coronavirus, il règne une pétaudière nationale et médicale :
    Confinement, absence de traitement annoncé par l'hôpital (20000 décès à l'hôpital), polémiques médiatiques sur les traitements (chloroquine,...), récession économique,...
    La même histoire règnera lors du prochain virus.
    Quitte à survivre, ce n'est pas parce que les médecins annoncent qu'il n'existe pas de remède qu'il faut négliger les huiles essentielles.
    Les huiles essentielles, ça s'apprend comme le vélo, c'est un apprentissage pour la vie qui ne s'enseigne pas à l'école.
    Cependant, il me semble préférable pratiquer quelques campagnes préventives et périodes afin d'éliminer les MO non pathogènes mais chargés de ML de façon à ce qu'une campagne curative qui se déroule dans l'urgence se déroule sans effets secondaires.
    Sans ces campagnes préventives, il faudra ajouter des chélateurs lipophiles aux solubilisations d'urgence.
  • Cependant, les HE s'attaquent autant aux virus qu'aux bactéries, cela est utile pour traiter le virus et les bactéries opportunistes qui seraient fatales dans le cas du coronavirus.
  • Le jeûne suspend la machinerie de réplication, il est donc utile en temps d'épidémies.


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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Revue générale, suite, mises-à-jour, compléments

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 13:16

    Dans quelques posts suivants, je vais établir une petite suite à la revue générale commencée au début de la page 5.
    La revue de la page 5 a été rédigée en juin 2017, et elle était majoritairement établie à partir de prises notes des cours du Collège de France.
    Depuis 2017, de nouveaux cours ont eu lieu.
    Je vais donc poursuivre cette revue pour rendre conte des nouveautés tout en continuant à la compléter avec des recherches extérieures au Collège de France.
    Cette mixité donne du volume avec des exemples concrets.
    Il est bien beau de se plonger dans les études, mais il faut aussi des applications pratiques.
    Les cours des sciences du vivant du Collège de France sont magnifiques, mais ils sont très orientés pour un public de laboratoires expérimentaux.
    Or la devise du Collège de France est : "Qui enseigne tout".
    Il est certes difficile de tout enseigner, on ne peut donc pas reprocher au Collège de France de ne pas tout enseigner, il s'agit là d'une posture.
    Mais les cours n'enseignent pas vraiment comment un patient peut se sauver de pathologies chroniques alors que des solutions simples existent et que les traitements médicaux pour les maladies dégénératives ne sont que des caches-misères.
    Dans les cours du Collège de France, il y a certes des petites touches de naturopathie par-ci par-là, par ex sur le jeûne, mais elles sont au milieu de centaines d'heures de cours.
    De plus, elles sont sans applications.
    Je désespère qu'il manque une chaire de naturopathie en couplage avec les études sur les pathologies, cancers, alzheimer, parkingson...
    Y'a même de quoi faire des cours de littérature avec Artaud, Nerval, ou de peinture avec Van Gogh...
    Je sais bien que ce discours est plein de bonnes intentions ridicules. REVUE GENERALE DE SANTE Tedhingue2 REVUE GENERALE DE SANTE Tedhingue2 REVUE GENERALE DE SANTE Tedhingue2
    C'est pour cela que je poursuis cette revue générale. REVUE GENERALE DE SANTE Xsgrin REVUE GENERALE DE SANTE Xsgrin REVUE GENERALE DE SANTE Xsgrin



[list=0]Rappel des thèmes de la page 5 :
[*]Préambule
[*]le système immunitaire
[*]Longévité cérébrale
[*]Cognition
[*]Littérature
[*]Les astrocytes
[*]L'épigénétique
[*]Oncologie
[*]Les bactéries

Sujets de la page 13 :
[*]Épigénétique, environnement et biodiversité (2018-19), Éléments transposables (2017-18), Édith Heard, Collège de France,
[*]Pathologies neuro et psy, Alain prochiantz, Collège de France, 2018-19
[*]Mécanique de la morphogénèse, Thomas Lecuit, Collège de France 2017-19
[*]Wim Hof Alias "Iceman", la méthode.
[*]La folie chez Shakespeare.
[*]Essai d'Antonin Artaud sur Vincent Van Gogh
[*]Van Gogh, Edgar Poe, toute une époque intoxiquée...
[*]Éloquence de Vincent van Gogh[/list]

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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Épigénétique, éléments transposables, éléments répétés.

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 13:17

Je place ici une petite synthèse des cours d'É. Heard sur les éléments transposables en génétique, cours du Collège de France, 2017.
Ce post est la suite du post sur L'épigénétique (Page 5).
En préalable du post suivant, ce cours donne quelques notions sur la dynamique des modifications du génome par les éléments transposables.

Synthèse :
    Le génome est presque stable. Cependant, il existe une petite instabilité routinière par des éléments transposables. Ces éléments sautent dans le génome et ils se recopient. Ces éléments composent 45% du génome mais ils sont stables et (presque) neutres. La cellule contrôle ces éléments en les réprimants par de la méthylation (épigénétique). Quand le transposon saute, il se atterrit au voisinage d'un gène. Ainsi, il influe sur l'expression du gène. L'expression du gène peut être activée, désactivée, modifiée. Quand l'effet est bénéfique, la cellule ne réprime pas l'élément qui a sauté. Sinon, elle réprime.
    En contexte stressant (ex : sécheresse), la cellule va chercher à évoluer en réactivant les éléments transposés réprimés ou en augmentant la transposition. Il s'agit d'une finesse de réglages, la cellule conforte et consolide son potentiel d'expression et d'adaptation. Cependant, des maladies peuvent apparaitre quand les rythmes sont trop élevés.



[size=85]

(Copie de mes notes)
L'Adn ne change pas vraiment.
Le génome est +/- stable.
L'identité de la cellule dépend des gènes exprimés ou réprimés.
Les jumeaux sont presque identiques à la naissance, mais des différences génétiques et épigénétiques à 50 ans.
Les éléments transposables peuvent bouger le génome, et activer/désactiver la machinerie épigénétique.
Adn changé et expression changée : parasites ou protagonistes ?
Des éléments transposables fluides, d'autres des reliques, une régulation des éléments transposables.
Les reliques ont eu un rôle dans l'évolution, les parasites transposables sont contrôles et régulés.
Impact sur la stabilité, des stratégies de défense de la cellule avec l'épigénétique.
Une adaptation salvatrice à l'environnement mais des cas de maladies à cause de la transposition (cancers,...).
Transmission à la génération suivante, mais des cycles réversibles par des stress extérieurs (climat).
Reconnaissance par la cellule de l'activité de séquences d'adn, réponse : répression ou réactivation.
De multiples collages de transposons, multiplication, amplification.
Un impact souvent non-gênant.
Des éléments autonomes : auto-activation, mais des éléments transposable non-auto-activables.
2% de l'adn codant, 98% non-codant dont une partie régule l'expression des gènes codants.
La machinerie épigénétique est attirée pour contrôler le transposon.
Finesse de la régulation génique.
Les gènes sauteurs sont régulateurs du développement (ex: tâches sur le pelage).
Le LINE (long transposon) inhibe, il influence vers le silence (Hétérochromatine).
La transposant casse le double brin. Réparation.
Correction par une copie du 2ème brin sur le premier brin (lors de la division, donc pas dans le cerveau car peu de division)
De la mobilité sans expression.
Des phases d'expression et de répression au cours de l'évolution.
Un transposon est capable de faire exprimer un gène de façon pertinente.
Les effets avantageux sont sélectionnés.
Des effets à long terme.
Des stratégies de l'organisme pour réguler.
Des chocs géniques pour ré-activer qui active la répression.
l'adn et l'arn sont capables de reconnaître les éléments mobiles et de les réprimer.
La méthylation réprime l'expression du gène.
Les régions voisines du gènes sont les cibles des éléments mobiles : modification de l'expression du gène.
Le stress (sècheresse, ...) fait évoluer, adaptation, mais éviter trop de transformation.
Le stress réveille l'instabilité.
(45% du génome sont des éléments répétés et transposés, majoritairement stables et neutres)
[/size]

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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Pathologies neuro, Alain Prochiantz, Cdf 18-19.

