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A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes

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A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:35


Avant d'exprimer mes commentaires sur le rapport de l'ANSES sur l'électro-sensibilité (mars 2018), voici mes notes du document principal.
Ces notes ne sont pas un résumé du rapport, je n'ai prélevé que les passages qui m'ont intéressé de façon large.
Mes notes portent donc un peu au-delà du thème des ml et mes commentaires à venir ne porteront pas nécessairement sur l'ensemble de ces notes.
Ce rapport comporte également deux annexes que je présente succinctement en fin de post mais auxquelles je n'ai pas pris de notes.


    Dans son rapport d'expertise collective, l'ANSES a écrit:
    [size=85]les passages en italiques sont des copiés-collés du document.[/size]
    • Page 57, 3.1.4.1 La découverte d’une cause a posteriori : l’E.H.S. comme « point d’arrivée »
        Si nous avons évoqué plus haut le contraste entre un « avant » et un « après » l’E.H.S., cette rupture n’est cependant pas toujours nette selon les personnes. Beaucoup d’entre elles ne se déclarent E.H.S. qu’après un long parcours de problèmes de santé inexpliqués et dont la prise en charge médicale n’a pas été jugée efficace. La découverte d’une possible intolérance aux champs électromagnétiques est alors l’aboutissement d’un long cheminement, marqué par de nombreuses consultations médicales, des traitements inefficaces, et un questionnement permanent sur les causes énigmatiques des symptômes présentés par la personne malade (cf. liste de symptômes évoqués dans le Tableau 3).
        Dans ce type de situation, la découverte de l’E.H.S. n’est donc pas immédiate, ni évidente. Elle est le fruit d’un travail de déduction, de recoupements d’indices, d’expériences personnelles accumulées. Elle résulte également de recherches et de lectures diverses sur le sujet qui fournissent d’abord une piste considérée comme plausible par les personnes, et qui finissent par emporter leur conviction sur le lien de causalité. Les différentes affaires évoquées dans la presse au sujet des antennes sont souvent l’occasion de prendre connaissance de l’E.H.S., de découvrir l’existence d’associations de personnes se déclarant E.H.S. et la littérature produite sur le sujet. Se reconnaître comme E.H.S. apparaît alors parfois, dans certains témoignages, comme un soulagement. C’est une sorte de point d’arrivée. Ce diagnostic ne fait certes pas disparaître les symptômes, mais d’une certaine manière, il peut mettre fin à une incertitude parfois devenue insupportable.

    • Page 65 : Belpomme et von Kliting ont refusé de répondre aux questions et d'être auditionnés.
    • Page 67 : une progression des symptômes dans le temps.
    • Page 73 : Enfin, les études récentes portant sur la période 2008-2013 semblent indiquer que le pourcentage de personnes se déclarant E.H.S. s’est stabilisé autour d’une valeur médiane de l’ordre de 5 %.
    • Page 73 : 3.6.1 Modalités d’installation de l’E.H.S.
        À l’issue de l’analyse du corpus de lettres de personnes se déclarant E.H.S., Y. Barthe a décrit deux modalités d’installation de l’E.H.S. (cf. § 3.1.4) :
        1) la découverte d’une cause a posteriori : l’E.H.S. comme « point d’arrivée » ;
        2) l’E.H.S. comme « point de départ ».
        La première de ces deux modalités, l’installation progressive de l’E.H.S., est soutenue par Dieudonné (2016) (cf. analyse de l’article au § 6.1.1.1). L’auteur a réalisé une analyse subjective (pas d’analyse phénoménologique, pas de questionnaire, il s’agit d’un traitement empirique) de 40 enregistrements de personnes se déclarant E.H.S. (n = 40, 11 hommes, moyenne d’âge = 51 ± 11 ans) ayant adapté leur mode de vie en conséquence (par exemple en ayant supprimé les appareils électriques dans leur logement). Les participants à l’étude ont été recrutés à l’aide d’avis publiés en France dans des groupes d’entraide en matière d’E.H.S. et dans d’autres réseaux concernés par les champs électromagnétiques. Les entretiens ont été effectués en des lieux choisis par les participants, à l’aide d’une méthode qualitative standardisée. L’auteur décrit une trajectoire cognitive spécifique et cohérente d’après lui, car elle se retrouve chez tous les participants :
          (1) apparition des maux,
          (2) pas d’explication ni de solution (médicales),
          (3) découverte de l’E.H.S.,
          (4) collecte d’informations au sujet de l’E.H.S.,
          (5) apparition implicite de la conviction,
          (6) expérimentations (réalisation de petites expériences sur soi),
          (7) l’E.H.S. propre au sujet est acceptée.