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 13:17


Ce post fait suite au post sur la "La longévité cérébrale" de la revue de la page 5.
Il s'agit de cours du même professeur du Collège de France, Alain Prochiantz.
Titre du cours : Données récentes sur l'étiologie de quelques pathologies neurologiques et psychiatriques.
Le contenu de ce cours prolonge le post précédent.
Ce post n'est pas vraiment un résumé exhaustif de ce cours, ce ne sont que des notes choisies à partir desquelles je ferai un petit commentaire sur le Collège de France.

Bombe atomique à retardement
    Depuis de nombreuses années, Alain Prochiantz est l'auteur de nombreuses conférences au Collège de France qui décortiquent le développement du cerveau.
    Aussi perdue soit-elle dans le flux de centaines ou de milliers de conférences, cette récente série de conférence est une bombe à retardement doublée de séries de mines dérivantes.
    Déjà, il faut noter que cette série de conférences est la dernière série de cette chaire.
    Comme tout professeur qui a atteint un certain âge, Alain Prochiantz certes a pris sa retraite du Collège de France, mais il l'a prise à l'issue d'une série de conf. dans lesquelles il annonce les causes des maladies dégénératives.
    Selon les statuts du Collège de France, cette retraite était programmée au regard de l'âge du titulaire.
    Contrairement à Ernest Renan, il n'était donc pas possible de l'exclure d'une chaire attribuée à vie.
    Or, le contenu de ces conférences pointe la vacuité des pratiques médicales conventionnelles et, de plus, il égratigne quelques chaires du Collège de France.
    Par exemple, les chaires d'oncologie et d'épigénétique glosent abondamment sur les cancers et sur l'adn sans jamais aborder ni l'absence de lien entre l'adn et entre le cancer, et sans jamais aborder les causes des maladies dégénératives (dont le cancer).
    En dépit que les conférences sur l'adn et sur le cancer sont abondantes au Collège de France, Alain Prochiantz déclare dans cette dernière série de conf. que l'adn n'est pas lié au maladie dégénératives.
    De plus, il dresse la liste des causes majoritairement exogènes aux maladies dégénératives.
    Seule la mitochondrie serait une cause interne, mais sa réparation ne peut pas être obtenue autrement que par un mini-jeûne de trois jours et par des bains froids.
    Cette petite série de conférence est donc un coup de pied de l'âne dans le système.
    Alain Prochiantz n'aborde certes pas les remèdes, mais faute de réussite de la médecine conventionnelle, les résultats des médecines traditionnelles demeurent éclatantes et exclusives.
    Avec ces conférences, Alain Prochantz sera certes donc peut-être à la médecine conventionnelle ce que Ernest Renan a été à la religion d'état.
    Mais avec ces conférences, un malade peut désormais planifier le cap de ses traitements.


Causes et traitement des causes
    Dans ce cours, les causes des maladies dégénératives sont données :
    Métaux-lourds, pesticides, cem, environnement, mitochondrie.
    Mais il n'existe pas de gène.
    Pour traiter les maladies dégénératives, il faut éliminer les causes. REVUE GENERALE DE SANTE Icon8
    Tout mon topic tente d'éliminer les causes, chélations, exposition au froid, Pancha-karma, régime sans sucre, ...


Maladies chroniques et comorbidités
  • La dégénérescence est une maladie chronique.
    Et, la maladie chronique est l'étape préalable à la maladie dégénérescente.
    Mais Alzheimer peut s'installer sans symptômes.
    Quand les symptômes d'Alzheimer apparaissent, il est trop tard.
    Il faut donc traiter avant les symptômes.
    Mais il faut quand-même traiter les causes pour ne pas aggraver la situation.
    Et, la regénérescence du cerveau avance de quelques pour-cent par an.
  • Les maladies chroniques peuvent revêtir de nombreuses formes, diabète, obésité, hypertension, plaques coronariennes, ...
    Ces maladies chroniques provoquent des comorbidités en cas d'infection.






(Copies de mes notes brutes.)
Robustesse et instabilité dans le vivant.
    Chez les souris, les bébés qui ont fait l'objet d'un stress post-natal (ex : perdre leur mère) souffrent d'un manque de sociabilité lorsqu'elles sont adultes.
    Le stress post-natal a donc un effet durable sur l'individu adulte.
    Amour maternel : instabilité constructive du génome.
    On ne trouve pas de souris qui s'occupe peu ou mal de ses petits quand on les lui retire 3h par jour.
    (Aparté : C'est drôle, quand le cours porte sur des études comportementales des souris, on se croirait dans les fables de La Fontaine.)
    Il y a pas ou peu de neuro-génèse chez les individus qui ont subi un stress post-natal.
    Plus il y a du soin maternel, moins il y a de transposition dans le génome.
    Le soin change la rétro-inscription, le manque de soins baisse la méthylation des éléments mobiles (méthylation = répression de l'expression, à nuancer)
    Une sur-expression pour toujours.
    Les éléments mobiles vont modifier l'expression des gènes secondaires qui vont influencer les comportements.


Quelques facettes de l'instabilité génétique.
    Les anti-dépresseurs augmentent la neuro-génése, pas d'effet si la neuro-génèse était bloquée.
    Il faut 3 semaines pour constater les prémisses (le temps de la neuro-génèse).
    Le stress post-natal coupe la neuro-génèse.
    La neuro-génèse atténue le stress et permet la résilience.
    Les maladies psy sont précoces, autisme, ...
    Anomalies de la période critique (période où le neurone se programme avant de fixer ses fonctionnalités)
    Des mécanismes sensoriels pour des fonctions psychologiques.
    Si des gènes étaient activés (otx2) : compensation de la perte de la mère.
    Plus il y a de soin maternel, moins il y a de transposition: le soin baisse la rétro-inscription.
    Le manque de soin baisse la méthylation, il y a expression des éléments mobiles.
    Les maladies neuro-dégénratices sont tardives, Alzheimer...
    Le mozaïsisme des gènes est variabilité dans une fourchette adaptée.
    Point commun entre maladies psy et neuro : expression des éléments mobiles au-delà d'un seuil tolérable sur le plan physiologique.
    Physiologie : une variation faible sur une longue période peut poser des problèmes, ex : mort si la température monte ou baisse de 10% sur un mois.


Modèle de maladies neurologiques.
    La maladie psy : une forme d'adaptation.
    Parkingson , une pathologie qui se réveille, substance noire qui baisse, perte équilibre, endurance, curiosité.
    Un syndrome, étiologies variées, causes variées, rien à voir avec les symptômes, idem schizophrénie.
    maladies neurologiques : il n'existe pas de gène responsable de la maladie.
    Il existe des marqueurs de l'état pathologique.
    Un peu d'alcool : un effet bénéfique sur le vieillissement car c'est un solvant.


Le vieillissement dans les maladies neuro.
    Possibilité de ré-ouvrir les période critique des neurones : rétablissement des fonctions sociales.
    Le régime basses calories : l'hétéro-chromatine se défait moins vite (méthylation ?), moins d'éléments mobiles activés dans les organes périphériques (hors cerveau)
    Avec l'âge, l'hétéro-chromatine se défait, augmentation des pathologies,
    Régime basses calories : favorables aux organes périf, mais d'avantages au cerveau.
    Le cerveau est peu atteint par une sous-nutrition pas forte.
    Éléments transposables : forte évolutivité, mutation, stress, (approprié en période de changements)
    Les non-mutés meurent.
    45% du génome sont des transposons : un stress accumulé dans l'histoire.
    Révélation d'une phénotype qui existait déjà ou nouveau type sous-jacent.