        D’après lui, il y a un travail de mise en cohérence de l’expérience qui caractérise l’E.H.S. Ainsi, l'évidence des liens entre les symptômes et l'environnement électromagnétique serait construite a posteriori (avec un temps de latence parfois très long), l’apparition des symptômes précèderait le lien fait par la personne d’une relation de cause à effet. D’après l’auteur, le fait que l'association entre les symptômes et l'environnement électromagnétique soit établie rétrospectivement indique que l’effet nocebo (cf. définition au § 7.7) ne constitue pas une explication satisfaisante. De plus, il considère qu’il est difficile de caractériser la symptomatologie des personnes se déclarant E.H.S., car d'après les déclarations faites à l'auteur, ce ne sont pas les propriétés des rayonnements qui déterminent l’apparition de certains symptômes. Comme il a été dit souvent à la personne qui faisait passer les entretiens « il y a autant de types de sensibilités que de personnes se déclarant E.H.S. » (Dieudonné 2016). De Graaff et Bröer (2012) ont réalisé une enquête qualitative aux Pays-Bas en 2008-2009 sur 18 personnes se déclarant E.H.S. Ils ont également conclu que l’auto-diagnostic de l’E.H.S. était un point d’arrivée, après un long parcours médical (de Graaff and Bröer 2012). Hagström et al. (2013) ont décrit une phase aigüe de l'E.H.S. au cours de laquelle les patients ont rapporté une augmentation du nombre de symptômes par rapport à la période antérieure. En fait, cette notion de phase aiguë a été introduite par les auteurs eux-mêmes dans le questionnaire adressé aux patients, pour tenir compte des pratiques de groupes d'aide, et, bien qu'ils aient interrogé les personnes sur les symptômes « persistant actuellement », ils ne disent rien sur ce qui permettrait de distinguer cette phase d’une phase chronique. L’analyse complète de l’article est faite au § 6.1.1.1.
        Cette notion de phase aigüe de l’E.H.S. qui, certes, est en accord avec plusieurs témoignages de personnes se déclarant E.H.S., demande à être mieux caractérisée.

    • Page 90 : 4.1.2 Les consultations médicales pour patients attribuant leurs troubles aux champs électromagnétiques
        Les personnes se déclarant E.H.S. recherchent, comme tous les patients, une prise en charge adaptée de la part des professionnels de santé et, notamment, une écoute, de l’empathie et de la compassion.
        D’après les témoignages rapportés au cours des auditions de médecins (voir liste dans le Tableau 1), la confrontation du médecin avec les patients souffrant de maladies que l’on peut regrouper sous le terme « médicalement inexpliquées » (syndrome fonctionnel sans physiopathologie communément acquise) est déroutante pour le soignant, et bien éloignée de sa formation. C’est le cas de la fibromyalgie pour le rhumatologue, du syndrome du côlon irritable pour le gastroentérologue, des acouphènes pour l'oto-rhino-laryngologiste, de la pelade décalvante totale pour le dermatologue, du syndrome de fatigue chronique pour l'interniste, du syndrome d'hyperventilation ou spasmophilie et des douleurs thoraciques non cardiaques pour les pneumologues et les cardiologues, des céphalées pour le neurologue, etc.
        « La difficulté de l’E.H.S., c’est qu’on a des gens qui arrivent déjà avec un diagnostic et les médecins sont dépourvus de moyens. D’habitude, les malades arrivent avec des symptômes, on leur fait des examens et on leur fait un diagnostic. Là, on ne sait pas quel examen faire pour confirmer le diagnostic. C’est déroutant ». Emilie Comte (médecin), 28.02.2014, Lyon (voir rapport (Ouillon 2014)).
        Dans cette configuration particulière, où le patient arrive le plus souvent avec son propre diagnostic déjà établi (ou « auto-diagnostic ») et n’attend qu’une confirmation du professionnel, le modèle fonctionnaliste de la relation médecin-malade se trouve modifié. Parallèlement, le médecin, qui a souvent un manque d’expérience et d’information sur le sujet, ne peut exclure ou affirmer le lien avec certitude (Berg-Beckhoff et al. 2010a) [voir aussi l’audition de Pr Cathébras].