Modèle de maladies psychiatriques
    SLA : formes sporadiques (non-héréditaires).
    Facteurs environnementaux aux maladies neuro-dégénératives: tabac, trop de sport, service militaire, trauma crânien, champs électro-magnétiques, pesticides, métaux-lourds.
    Nouveaux Suspects : dysfonction mythochondriale, stress oxydatif, exito-toxicité, inflammation, ...
    Le cerveau et les axone ont une consommation très élevée d'énergie ( : problèmes à la limite).
    Stress exitateur trop important, perte de nettoyage des protéines mal conformées
    Trop de mal conformation des protéines et perte de nettoyage des mal-conformation, accumulation.
    Sur-activité : problème sur les neurones-inhibiteurs, pb recyclage glutamate.
    Augmentation de la rétrotansposition forte dans le cas de la démence.
    (Extrait du passage sur Youtube)








Selon ces conférences, il n'existe pas gène qui cause les maladies dégénératives.
Mais le régime alimentaire régule l'expression des gènes.
sucres = baisse de l'expression des gènes.
sans sucre = hausse de l'expression des gènes.


Complément
    En rapport avec la méthylation, j'ajoute ici des précisions d'É. Heard (Collège de France) au cours du 13 novembre 2018.
    La méthylation bloque la transcription des éléments transposables : le gène maître n'est plus perturbé.
    Si non-méthylation : expression du transposon, perturbation du gène maître.
    La méthylation réprime le transposon, mais elle réprime aussi le gène.
    Le transposon non-méthylé exprime le gène.


Rappels et Synthèse : modification, méthylation, activation des gènes et troubles.
    Le comportement influe durablement sur le génome et sur l'expression des gènes.
    L'expression des gènes fait l'objet d'un raffinement très subtil.
    La méthylation réprime les gènes et les transposons, mais les transposons activent aussi judicieusement les gènes.
    Les transposons peuvent activer, désactiver ou perturber des gènes.
    Il n'y a donc pas de principe général sur les transposons (bons vs pas bons).
    Si la dose limite de transposons était dépassée, la méthylation va éviter la sur-expression des transposons.
    Cela protège de troubles liés aux transposons.
    mais le gène peut être désactivé en base, on ignore s'il allait s'exprimer s'il n'y avait pas de transposon.
    Il peut donc y avoir un trouble parce que le gène ne s'exprime pas suite à la méthylation du transposon.
    Troubles : anxiété, dépression, dégénérescence.
    Les maladies neuro et psy ont un point commun : nombre et expression des éléments transposés.
    Il n'existe pas un gène qui programme la dégénérescence.
    Le mozaïsisme des gènes est une variation dans une fourchette adaptée.
    La régime alimentaire basse-calories a des effets positifs sur les organes périphériques mais il est neutre sur le cerveau.
    Cela confirme que le jeûne hydrique n'a pas vraiment de vertus pour les maladies psy et neuro.



Autre sujet.
Remarque sur le Collège de France:
[list]Dans le 4ème cours ("Le vieillissement dans les maladies neuro"), les métaux-lourds sont pointés comme des responsables des maladies neuro-dégénratives.
Mais ils sont présentés comme un facteur troublant la chromatine et les gènes et non comme une cause directe au prorata de la concentration.
La présentation du cours n'évoque que des causes de pathologies gravées dans le marbre du génome.
Ces cours donnent (à tord) l'impression que les pathologies neuro seraient irréversibles.
Sans vraiment les évoquer, les thérapies géniques semblent être l'unique remède que voudrait promouvoir l'orateur.
Il n'y aucun mot sur la résorption de ces facteurs déclenchants, ni sur leurs degrés d'implication, ni sur leurs modes d'élimination, ni sur la réversibilité des symptômes.
L'orateur est cantonné aux causes ultra-techniques qui nécessitent de mobiliser la grosse cavalerie en matière d'ingénierie.
Le black-out des remèdes physiologiques concerne donc aussi le collège de france.
Il est donc très large et il semble concerner toute la sphère institutionnelle de santé.

La méthode Wim Hof a fait l'objet de publication scientifiques quant à ses résultats sur les maladies chroniques.
Elle est donc éligible pour qu'elle soit présentée au Collège de France.

Sophocle

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Date d'inscription : 25/07/2021

https://www.youtube.com/channel/UCCCkBIaXFt4Rd2XRpYEeA9g

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REVUE GENERALE DE SANTE Empty La méthode de Wim Hof, alias "Iceman".

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 13:17


Wim Hof est un athlète qui a publié une méthode pour renforcer significativement la condition physique.
Cette méthode a été mise a l'épreuve par l'entrainement de nombreuses personnes dont des patients de maladies chroniques.
Sa méthode est simple, et elle recèle d'un ordonnancement très judicieux :
  • bains glacés,
  • Hyper-respiration,
  • & méditation.


Les bains glacés vont faire circuler le sang.
    Cela se voit à la couleur de la peau, la peau devient rouge-écrevisse.
    REVUE GENERALE DE SANTE Smiley191
    Voir cette vidéo à 14:25 A Day With WIM HOF.
    La réponse du corps est d'activer très fortement la micro-circulation du sang pour rétablir rapidement la température physiologique.
    Les capillaires sont un organe en constante reconstruction.
    À force de répétitions de bains froids, les capillaires vont se muscler et se multiplier.
    Quand un organe est sollicité, il se renforce significativement.
    Par voie de conséquence, les tissus vont être abondamment oxygénés et désintoxiqués.
    Toute la palette physiologique va tirer des bénéfices de cette circulation du sang, système immunitaire, énergie, sommeil, récupération, ...
    C'est surtout le compartiment extra-cellulaire qui va bénéficier de cette méthode.
    Le compartiment intra-cellulaire devrait tirer profit à retardement et avec un gradient de force.
    Pour accentuer la profondeur des bénéfices jusqu'au compartiment intra-cellulaire, Wim Hof propose donc l'hyper-respiration.


Pour la Hyper-Respiration, il y a une petite vidéo explicative qui est parfaite :
    REVUE GENERALE DE SANTE Hqdefault
    Activer les sous-titres.
    L'hyper-respiration va sur-oxygénéer le sang.
    Selon la théorie, le sang devrait s'alcaliniser.
    La réponse physiologique serait de rapidement sortir les acides des cellules vers le sang pour retrouver l'équilibre très serré du pH.
    Le contenu de la cellule se désintoxique ainsi.
    Les éléments sortis seront ensuite drainés par les bains froids.
    Il faudrait donc faire l'hyper-respiration avant le bain froid.
    L'hyper-respiration semble pertinente pour la fameuse acidose de civilisation.
    Mais pour un intoxiqué aux ml, l'intra des cellules serait plutôt en alcalose.
    Je ne sais pas trop s'il n'y a pas une contre-indication avec les ml (j'ai un post un plus haut en cours sur le sujet).
    Elle semble compatible avec moi, mais j'y quand-même y aller en douceur.
    Il n'est pas mauvais de se débarrasser de ses acides même si ça n'a peut-être pas d'effet sur les ml.
    Mais, il est possible que les cellules équilibrent à retardement leur contenu, il y aurait peut-être une libération de ml - à voir.


Méditation
    Il me semble qu'il n'y a pas vraiment d'interaction physiologique directe avec les bains glacés et l'hyper-respiration.
    La relecture mentale des exercices permet de se préparer à des exercices difficiles de façon à faciliter leur bon déroulement.
    Moi, pour méditer, je passe par l'écrit.
    Je copie-colle donc ce qui est écrit sur la méditation depuis son site internet (trad. en ligne).
    Le troisième pilier de la méthode wim hof est le fondement des deux autres: l'exposition au froid et la respiration consciente exigent de la patience et du dévouement pour être parfaitement maîtrisées. Armé de concentration et de détermination, vous êtes prêt à explorer et à maîtriser votre propre corps et votre esprit.



Page des publications scientifiques : THE SCIENCE BEHIND THE WIM HOF METHOD
On peut lire que Wim Hof parvient à neutraliser le virus de la grippe par la pensée, épatant.
Je voudrais bien voir la tête du professeur de la chair de virusologie du Collège de France lorsqu'il tombera sur cet article.