    • Page 91 : 4.1.2.1 Les consultations des services de pathologie professionnelle et environnementale
        L’idée de permettre aux personnes se déclarant E.H.S. de consulter les centres de consultation de pathologies professionnelles et environnementales (CCPP) s’est concrétisée à la suite du Grenelle des ondes (2009) (voir § 4.2).
        Le groupe de travail a auditionné deux des médecins qui, dans le cadre des consultations des CCPP, sont connus pour prendre en charge des personnes se déclarant E.H.S. et / ou sensibles aux odeurs chimiques [auditions des Drs Dupas et Choucroun]. Ces auditions sont des témoignages de praticiens, sans exposé de données scientifiques. Un certain nombre d’hypothèses concernant l’origine de l’E.H.S. ont été discutées (voir § 7). Par exemple, le Dr Choucroun a soulevé la question de la composante infectieuse et des pathologies dentaires (sensibilité aux amalgames dentaires, etc.) qui pourraient jouer un rôle dans l’E.H.S. [voir audition Dr Choucroun].

    • Page 92 : 4.1.3 L’Académie nationale de médecine
        L’Académie nationale de médecine, par la voix de son président, a exprimé à deux reprises (en 2012 et 2014) sa position sur les effets sanitaires des radiofréquences. Dans chacune de ses communications81 et dans une « information », l’Académie mentionne que le seul effet biophysique avéré des radiofréquences est un effet thermique et qu’« aucun système sensoriel humain permettant de percevoir de tels champs dans cette gamme de fréquence et de puissance [émises par les antennes-relais] n’a été identifié » 82.
        S’agissant de l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques, l’Académie nationale de médecine reconnaît les souffrances des personnes se déclarant E.H.S., mais, se fondant notamment sur l’absence de lien de causalité avéré, elle a constamment réfuté toute relation entre l’électrohypersensibilité et une exposition aux champs électromagnétiques.

    • Page 200 : 7.1.2 Étude du stress oxydant chez les personnes se déclarant E.H.S.
        Le stress oxydant est une agression des molécules intra- ou extra-cellulaires, liée à la production d’espèces radicalaires autrement nommées radicaux libres166. Il existe de nombreuses pathologies associées à un stress oxydant chronique. L’hypothèse d’une relation entre l’exposition aux radiofréquences ou aux extrêmement basses fréquences et le déclenchement d’un stress oxydant est souvent avancée dans la littérature, qu’elle soit scientifique ou non. Cette hypothèse a justifié la réalisation d’un essai clinique thérapeutique à base d’anti-oxydants (vitamine C et E, sélénium) chez 16 personnes se déclarant E.H.S., mais les résultats n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique (Hillert et al. 2001). Très récemment, cette hypothèse a été à nouveau privilégiée par Pall, via la publication d’une série de revues de synthèse (Pall 2013, 2014). Ce chercheur s’est appuyé sur certaines publications pour postuler que l’évènement déclencheur de l’E.H.S. serait dû au fait que les champs électromagnétiques seraient capables de modifier la conformation des canaux ioniques voltagedépendants. Cette hypothèse de départ se base principalement sur des travaux de modélisation (Panagopoulos et al. 2000) :
        1. l’ouverture de ces canaux induirait une entrée d’ions calcium dans la cellule, ce qui activerait la synthèse de Monoxyde d’azote (NO) (hypothèse étayée par les travaux de (Pilla 2012)) ;
        2. la production de NO provoquerait l’apparition d’ions ONOO- (peroxynitrite), ce qui conduirait à la production de radicaux libres induisant un stress oxydant dans les cellules. L’ouverture de ces canaux ioniques voltage-dépendants a plusieurs conséquences ou effets, car ces protéines sont impliquées dans de nombreuses fonctions physiologiques. De plus, le cycle NO/ONOO- est au centre de plusieurs phénomènes : stress oxydant chronique, capacité réduite pour détoxifier, phénomènes auto-immuns et pro-inflammatoires chroniques, qui pourraient être impliqués dans certaines pathologies fonctionnelles. Ainsi, Pall pense que l’E.H.S. pourrait être expliquée par ce mécanisme d’action, même s’il reconnaît167 que, pour l’instant, aucune donnée scientifique ne permet d’étayer cette hypothèse.

    • Page 202 : Étude des concentrations en métaux lourds et autres polluants chez les personnes se déclarant E.H.S.
        Hypothèse 6 pour expliquer tout ou partie de la survenue de l’E.H.S. : une intoxication chimique (métaux lourds, etc.) ?
        L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’E.H.S. serait liée à une intoxication aux métaux lourds (éventuellement liée à la problématique des amalgames dentaires) ou à une capacité de détoxification réduite a été évoquée lors des auditions des associations Électrosensibles de France / Priartem et Zone blanche, ainsi que dans le courrier de Générations futures.
        ...
        7.1.3.2 Analyse des articles chez des personnes se déclarant E.H.S.
        - Intoxication aux métaux lourds
        Il existe peu d’études scientifiques sur le lien qui pourrait exister entre l’état d’une personne se déclarant E.H.S. et la présence d’éléments-traces métalliques (ETM)169 dans l’organisme. Une seule étude observationnelle s’est intéressée aux différences de concentrations en métaux lourds (cadmium, mercure et plomb) dans le sang entre une population se déclarant E.H.S. et la population générale (Ghezel-Ahmadi et al. 2010a) (cf. analyse détaillée au § 6.1.3). Les résultats n’ont pas montré de différence significative pour le plomb et le mercure entre les deux populations.
        ...
        En réponse à ces critiques, Ghezel-Ahmadi et al. (2010b) ont souligné que leur étude était la première à mesurer les concentrations de métaux lourds chez les personnes se déclarant E.H.S. « Nous tenons à remercier le Dr Costa et ses collègues pour la suggestion de considérer les interactions du système immunitaire avec les métaux lourds. En fait, nous avons réalisé une batterie de tests immunologiques chez les patients et ces données sont en cours d'analyse » (Ghezel-Ahmadi 2010b). À la connaissance du groupe de travail de l’Anses, ces résultats n’ont toujours pas été publiés au moment de la finalisation du présent rapport. Le résultat principal de cette étude concerne les concentrations de plomb, mercure et cadmium mesurées dans le sang, qui n’étaient pas significativement plus élevées chez les personnes se déclarant E.H.S. que chez les témoins.
        ...
        7.1.3.3 Conclusion
        Il n’existe actuellement aucune étude scientifique sur les concentrations tissulaires des métaux lourds et leur élimination urinaire chez les personnes se déclarant E.H.S. Les résultats de la seule étude analysée sur les concentrations sanguines en métaux lourds (Ghezel-Ahmadi et al., 2010a) ne sont pas suffisants pour conclure à une association (ou pas) entre une intoxication aux métaux lourds et la survenue de l’E.H.S.
        La réponse critique de Costa et al. (2010), ainsi que d’autres travaux comme ceux de Gardner et al. (2009), Miller et al. (1997) et (Johansson 2009) ouvrent de nouvelles pistes de recherche en proposant une orientation des études sur l’immunotoxicité des métaux lourds. L’étude de Hardell et al. (2008) soulève une autre hypothèse sur la relation qui pourrait exister entre l’exposition aux polluants organiques et la survenue de l’E.H.S., qui mériterait d’être investiguée.

    • Page 214 : 7.5.1 La barrière hémato-encéphalique (BHE)
        ...
        L’intégrité de cette barrière dépend en particulier de la température ; en effet, une augmentation de la température cérébrale de 1°C chez l’animal induit des altérations réversibles de la BHE, pointant l’importance du contrôle strict de celle-ci dans les études expérimentales visant à étudier les effets non thermiques des radiofréquences.

    • Page 225 : Métabolisme et débit sanguin cérébral
        En conclusion, les données actuelles (une seule étude) ne permettent pas de statuer quant à un quelconque dysfonctionnement du métabolisme ou du débit sanguin cérébral chez les personnes se déclarant E.H.S.

    • Page 234 et 240 : 7.6 Composantes psychiques
        ... En tout état de cause, aussi bien l’analyse des articles ci-dessus que les déclarations des médecins prenant en charge des personnes se déclarant E.H.S. suggèrent que les affections psychiatriques graves ne sont pas plus fréquentes chez ces personnes que dans la population générale.En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour dire que – dans l’E.H.S., comme dans beaucoup d’autres affections – il existe une composante psychique non négligeable. Celle-ci est caractérisée par une anxiété et / ou un état dépressif qui sont plus fréquents et plus intenses que dans les populations témoins, sans que l’on puisse dire actuellement si ces états sont la cause ou la conséquence de l’E.H.S.