[size=85]Je place, ci-après, sa méthode en détails (on trouve facilement tout ce qu'il faut savoir sur sa méthode).
Wim Hof a écrit: (traduction en ligne)
  • CHAPITRE 1 INTRODUCTION
  • CHAPITRE 2 POURQUOI LA METHODE WIM HOF?
    Qu'est-ce que la méthode Wim Hof?
    Pourquoi les gens devraient-ils le faire?
    Qui ne devrait PAS faire la méthode Wim Hof?
  • CHAPITRE 3 QUELLE EST EXACTEMENT LA MÉTHODE WIM HOF?
    Exercices de respiration
    Exposition au froid
    Esprit d'esprit / Engagement
    Qui peut bénéficier de la méthode Wim Hof?
    Affections atténuantes Atteindre une performance optimale
    Reconnexion avec la nature Preuve scientifique
  • CHAPITRE 4 INSTRUCTIONS POUR LA METHODE WIM HOF: CASSES
    Comment pratiquer la méthode Wim Hof Respiration
    Comment commencer avec une exposition au froid
    Averses de pluie
  • CHAPITRE 5 LA COMMUNAUTÉ DE LA MÉTHODE WIM HOF



  • CHAPITRE 1 INTRODUCTION
    C'est l'hiver, l'air est glacial et les lacs sont couverts de glace. La plupart des gens sont au chaud et au sec dans le confort de leur maison, mais un homme ne le fait pas. Au lieu de cela, il coupe à travers la glace pour pouvoir sauter dans l’eau glacée. Il n'est pas fou. Il est juste, "The Iceman".
    En grandissant, Wim Hof n'était que votre Hollandais moyen curieux. Il n'a pas passé beaucoup de temps dans le froid - en fait, il l'a détesté. Au lieu de cela, il a passé la majeure partie de son temps à poser de nombreuses grandes questions sur la vie. Parce qu'il n'a jamais eu de réponses satisfaisantes, il s'est souvent senti perdu et confus.
    À 17 ans, tout a changé. Par une froide journée d'hiver, il s'est immergé dans l'eau froide pour la première fois. «Je me sentais perdu» a-t-il déclaré. «Puis un jour, j'ai eu l'impression que l'eau froide m'appelait. J'ai regardé l'eau stagnante et j'ai su que je devais y aller. »Dans le froid, il a senti une connexion et tout a un peu plus de sens. Le reste est de l'histoire. Ses antécédents continuent de laisser des scientifiques en échec. Voici quelques-uns des exploits qu'il a accomplis:
    • Escalader le mont Everest après la «zone de la mort» (environ 7 500 mètres) sans rien porter d'autre que des shorts et des chaussures (2007)
    • Parachever un marathon complet à des températures proches de −20 ° C (−4 ° F) au-dessus du cercle polaire en Finlande. Hof a couru toute la course sans chemise et a terminé le marathon en 5 heures et 25 minutes (2009).
    • Prendre le plus long bain de glace jamais enregistré: 1 heure 53 minutes et 12 secondes, ce qui est un record du monde Guinness.
    Mais ses réalisations ne se limitent pas au froid; il a également couru un marathon dans le désert du Namib sans eau et la liste s'allonge encore et encore. Si tu penses, Wow, ce mec ressemble à une sorte de surhumain fou ou quelque chose! tu n'es pas seul. Pendant de nombreuses années, les scientifiques n’ont pas pu comprendre ce qui se passait dans l’esprit et dans le corps de The Iceman. Peut-être faisait-il partie d'une espèce di érente? Peut-être que son corps a fonctionné différemment de tous les autres? Ils l'ont qualifié de mystère scientifique et de mystère. Maintenant, après de nombreuses études, nous savons que Wim Hof n’est pas si unique. En fait, il est comme vous ou tout autre être humain. Sa vie n'a pas toujours été consumée par les courses de marathon et les records du monde. En 1995, sa femme s'est suicidée, le laissant seul avec quatre enfants. Hof était dévasté et, au milieu de son deuil et de son introspection, il retourna dans le froid et la nature pour obtenir des réponses. C'est à ce moment-là qu'il développa la technique - connue désormais sous le nom de «méthode Wim Hof» - davantage.
    La méthode Wim Hof (WHM) est accessible et conçue pour être utilisé par n'importe qui. Si Wim Hof est surhumain, sa méthode est un moyen d’enseigner aux autres à être aussi surhumains. La chose la plus impressionnante à propos de Iceman est sa capacité à apprendre aux autres à faire ce qu'ils pensaient impossible. Et c’est l’objet de la méthode Wim Hof: vous montrer comment dépasser vos limites et découvrir un nouveau terrain mental et physique. Sa méthode est utilisée par des personnes de tous les horizons - des athlètes professionnels aux travailleurs de l'entreprise, en passant par les personnes souffrant de diverses affections débilitantes. C'est comme si Superman disait: Voici comment vous fabriquez votre propre cape et une fois que vous l'avez mise, vous serez capable de faire des choses que vous n'auriez jamais imaginées auparavant. Mais au lieu d'une cape, nous avons une méthode - la méthode Wim Hof. Es-tu prêt?


  • CHAPITRE 2 POURQUOI LA METHODE WIM HOF?
    Il existe de nombreuses pratiques qui prétendent améliorer radicalement votre vie. Alors pourquoi choisir la méthode Wim Hof? Tout d'abord, parce que c'est complètement naturel et simple.
    Quelle est la méthode Wim Hof?
    Sur le papier, la méthode consiste simplement en une combinaison d'exercices de respiration, d'exposition au froid et de mentalité / engagement. Mais ceux-ci se combinent pour devenir plus que la somme de leurs parties. Les techniques de respiration vous permettent de pénétrer profondément dans votre nature intérieure. Les exercices ne prennent pas plus de 20 minutes, mais peuvent vous permettre de passer d’un état de stress à une relaxation en quelques minutes. Contrairement à la méditation, les exercices de respiration sont exigeants sur le plan physique, ce qui signifie que vous exercez beaucoup d'énergie tout en vous retrouvant dans un état de calme et de paix.
    L’exposition au froid est un moyen de puiser dans votre intérieur. Non seulement cela calme votre "esprit de singe", qui est souvent inquiétant face aux incertitudes de la vie, mais il déclenche une réponse saine au stress, permettant à votre corps de se soigner de l'intérieur.
    Les étirements et la méditation sont destinés à vous garder centrés, permettant à votre corps et à votre esprit de se réaligner afin que vous puissiez mener une vie équilibrée et épanouissante.
    Pourquoi les gens devraient le faire?
    Cette méthode est fondamentalement pour tout le monde qui veut surcharger leur force intérieure. C'est pour tous ceux qui veulent augmenter le sentiment de «se sentir en vie», améliorer leur bien-être général et se sentir plus centrés. La méthode Wim Hof présente de nombreux avantages. Et plus cette répandue méthode devient, plus nous nous rendons compte que cette méthode peut soulager de nombreux maux di érents, dont certains dont nous n’avons même jamais entendu parler! En bref, cette méthode peut vous aider à:
    • Augmentez votre énergie
    • Concentration et détermination accrues
    • Réduire les niveaux de stress
    • renouer avec la nature
    • Meilleur sommeil
    • Influencez votre système immunitaire
    • améliorer les performances sportives
    • devenir plus fort physiquement et mentalement
    • Créativité accrue
    Maintenant, vous pensez peut-être: «Cela semble trop beau pour être vrai!» Et vous avez partiellement raison. C'est assez spectaculaire. C'est pourquoi nous avons tout d'abord créé ce livre pour montrer aux gens comme vous à quel point c'est incroyable. Donc, si votre intellect remet tout cela en question, nous n’avons aucune réplique autre que «Essayez-le et voyez par vous-même». Wim dit toujours: «Le sentiment, c’est la compréhension».
    Qui ne devrait PAS faire la méthode Wim Hof?
    Autant que nous aimerions dire que cette méthode est pour tout le monde, ce n'est pas.
    Si vous pensez que cette méthode permet de guérir votre maladie, détrompez-vous. Si vous êtes à la recherche d'une pilule magique plutôt que de faire l'effort, alors ce n'est probablement pas un bon t. Cette méthode n'est pas pour ceux qui recherchent des raccourcis.
    La méthode Wim Hof ne convient pas aux femmes enceintes ou aux épileptiques. Les personnes ayant des problèmes de santé cardiovasculaire ou tout autre problème de santé (grave) devraient toujours consulter un médecin avant de commencer à utiliser la méthode Wim Hof