    • Pages 241, 248 et 249 : 7.7 Effet nocebo
        Enfin, le fait que des adultes jeunes et sains aient attribué des symptômes et les difficultés rencontrées dans la réalisation d’une tâche de vigilance à une intervention expérimentale préalable (prise d’un comprimé placebo supposé sédatif ou exposition factice à des champs électromagnétiques), suggère que l’effet nocebo potentiellement impliqué dans l’E.H.S. pourrait être un effet indésirable inévitable du fonctionnement cognitivo-affectif, pouvant affecter toute personne, y compris les médecins, et pouvant être facilité par les inquiétudes sanitaires liées à la vie moderne.
        En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour affirmer qu’un effet nocebo notable intervient, chez de nombreuses personnes se déclarant E.H.S., dans le maintien des symptômes ressentis. Comme les autres effets nocebo décrits dans la littérature (cf. § 7.7.1 ci-dessus), cet effet n’est probablement que la conséquence indésirable, mais inévitable, d’un fonctionnement cognitivoaffectif normal. Il n’implique ni l’absence d’effet biologique de l’exposition aux champs électromagnétiques (même si ceux-ci n’ont pas été démontrés jusqu’à présent), ni l’existence de troubles psychiques.

    • Pages 258/259 : Autres données sur les traitements de l’E.H.S.
        Les principaux résultats ont été les suivants :
        • 154 personnes ont essayé plusieurs traitements de leurs symptômes, avec un nombre moyen de traitements de 5,4 par personne ;
        • d’après les personnes se déclarant E.H.S., les meilleurs traitements auraient été les changements diététiques (69,4 %), les suppléments nutritionnels (67,8 %), l’augmentation de l’exercice physique (61,4 %) et les traitements physiques du corps, à savoir le shiatsu (64,3 %), le recours à un rebouteux (63,0 %), la chiropraxie/naprapathie/ostéopathie (48,1 %) et la réflexologie (45,9 %) ;
        • d’après les personnes se déclarant E.H.S., les traitements les moins efficaces auraient été les psychothérapies (2,6 %) et le solarium (0,0 %). Les médicaments conventionnels ont été considérés inutiles (95,8 %) voire néfastes (4,2 %) pour traiter les symptômes de l’E.H.S.(48 patients les ont essayés) ;
        • à la question ouverte, 75,8 % des 119 sujets ont répondu que la réduction ou l’évitement des expositions aux champs électromagnétiques avaient contribué à une récupération partielle ou complète.






  • ANNEXE 1 : Auditions des personnalités extérieures
      Cette annexe est une retranscription du contenu des auditions de docteurs, de personnes politiques et d'associations.
      Le document principal traite le contenu scientifique de ces auditions.
      Cependant, je trouve que ce document est intéressant à lire pour une personne E.H.S. qui veut s'orienter vers un médecin ou une association.
      Avec ces retranscriptions, on sait si un médecin est pro-E.H.S. ou pro-psy.
      La retranscription semble ne pas avoir été caviardée car des médecins un peu trop psy se sont faits souffler dans les bronches par le groupe de recherche (p45/198 de l'annexe 1).
      C'est justement le médecin que j'ai consulté à l'Aphp et son collègue qui se sont fait souffler dans les bronches.
      Je n'avais pas lu ce rapport avant d'aller à l'Aphp.
      Or, le compte-rendu du médecin que j'ai consulté cite ce rapport, je l'ai donc lu.
      Et j'y trouve que ce médecin et son collègue se sont fait souffler dans les bronches. :crazy:
      En tout cas, ce passage veut montrer que le groupe de recherche se veut neutre sur la psy et que les retranscriptions semblent ne pas avoir été trop caviardées.


  • ANNEXE 2 : Réponses aux commentaires recueillis lors de la consultation publique
      Cette annexe est un rapport de ce qu'ont exprimé les personnes consultées.
      Le document principal a été amendé selon les remarques des personnes consultés.
      Les remarques pertinentes ont donc fait l'objet de réponses dans le document principal.


    info intéressante que j'ai lu dans ces documents mais que je ne sais pas retrouver :
    il me semble qu'un intervenant auditionné déclare que le nombre d'électro-sensibles s'élève à mille personnes.






[size=85]
Page internet où est publié ce rapport : https://www.anses.fr/fr/content/hypersensibilité-aux-ondes-électromagnétiques-amplifier-l’effort-de-recherche-et-adapter-la
(y'a peut-être un petit problème informatique d'accent qui fait buguer le lien automatique, pour aller à la page : copier-coller cette adresse dans le navigateur)
ANSES : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.[/size]

AP2011SA0150Ra.pdf
AP2011SA0150Ra-Anx1.pdf
AP2011SA0150Ra-Anx2.pdf



Changement de couleur du texte 23 août A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley252
    Je prévoie une série de posts à venir sur ce rapport.
    Je prévoie de commenter les commentaires sur les hypothèses dressées par l'Anses.