  • CHAPITRE 3 QUELLE EST EXACTEMENT LA MÉTHODE WIM HOF?
    La WHM repose sur trois piliers: les exercices de respiration, l'exposition au froid et l'état d'esprit / l'engagement.
    Exercices de respiration
    Les exercices de respiration ont de nombreux effets, à la fois mentaux et physiologiques. Avec les exercices de respiration WHM, votre corps consomme beaucoup d'oxygène dans un court laps de temps. Cela permet aux cellules de votre corps de produire plus d'ATP, qui sont les fournisseurs d'énergie de votre corps. Étant donné que l'oxygène joue un rôle vital dans la production d'énergie dans le corps, ces exercices respiratoires conduisent à des niveaux d'énergie globalement plus élevés.
    Cette pratique induira une réponse de stress positive. Cela signifie que votre corps passe en mode «Gt par jour», libérant de l'adrénaline et augmentant votre concentration. Induire un stresseur physique tout en restant calme et concentré en même temps vous apprend à être plus résilient dans d'autres circonstances stressantes. Les exercices de respiration induisent également une alcalose temporaire du sang (rendant votre sang plus alcalin) et augmentent le seuil de la douleur en retour.
    Sur le plan pratique, les exercices de respiration vous détendent, vous calment et vous centrent. Beaucoup de nos étudiants utilisent les exercices de respiration pour calmer leur esprit quand ils se sentent stressés. Les exercices peuvent vous aider à vous sentir plus éveillé le matin et à vous endormir la nuit.
    Exposition au froid
    Contrairement à ce que vos amis et votre famille peuvent penser, le froid peut être votre meilleur ami. Nous vivons aujourd'hui dans une société assez «confortable» par rapport à nos ancêtres. Quand nous avons chaud, nous allumons l’air. Lorsque nous avons froid, nous allumons le radiateur ou un chandail chaud. La vérité est que nous avons confondu «confortable» avec «sain».
    Une douche froide peut ne pas être confortable au début, mais elle est extrêmement saine pour le corps. S'immerger dans de l'eau froide provoque également une réaction de stress positive dans tout le corps - de la même manière que les exercices de respiration déjà décrits. Lorsque cela se produit, le corps commence à injecter des hormones «de bien-être» positives, tout en éclaircissant l'esprit, en augmentant la concentration et en vous donnant un regain d'énergie immédiat.
    En vous entraînant par le froid, vous entraînez votre système circulatoire. Lorsque ce système fonctionne correctement, le corps fonctionne simplement mieux car il est alimenté en permanence en oxygène et en énergie. Cela utilise essentiellement le système et augmente votre vitalité. Une réponse au stress induite positivement est également très saine pour vous. Cependant, comme une réponse au stress similaire à celle de fuir un lion est activée, il est également crucial d'avoir le bon état d'esprit.
    État d'esprit / engagement
    Comme n'importe quoi dans la vie, votre état d'esprit dicte votre expérience. Pour exprimer le Bouddha, «notre vie est la création de notre esprit». Shakespeare voulait dire quelque chose de similaire quand il dit: «Il n'y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le rend ainsi."
    Pourquoi citons-nous Shakespeare et le Bouddha? Pour vous assurer que vous comprenez l'importance de la mentalité. Avec une mauvaise attitude, cette technique ne fonctionnera tout simplement pas à son plein potentiel. Par exemple, si vous ne faites pas confiance à la méthode ou à vous-même, vous arrêterez tôt pendant vos douches froides avant de donner à votre corps une chance de faire ses merveilles. Cultiver un état d’esprit «fort» et positif est un élément essentiel de notre méthode. C'est pourquoi nous avons un pilier entier dédié à cela! Lorsque vous avez un état d'esprit positif et que vous êtes pleinement engagé, cela vous aidera à approfondir vos pratiques de respiration et d'exposition au froid. Et même mieux que cela, vous pourrez prendre cet état d’esprit et l’intégrer à votre vie quotidienne: aller au travail, régler des problèmes familiaux, etc. Rappelez-vous ce que Shakespeare a dit, «penser le rend comme tel». Ce pilier de la méthode Wim Hof peut vous aider à voir la vie sous un angle positif, quoi qu'il arrive.
    Qui peut bénéficier de la méthode Wim Hof?
    Les résultats positifs ne sont pas garantis, mais la méthode Wim Hof peut vous aider dans de nombreuses conditions différentes - les innombrables témoignages l'attestent. Certains parlent de «remèdes miracles» alors que d'autres surmontent simplement leur peur du froid ou améliorent leurs performances sportives. Cette méthode peut vous être bénéfique de trois manières principales: soigner votre corps, atteindre des performances optimales et vous reconnecter avec la nature.
    Soulagement des maux
    Beaucoup de gens trouvent que la méthode Wim Hof fonctionne bien en tant que complément (ou alternative) à la médecine moderne. Ce pourrait certainement être un moyen naturel de guérir d'une variété de conditions. La liste s'allonge et comprend notamment les suivantes:
    • Augmenter la tolérance à la douleur
    • réduire l'insomnie et permettre un meilleur sommeil
    • Soulager les symptômes de dépression, de fatigue et de douleur chronique
    • Casser les mauvaises habitudes telles que la toxicomanie et les dépendances
    • Accélération du processus de récupération des os brisés et autres maux.
    • Améliorer la circulation sanguine, conduisant à plus d'énergie
    • Transformer un système immunitaire faible en un puissant et en bonne santé
    • Surmonter la peur du froid et les comportements chroniques vis-à-vis d’une exposition au froid tels que
    vers "
    • réduire les niveaux de stress et d'anxiété
    Atteindre une performance optimale
    De nombreux athlètes, instructeurs et fanatiques de la santé utilisent cette méthode pour les avantages suivants:
    • Gagner plus d’énergie dans la vie, tout en performant / entraînant
    • amélioration de la concentration, de la concentration et de la créativité
    • Meilleurs temps de récupération
    • Sensibilisation et détermination accrues
    Reconnecter avec la nature
    La méthode Wim Hof vous aide à vous connecter avec votre propre vérité personnelle en ressentant et en expérimentant la vie réelle sans foi aveugle. Cela signifie que vous pouvez expérimenter de courtes périodes de bonheur complet, de confiance, de gratitude et d'amour. Vous pouvez vous sentir reconnecté avec la nature, vous pouvez vous sentir reconnecté avec vous-même et votre être intérieur. Nous ne promouvons aucune doctrine ou texte sacré - nous ne faisons que promouvoir l’AMOUR. Cette méthode vous montrera comment puiser dans votre propre intérieur et découvrir votre propre vraie nature, quelles que soient les croyances que vous avez déjà.
    Preuve scientifique
    Si vous êtes toujours sceptique à propos de cette méthode, nous ne vous en voulons pas. Les scientifiques étaient sceptiques pendant des décennies. Mais maintenant, avec l'aide de la science, nous savons que l'homme des glaces n'est pas une anomalie.
    En 2011, sous surveillance médicale, Wim a reçu une injection d'endotoxines induites et a démontré qu'il pouvait contrôler sa réponse immunitaire autonome. Il a également augmenté son taux de cortisol et abaissé la réponse immunitaire de son corps en utilisant sa technique naturelle de respiration et de méditation. Le système immunitaire fait partie du système nerveux autonome et, selon l'avis médical de l'époque, le système nerveux autonome ne pourrait pas être activement inactif.
    En 2013, Wim a formé douze autres personnes à faire de même. Les chercheurs Matthijs Kox et Peter Pickkers ont examiné pour voir si d’autres étaient également capable de renforcer leur système immunitaire et leur système nerveux autonome en appliquant la méthode de Wim Hof. Après seulement quatre jours de formation en personne, douze autres sujets de test ont été soumis à une observation scientifique pour mettre à l'essai la méthode Wim Hof. Les résultats sanguins du groupe formé par Wim Hof ont démontré sans équivoque que le système nerveux autonome et le système immunitaire peuvent être inactivés. Les résultats ont prouvé que Wim Hof n'est pas un super humain avec des gènes extraordinaires. Ses stagiaires ont pu accomplir le même exploit en contrôlant leur système nerveux autonome et le fait qu’ils n’aient besoin que de quatre jours de préparation a laissé les scientifiques dans un état d’étonnement et de crainte!
    Wim Hof est également mentionné dans un manuel universitaire dans un chapitre intitulé «Testing the Iceman», où ils utilisent son histoire comme étude de cas. À ce jour, de nombreuses études scientifiques sont en cours, alors que de nouvelles découvertes continuent à se dévoiler. Dans la dernière étude publiée par la Wayne State University, il était indiqué ce qui suit: «Ils suggèrent également la possibilité impérieuse que la GDL permette aux praticiens de développer un niveau de contrôle plus élevé sur les composants clés du système autonome, avec des implications pour les interventions de style de vie susceptibles d'améliorer syndrome clinique multiple. »Si vous souhaitez entrer dans le vif du sujet, veuillez trouver quelques liens utiles ici: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24799686 https://www.wimhofmethod.com /science