Sophocle

Messages : 444
Date d'inscription : 25/07/2021

https://www.youtube.com/channel/UCCCkBIaXFt4Rd2XRpYEeA9g

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A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty B) Rapport ANSES de l'E.H.S. : Commentaires

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:35


Suite aux notes du rapport de l'ANSES dans le post précédent, voici un petit commentaire.
Ce rapport est un volumineux dossier d'"experts" sur la question de l'électro-sensibilité.
C’est un document qui fait 800p, selon lequel plusieurs dizaines d’intervenants se sont réunis au cours de 29 réunions pleinières pendant quatre ans pour rendre un avis.

L’hypothèse des métaux-lourds est certes évoquée comme cause probable par le groupe de recherche mais la conclusion est suspendue parce que, selon les "experts", il n’y a pas de différence dans les analyses sanguines entre les personnes E.H.S. et les groupes témoins.
Je livre immédiatement l'éternelle remarque déterminante tant rabâchée par le Forum Mélodie :
On est donc en pleine erreur de diagnostique qui fausse les conclusions intermédiaires et finales.
Tout comme des mauvais outils font des mauvais ouvriers, les mauvais diagnostiques font de mauvais experts.
Cependant, je n'exclue pas qu'il est possible que les métaux-lourds ne soient pas les responsables uniques de l’électro-sensibilité.
Il existe peut-être d'autres causes à l'électro-sensibilité qu'il ne faut pas négliger et qui méritent le maintien de ce collège d'experts de façon à éliminer toute autre piste.

En dépit de l’éternel retour du diagnostique foireux des ml par la prise de sang, ce rapport est vraiment intéressant.
La psy, l'effet nocebo, la déroute des médecins, les statistiques, le débit sanguin, sont autant de thèmes qui traversent les E.H.S et qui se retrouvent remis correctement à leur place dans ce rapport officiel.
Un vrai travail scientifique en largeur et en profondeur a été réalisé.
Ce documents semble très favorable à l'égard des électro-sensibles : leur parole est totalement reconnue.
Sans donner de cause à l'E.H.S., les hypothèses psy sont formellement écartées des causes de l'E.H.S.
En dépit qu'elle n'a pas encore été trouvée, la piste biologique est fortement confortée dans le passage sur l'effet nocebo.

Sans préjugés, la littérature scientifique a été épluchée par de nombreux experts.
Dans ce rapport, des experts de tout bord expriment un avis sur les différentes pistes évoquées dans la littérature scientifique.
Un important travail de rapprochement avec les médecins de terrain a également été réalisé.
Les hypothèses de causes évoquées dans la littérature scientifique sont étudiées une par une par le groupe de recherche.
Chaque hypothèse est confrontée à l'ensemble des réflexions du groupe de recherche au regard de l'ensemble de la littérature, des auditions et des consultations.
On a donc un véritable travail très raffiné.
Pour la première fois, je lis enfin un document sur le sujet qui répond à quelque-chose qui s'apparente à une démarche cartésienne.
Il ne faut pas non-plus nier la possibilité que la future conclusion soit secrètement pré-constuite par avance.
À ce rapport, il ne manque plus que le sujet du diagnostique foireux par les ml soit abordé.
Ce thème est sous-entendu mais non tranché.
Pour voir de quel côté le billot va tomber, il faut encre attendre.
Avec la conférence au Collège-de-France par le Professeur Sanchez (voir post : Toxicité des M.L. selon le Collège de France - 1/2 - sources), le phénomène chauffe de nps de ml en nuage est un peu détaillé. Il est donc possible de supposer que l'E.H.S. parviendrait d'un nuage de nano-particules (NPS) de métaux-lourds magnéto-sensibles qui chaufferait en présence de champs magnétiques alternatifs (ou dits oscillants). La congruence des discours entre ce professeur et entre le vécu des E.H.S. est très séduisante - What Else ? A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Twixy
L'E.H.S. serait un symptôme d'une intoxication trop faible pour que les ml ne déclenchent pas de symptômes propres aux ml (œdème, inflammation).
En présence d'ondes, ce premier symptôme apparaît et puis, en hors ondes, il disparait.
L'état de la personne redevient tout-à-fait normale.
C'est quand l'intoxication devient plus intense que des symptômes permanents apparaîtraient (Céphalées, neurasthénie, ...).
L'E.H.S. est donc peut-être un tout premier symptôme d'une intoxication naissante aux ml.
Cependant, dans ce rapport, il est rapporté des cas de remissions sans qu'une intoxication forte apparaisse.
L'étape de la chélation n'est pas systématique, les traitements naturels (activation des émonctoires) peut être suffisante pour résorber le bourrelet de toxiques et/ou de toxines.
Comme l'ère de l'homme connecté avec les ondes est ressente, on a donc un explosion ressente de ce phénomène.
Cependant, il ne faut pas oublier que dans les années 80, le docteur Maschi traitait déjà des SEP en demandant à ses patients de s'éloigner des équipements électro-ménagers.
On a donc des symptômes progressifs en fonction de la progression de l'étendue des ondes.
Cela me montre encore une fois que des versants de la physiologie sont totalement ignorés par la médecine allopathique.

Le mot de "nuage" est explicitement cité par ce professeur du Collège-de-France.
D'ailleurs, n'est-il pas étonnant que le problème cognitif dû à l'E.H.S. soit appelé "le smog" par les électro-sensibles eux-mêmes ?
L'art d'attribuer des mots par une communauté a-t-il déjà été si pertinent à postériori ?
Si un mot gagne des individus un à un, c'est qu'il y a peut-être un échange de choses vraies.
Je digresse, je digresse, mais avec les métaux lourds, j'ai l'impression de baigner en pleine littérature.

Avec la chauffe des N.P.S. en nuage, on a au moins une forme de phénomène que je veux creuser.
Or, l'hyper-thermie se retrouve deux fois dans le rapport de l'ANSES :
  • Page 92, L'académie nationale de médecine rappelle que l'effet bio-physique des radiofréquences est un effet thermique.
  • Page 214, 1° de température en + suffirait à ouvrir la BHE chez des animaux.


Et, on y retrouve aussi un comportement par nuage :
  • Page 67 : Une progression des symptômes dans le temps,
  • Page 258/259 : Les traitements naturels (sport, shiatsu, ...) semblent efficaces.

Avec ces notes, il semble que le nuage progresse, évolue, se densifie, se dédensifie, ou disparaît comme il apparait.

En creux, il me semble donc que la piste de la sur-chauffe par un nuage de NPS de ml exposé aux champs se retrouve dans ce rapport.
Donc, les experts chauffent, ils sont tout prêt de la résolution.

Qu'il est doux de connaître la résolution d'une énigme que tant de scientifiques s'échinent à élucider avec tant d'ardeur. A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley90 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley90 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley90
J'ai quand-même un sacré doute que l'ANSES ose lever le secret de Polichinel à propos du diagnostique foireux par prise de sang.
Dans la presse, on peut bien voir que les centres anti-poison veillent au grain.
Cependant, à la page 202, on peut lire que le groupe d'experts s'intéresse à une intoxication tissulaire outre le diagnostique négatif du sang.
L'étude ne permet pas de conclure, mais la porte d'une intoxication tissulaire n'est pas fermée par le groupe d'experts...
Affaire à suivre.
Ça fait quand-même quarante ans que le diagnostique foireux par la prise de sang est connu des allemands.
Je demeure donc quand-même sur ma réserve quant à la possibilité de l'ANSES à révéler le pot-aux-roses.
Si les experts qui se penchent sur la question de l'E.H.S. débusquent le secret de polichinelle, les intoxiqués aux ml seront également reconnus.
Cependant, si cela était vrai, il n'est pas impossible que l'ANSES conclura à terme que les champs magnétiques chauffent à eux-seuls la B.H.E. :ouin: :ouin: :ouin:

Cependant, les choses se présentent de façon à ce que le billot puisse tomber d’un côté ou de l’autre.
La question de ce diagnostique est très épineuse.
Sans une volonté politique arbitraire, ce n’est pas une affaire qui se résout aisément.
Il me semble que l’Anses tâte peut-être le terrain en douceur pour laisser venir des initiatives soft de façon à éviter des guerres de tranchées ultérieures.
Avec ce rapport, les faux-négatifs du test sanguin sont placés indirectement sur la table.
La chose est présentée de façon à éviter de mettre les pieds dans le plat : il s’agirait d’une intox tissulaire et non sanguine.
Cela peut peut-être convenir aux centres anti-poison.
Les centres anti-poisons sont d'habitude assez récalcitrants...
This is the money time, wait and see.
Pour permettre la reconnaissance, on fera volontiers croire que les centres anti-poison ont toujours été de réels alliés de la partie.
N’est-ce pas ainsi que politiquement les choses s’arrangent ?
C’est malheureux, mais si on donne une porte de sortie honorable aux personnes qui bloquent, peut-être qu’elles vont laisser faire la marche des choses vers la résolution.