  • CHAPITRE 4 INSTRUCTIONS DÉTAILLÉES
    Avertissement - message important, veuillez lire attentivement:
    L'exercice de respiration a un effet profond et doit être pratiqué de la manière dont il est expliqué. Faites toujours l'exercice de respiration dans un environnement sûr (par exemple, assis sur un canapé) et sans force. Ne pratiquez jamais les exercices avant ou pendant la plongée, la conduite, la natation, le bain ou tout autre environnement / lieu où, en cas d'évanouissement, une blessure grave pourrait survenir. La respiration de Wim Hof peut provoquer des picotements et / ou des vertiges. Il y a une très petite chance de s'évanouir et de perdre conscience, si cela se produit, cela signifie que vous êtes allé trop loin. Faites un pas en arrière la prochaine fois.
    Comment faire la respiration de Wim Hof
    Étape 1: Soyez à l'aise
    Trouvez un endroit confortable pour faire vos exercices de respiration où vous ne serez pas dérangé. Moins il y a de distractions, mieux c'est. Vous pouvez modifier les positions tout au long de l'exercice. La manière de commencer n'a donc pas d'importance. Nous vous recommandons de commencer par vous asseoir ou vous allonger sur le dos. NE PAS effectuer ces exercices en conduisant ou en se levant!
    Étape 2: Faites 30 à 40 respirations (jusqu'à ce que vous vous sentiez chargé)
    Une fois que vous êtes à l'aise, vous pouvez commencer à inspirer et à expirer 30 fois. Le nombre de respirations nécessaires avant la rétention varie d'une personne à l'autre. 30 est une référence commune, mais il est préférable de faire tout ce qui est nécessaire pour se sentir léger ou fourmillement dans la tête et le corps. Respirez profondément à allure régulière, par la bouche ou par le nez. Lorsque vous inspirez, vous devriez sentir votre ventre se soulever et, lors de l’expiration, vous devriez sentir votre ventre s’effondrer. Lorsque vous expirez passivement, ne forcez pas l'air et ne vous retenez pas activement. Laissez simplement l'air s'échapper en relâchant votre torse et votre diaphragme. Plus vous êtes détendu, plus l'expiration est efficace. Vous pouvez avoir l’impression d’hyperventiler, mais vous gardez toujours le contrôle. Lorsque vous le faites, vous pouvez également ressentir des picotements ou une sensation de tête légère dans tout votre corps. Ceci est tout à fait normal, mais rappelez-vous que si vous commencez à vous sentir étourdi ou si vous êtes étourdi, vous devriez arrêter. La respiration devrait être lisse et circulaire. Ne vous arrêtez pas et ne commencez pas, laissez-le se dérouler naturellement, au rythme de votre rythme. Ensuite, quand vous êtes prêt ...
    Étape 3: retenez votre souffle
    Après 30 à 40 respirations profondes, expirez et retenez votre respiration aussi longtemps que vous le pouvez, sans force. Pendant la rétention, nous vous recommandons de fermer les yeux et de vous concentrer sur l'espace entre vos yeux. Évitez les pensées auto-analytiques, car les temps de rétention sont plus longs lorsque vous êtes dans le creux de la vague. Moins vous pensez ou craignez d'avoir besoin d'oxygène, plus vous irez en profondeur.
    N'oubliez pas de définir un chronomètre si vous souhaitez enregistrer vos résultats. Vous voudrez peut-être voir comment vous progresserez avec les rétentions respiratoires, si vous prévoyez de le faire régulièrement sur une période de temps donnée.
    Étape 4: Respirez et maintenez pendant 10-15 secondes
    Après la rétention, prenez une profonde inspiration et maintenez-la pendant 10 à 15 secondes supplémentaires (ou ce que vous sentez bien) avant d'exhaler.
    Étape 5: Répétez les étapes 1 à 4
    Répétez tout le processus pour trois autres tours. N'oubliez pas de marquer vos temps si vous souhaitez suivre vos progrès.
    Étape 6 (facultatif): Méditez après votre dernier cycle de respiration
    Après les respirations profondes, vous pouvez ensuite commencer votre pratique régulière de la méditation. Si vous êtes un débutant complet, commencez simplement par un couple de minutes en fermant les yeux, apportez votre conscience à votre souffle et en vous concentrant sur l'espace entre vos yeux.
    Au fil du temps, vous pourrez augmenter progressivement le temps que vous passerez en méditation après une respiration profonde, mais cinq minutes suffisent pour un débutant. Ces exercices de respiration peuvent vous apporter des sensations complètement nouvelles. Il est donc important de consacrer un peu de temps à rassembler vos pensées et à apaiser votre esprit par la suite.
    Comment commencer avec l'exposition au froid
    Douches froides
    Une fois que vous aurez pratiqué la WHM, votre relation avec la douche changera pour toujours. Vous n'avez pas besoin de commencer par prendre une longue douche froide. Commencez simplement par prendre une douche normale (chaude), mais terminez votre douche par 30 secondes de froid. Faites cela pendant une semaine. Après une semaine, augmentez la durée à une minute d’eau froide à la fin de chaque douche. Continuez à augmenter votre temps jusqu'à ce que vous puissiez prendre une douche froide pendant 10 minutes. C'est vrai, 10 minutes complètes d'exposition au froid. Une fois que vous atteignez ce niveau, vous allez vous sentir incroyable.
    Avant de vous plonger dans le froid, préparez-vous mentalement. Avez-vous déjà vu un haltérophile sérieux avant qu'il ne soulève de lourdes charges? Ils concentrent leur esprit sur la tâche à accomplir. Comme l'haltérophile, vous voulez être aussi concentré et calme que possible.
    Ensuite, entrez dans la douche froide. Restez détendu et faites de votre mieux pour ne pas vous crisper. Pour améliorer progressivement vos performances, recherchez le degré d’exposition au froid le plus élevé possible tout en maintenant un état de relaxation dans l’ensemble du corps. Ne forcez jamais.
    Une fois sorti de l'eau, observez les sensations que vous ressentez. Être à l'aise tout en ayant froid et en train de se réchauffer (lentement) est tout aussi essentiel que d'être à l'aise tout en résistant au froid. Votre corps peut continuer à trembler à mesure qu'il se rétablit, mais souvenez-vous de rester calme et d'avoir confiance en vous.


  • CHAPITRE 5
    LA COMMUNAUTÉ DE LA MÉTHODE WIM HOF
    La méthode Wim Hof attire des gens qui partagent beaucoup de qualités positives. Nos disciples nous inspirent toujours avec leurs histoires et leur capacité à surmonter les défis de la vie. Nous leur rappelons souvent que plus que la méthode, plus que Wim Hof lui-même, vous êtes le maître de votre propre destin. Cette méthode attire les gens qui pensent en dehors de la boîte. En devenant membre de cette communauté, vous constaterez que c'est une grande famille. La plupart des gens vont penser que vous êtes fous quand vous leur dites à quel point vous aimez prendre des douches froides. Votre conjoint peut ne pas aimer le fait que vous fassiez ces exercices de respiration tout en profitant de leur café du matin, mais ne vous inquiétez pas, la communauté WHM est là pour vous soutenir. Imaginez ce que vous pourriez accomplir si tout le monde autour de vous ne vous laissait jamais arrêter de fumer. Combien plus difficile voudriez-vous essayer? Combien de confiance auriez-vous? Eh bien, c'est ce que la communauté de WHM doit offrir. Un groupe de personnes partageant les mêmes idées, motivées et au grand cœur.
    Inner re est géré comme aucune autre entreprise. La plupart des entreprises ont un seul objectif: maximiser les avantages. La priorité avec Inner re est d'aider les gens. Plus la recherche est poussée, moins le monde est sceptique à l'égard de cette méthode et plus les gens peuvent en bénéficier. Les membres de notre communauté sont les ambassadeurs de la méthode Wim Hof, qui s’est répandue dans le monde entier. Notre communauté est remplie de guerriers. Chaque personne a son histoire inspirante à partager et nous espérons vraiment entendre votre histoire inspirante bientôt.
    Si vous êtes prêt à prendre en charge votre souffle, votre corps et votre vie, cliquez ici pour commencer.
    Plus d'études de cas et de témoignages: https://www.wimhofmethod.com/ testimonials
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Sophocle

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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Les motifs de Turing

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 13:18

Voici deux cours qui expliquent la morpho-génèse de certains tissus complexes.
Exemples : arbres pulmonaires, tapissage des villosités intestinales,....
Ces cours sont tirés de la chaire de Thomas Lecuit au Collège-de-France : Dynamiques du vivant, Instabilités spatiales et temporelles 1 et 2.
Il est très difficile de rapporter par écrit le contenu de ces cours car les schémas jouent un rôles déterminants dans le compréhension des principes.
Cette chaire est passionnante, on peut voir, entre-autre, comment les cellules s'organisent, se réarrangent, s'écoulent pour former des tissus.
Je ne rapporte ici que les passages sur les motifs de Turing, mais de nombreux autres thèmes sont également présentés.
Il existe un code mécano-chimique extra-cellulaire qui permet aux cellules de s'organiser entre-elles.


Motifs de Turing
    C'est Alan Turing (l'inventeur de l'ordinateur) qui a proposé un modèle simple pour certaines formes complexes du vivant.
    Ces dernières sont générées par des lois statistiques qui permettent une auto-organisation des cellules à longue distance.
    Exemple : les motifs du zèbre. REVUE GENERALE DE SANTE Bele REVUE GENERALE DE SANTE Bele REVUE GENERALE DE SANTE Bele
    [attachment=0]zebre.jpg[/attachment]
    Ce n'est pas une programmation génétique qui définit précisément la couleur de telle cellule, mais c'est une auto-organisation à longue distance entre cellules.
    L'auto-organisation est programmée, mais son application recèle de variabilités qui dépendent de facteurs intrinsectes, température, pression, concentrations,...
    L'auto-organisation est définie dans des plages de variations de la liberté et de la contrainte dont les limites sont serrées.
    Cela permet des structures plastiques tout en restant dans des gabarits pré-définis.
    (On peut voir une illustration chimique de motifs auto-organisés sur Youtube : )
    Réaction Belousov-Zhabotinsky : REVUE GENERALE DE SANTE Hqdefault

    Une fois la couleur de la cellule attribuée, la cellule fixe la couleur dans sa mémoire ; il n'y donc pas un programme génétique interne à la cellule.
    La loi de Turing est que l'activateur (ex : couleur noire chez le zèbre) induit son inhibiteur (couleur blanche) avec des variants entre activateurs et entre inhibiteurs.
    Les variants peuvent influer sur un délai (aspect temporel), un paramètre d'excitation locale et d'inhibition globale (aspect spatial).
    Il va donc y avoir des sacs et des ressacs d'activateurs et d'inhibiteurs paramétrables de façon à créer des variétés spatio-temporelles.
    Tapissage de points, de rayures, cercles, zig-zag, ....
    Les paramètres peuvent jouer sur l'activation, la diffusion, les seuils, les retardements, les gradients, les couplages, les désactivations, les orientations, désactivation lors de la rencontre de 2 activations (zig-zag), polarité, orientation...
    Il y a ainsi une variété infinie de motifs possibles tout en conservant des invariants à l'intérieur d'une même espèce.
    Cela permet l'identification entres individus (zèbres) et entre espèces (équidés).
    Pour l'intestin, ces motifs vont créer des agrégats (bourgeons) d'où pousseront les villosités.
    Pour le cerveau, les circonvolutions sont créées par les motifs de Turing, donc chaque individu a ses propres circonvolutions.
    Mais les sillons du cerveau sont paramétrés dans la cellule, ils sont donc commun à tous les individus d'une même espèce.



Le principe de l'activateur qui induit son inhibiteur n'est pas cantonné au développement des organes.
Il existe également chez l'adulte, exemple : le neurone active un neurone inhibiteur après son excitation.
On peut aisément imaginer que les ml vont perturber la physiologie des cellules (activation/désactivation) tout en restant des limites non-pathologiques.
Les ambiances cérébrales sont comme des motifs de pensées à la Turing.
Le gradient de concentration de ml va donc faire des décalages dans les paramètres d'expression des cellules : faim/pas faim/rassasié, ...
Les ml vont donc forcer les variations des cellules dans des fourchettes plus ou moins physiologiques selon la dose et tout en gardant la possibilité d'un retour à l'équilibre différé.
Voici donc une autre source de perturbations qui me semble envisageable pour expliquer des symptômes tels que le changement d’humeur.
Dans un individu sain, la sérénité désactive l'émotion. Mais chez un intoxiqué, on peut imaginer que la sérénité pourrait favoriser l'émotion à retardement par des jeux paramétriques liés aux principes des motifs de Turing.



Application. REVUE GENERALE DE SANTE Smiley252
Pour voir des motifs de Turing, il suffit de fermer les yeux et d’appuyer sur les yeux avec les doigts. Des motifs vont apparaître et disparaître.

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REVUE GENERALE DE SANTE Empty Shakespeare et la folie.

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 13:18


Le théâtre, c'est du faux qui dit du vrai. REVUE GENERALE DE SANTE Beret
Chez Shakespeare, les fous sont fameux, Lady Mc Beth, Ophélia, Hamlet, Lear & le fou du roi Lear.


  • Lady Mc Beth
      Lady Mc Beth est ambitieuse et elle a du sang sur les mains.
      Elle dit qu'elle n'aurait jamais cru que ses victimes avaient autant de sang en eux.
      Elle devient folle des actes qu'elle a commis en se lavant sans cesse les mains de tâches de sang invisibles mais indélébiles.
      Chez Shakespeare, l'invisible est indélébile.



  • Ophélia et Hamlet
      Ophélia devient complètement "toc toc" au cours de la pièce et elle meurt noyée.
      Souvent, un personnage qui meurt est une personnalité en impasse.
      Dans la pièce, Ophélia ne fait de tord à personne, mais elle prononce la phrase suivante :
      Ophélia à Hamlet : La beauté, monseigneur, peut-elle avoir une meilleure compagne que la vertu ?
      Hamlet à Ophélia : Dieu vous a donné un visage, et vous vous en faites un autre vous-même ; vous sautillez, vous trottinez, vous zézayez, vous affublez de sobriquets les créatures de Dieu, et vous donnez votre galanterie pour de l’ignorance. Allez ! je ne veux plus de cela : cela m’a rendu fou. *
      Cette phrase condamne le personnage d'Ophélia.
      La beauté est une façon dont on est vu.
      Ophélia va donc cheviller son intériorité (vertu) à la façon dont elle est vue par autrui.
      Elle n'est pas elle-même, ce sont les personnes qui la voient belle qui font son intériorité.
      Elle est donc folle sans l'être de façon visible.
      Elle va donc devenir vraiment folle, et elle va mourir par noyade, c'est-à-dire par métaphore de sa féminité.
      Il ne s'agit pas vraiment d'une critique de la femme, l'époque de Shakespeare est pleine de costumes.
      Les gens se prennent donc pour le rôle que la société leur a attribué, ex : l'habit fait le moine.
      Quant à Hamlet, ce qui le rend fou, ce sont les personnes de son entourage qui jouent à être leurs costumes et non à être soi-même dans un costume.
      Ce n'est pas une folie au sens propre, c'est une dénaturation de soi-même qui contamine toute une époque.




  • Le roi Lear
      Le roi Lear est un peu sénile, il s'emporte par la colère.
      Il n' y a pas de folie apparente, et il a de très nombreuses fulgurances.
      Il est la raison qui déraisonne.
      Dans le discours de Lear, aucune phrase, aucune tirade n'est folle, mais c'est le lien profond entre les tirades qui manque.
      Cependant, il reconnait simplement ses fautes : "Je vous ai fait du tord".
      En dépit de sa folie et contrairement à son époque, Lear ne nie pas ce qu'il est, il sait donc qui il est.
      Il est l'un des rares personnages chez Shakespeare qui disparait par sa belle mort.
      En dépit de sa folie, son personnage n'est donc pas une personnalité en impasse.




  • Le fou du roi Lear.
      Le fou du roi n'est pas fou.
      Il en porte le nom mais il ne l'est pas.
      Il est donc un miroir de ceux qui sont fous et qui n'en portent pas le nom.
      C'est le roi Lear qui est plutôt le fou qui ne porte pas le nom.
      En matière de vérités, le fou du roi est le seul à pouvoir tout dire en public.
      Or, Shakespeare dit tout, il ose tout dire, mais il passe par le faux qui dit vrai.
      Et, dans l'œuvre de Shakespeare, les anglais passent pour fous sans en porter le nom (voir la scène d'Hamlet avec le fossoyeur).
      Shakespeare est donc le fou des anglais fous.


    [size=85]* Dans toute son œuvre, Shakespeare ne prend jamais parti quant aux croyances, le spectateur est libre d'interpréter le texte à sa convenance.[/size]




Édit : Polémique !
[size=85]Il y a plusieurs versions à la traduction du vers : " I did her wrong".
Dans Le Roi Lear, aux éditions Humanis, voici une note qui propose une toute autre version de ce vers :
SCENE V
Une cour devant le palais d'Albanie.
Entrent LEAR, KENT, LE FOU.
LEAR, a Kent — Prenez les devants, et rendez-vous a Glocester avec cette lettre. N'informez ma fille de ce que vous pouvez savoir qu'autant qu'elle vous questionnera sur ma lettre. Si vous ne faites pas la plus grande diligence, j'y arriverai avant vous.
KENT — Je ne donnerai point, seigneur, que je n'aie remis votre lettre. (Il sort.)
LE FOU — Si la cervelle d'un homme était dans ses talons, ne courrait-elle pas risque de gagner des engelures ?
LEAR — Oui, mon enfant.
LE FOU — Alors tiens-toi en gaieté, je te conseille, car ton esprit n'ira pas en pantoutles.
LEAR — Ha, ha, ha !
LE FOU — Tu verras connne ton autre fille se conduira tendrement avec toi, car, bien qu'elle ressemble autant a celle-ci qu'une pomme sauvage à une reinette, cependant je puis dire ce que je puis dire.
LEAR — Qu'as-tu a dire, mon enfant ?
LE FOU — IL n'y aura pas dans ce cas-ci plus de différence de gout entre elles deux qu'entre une pomme sauvage et une pomme sauvage. Saurais-tu me dire pourquoi on a le nez au milieu du visage ?
LEAR — Non.
LE FOU — Eh ! vraiment, c'est pour qui il y ait un œil de chaque coté du nez, afin que ce qu'un homme ne peut pas flairer, il puisse le regarder.
LEAR — C'est moi qui l'ai mise dans son tort (16).
LE FOU — Peux-tu me dire comment une huitre fait son écaille ?
LEAR — Non.
LE FOU — Ni moi non plus, mais je te dirai pourquoi un limacon a une maison.
LEAR — Pourquoi, mon enfant ?
LE FOU — Eh bien ! c'est pour y mettre sa tête, et non pas pour l'abandonner à ses filles et laisser ses cornes sans abri.
note 16 : I did her wrong. Les commentateurs veulent comprendre ces mots dans le sens de "je lui ai fait tort", et supposent que Lear, en ce moment, songe a Cordélia ; mais rien dans le reste de la scène n'annonce que cette idée se présente à son esprit ; elle ne se retrouve même pas une seule fois ensuite, jusqu'au moment ou il se réunit à Cordélia : en ce moment, tout occupe de ce qui lui arrive personnellement, il est plus naturel que Lear s'accuse du tort qu'il a eu de tout donner à Gonerille, que de celui d'avoir tout retiré à Cordélia : cette pensée est même en rapport avec ce vient de lui dire, et si les paroles du fou ne servent pas à diriger les pensées de Lear, du moins peut-on supposer que, dans l'intention du poète, elles sont quelque fois destinées a les expliquer. Les sentiments et les projets qu'il va exprimer ensuite ne sont qu'une continuation naturelle de cette marche de ses idées ; le souvenir de Cordélia n'en serait qu'une interruption, et l'esprit de Lear n'a pas encore donné et ne donnera encore de quelque temps aucun indice du désordre que commencerait à annoncer une pareille incohérence. L'explication donnée par les commentateurs n'aurait qu'une présomption en sa faveur. Shakespeare aurait-il voulu, par ce mot jeté en passant, préparer les remords de Lear quand il retrouvera Cordélia ? Le reste de la scène ne rend pas la chose probable. Nous croyons donc donner à ces mots "I did her wrong", un nouveau sens : "c'est moi qui mise dans son tort."
Je trouve que cette note est convaincante. Mais, cette note ne détruit pas ma thèse, il y a un autre vers qui peut illustrer mon propos à propos de Lear : LEAR (à Cordélia) - Il faut que vous ayez de l’indulgence pour moi. — Je vous en prie, oubliez et pardonnez : je suis vieux et imbécile. Les différentes traductions éveillent l'interprétation du texte. Personnellement, je m'orienterai vers un anglais non linguiste pour entendre sa compréhension du texte. Mais, cela serait trop radical dans les mondanités des traducteurs. On se croirait dans les réclamations du jeux télévisé Interville avec Léon Zitrone .

Autre illustration de mon propos :
    Note dans la traduction de François-Victor hugo :
      (74) Après avoir vu cette scène merveilleuse où Lear retrouve définitivement sa fille, le lecteur sera sans doute curieux de connaître la scène qui y correspond dans le drame anonyme antérieur au drame de Shakespeare. La voici, fidèlement traduite :
      CORDELLA.— Oh ! bon vieux père, dis-moi ton chagrin. — J’y compatirai, si je ne puis y remédier.
      LEIR.— Ah ! chère enfant, chère fille ! je puis t’appeler ainsi, — car tu ressembles à une fille que j’avais.
      CORDELLA.— Est-ce que vous ne l’avez plus ? Quoi ! est-elle morte ?
      LEIR.— Non, à Dieu ne plaise ! mais je me la suis aliénée — par ma conduite dénaturée. — Ainsi j’ai perdu le titre de père, — et ou peut presque dire que je lui suis étranger.
      CORDELLA.— Votre titre subsiste toujours : car c’est chose reconnue de tout temps — qu’un homme peut faire ce qui lui plaît de son bien. — Mais n’avez-vous qu’une fille en tout ?

    "par ma conduite dénaturée" : Dans la version originale, voici encore un vers qui fait de Lear un homme qui reconnait ses fautes.
[/size]

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