Suggestion perso pour les EHS sans intoxication - 23 août, A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley252
    (HORS RAPPORT)
    Des EHS demeurent EHS après une détox des ml par des iv.
    Cela milite donc pour une cause supplémentaire à l'EHS.
    Cependant, il me semble opportun de faire un diagnostique pendant une déshydratation.
    Pendant une déshydratation, l'intra va se déverser dans le sang.
    On peut donc lire le contenu de l'intra pendant une déshydratation.
    Des ions inattendus à très faible dose (à l'état de traces) peuvent révéler une intoxication lourde et profondément enfouie que le Dmps ne verrait pas.
    Si des ml sortaient pendant les déshydratations, je ferai une alternance de détox et de déshydratations.
    Si j'étais EHS et totalement désintoxiqué des ml, j'essayerai des séries de déshydratations pour traiter le problème de l'EHS.
    Je ferai également attention à l'eau de réhydratation, je prendrai de la Volvic ou de la Rouscouss pour leur faible minéralité.
    Il faut avoir d'abord désintoxiqué le corps avant les séries de déshydratations de façon à éviter les effets secondaires de la relocalisation des ML.




Édit, Poursuite de l'analyse de ce rapport à la page 19 : A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon2 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon2 C) ANSES 2018 - EHS. Promenade

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A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty C) ANSES 2018 - EHS. Promenade

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:40

    Je continue mes "Chélassos''.
    Si elles continuaient à être efficaces, je prévois plusieurs dizaines de chélassos.
    Le post précédent (bas de la page 18) continuera donc a être édité.
    Cependant, je suis installé dans une routine, les nouveautés vont se faire rares.
    Seules les nouvelles informations déterminantes méritent désormais de compléter ce précédent post.
    En attendant ces nombreuses séances, je vais écrire sur le rapport de l'Anses.



Je vais me promener dans le rapport de l'Anses sur l'EHS comme on se promène dans un dictionnaire.
C'est un document très intéressant qui recèle de nombreuses informations en tout genre.
En dépit que la conclusion de ce rapport n'apporte aucune solution à l'EHS, les recherches communiquées présentent un éventail tout azimuth.
On voit bien que l'Anses patauge dans le néant du tâtonnement.
Leurs hypothèses passent du trait de personnalité à l'effet cocktail en passant par les ml et les acouphènes.
Évidemment, ça passe à côté de l'intox chronique au ml indécelable au test sanguin...
Mais en dépit qu'ils soient à côté de la plaque concernant l'ehs, certains développements sont enrichissants.
C'est donc un document encyclopédique au voisinage avec l'ehs.

Dans ce rapport, aucun intervenant prétend détenir la solution.
Les intervenants de ce rapport affichent ostentatoirement qu'ils sont majoritairement dépourvus du moindre début de piste.
Je suis déjà convaincu que l'ehs est un symptôme d'une intoxication de nps de ml en nuage exposées à des champs oscillants.
Voir posts afférent sur le Collège de France - et suivant.
Par la suite j'appellerai cette hypothèse : l'hypothèse béta.
Je ne vais pas nier cela car ce serait lutter contre une logique mentale à laquelle je suis habitué depuis longtemps.
Scandant mon manque de neutralité, je vais donc examiner ce rapport sous ce regard-ci.
Mais je vais quand-même tenter d'examiner avec un œil neuf, je ferai au mieux.
Cependant, comme l'eau chauffe dans un micro-onde sans aucun ml, je vais examiner l'hypothèse que les champs magnétiques soient suffisants.
Par la suite, je vais appeler cette hypothèse : l'hypothèse alpha.
Cette hypothèse implique des conséquences qu'il faut frotter au regard de la cinétique des témoignages.
C'est une hypothèse qu'il aurait fallu creuser en premier et au regard de toute autre hypothèse.
Or, parmi ses nombreuses hypothèses, l'Anses ne l'évoque pas vraiment ; l'Anses ne fait que l'effleurer.
Ce manque de rigueur paraît comme une très forte anomalie méthodologique qui provoque légitiment le discrédit auprès des ehs.
Cela est maladroit, ça nourrit la théorie du complot.
Cependant, les ehs n'ont pas toujours été ehs : selon les témoignages majoritaires, ils sont tardivement tombés dans l'ehs au cours de leur vie.
De plus, certains d'entre-eux font l'objet d'une rémission.
Le symptôme d'ehs est certes très durable (plusieurs années, parfois plusieurs décennies) mais vraisemblablement transitoire.
L'explosion récente des ondes dans nos sociétés a peut-être réveillé le dragon qui dormait.
Les ml étaient gentiment présents dans l'organisme sans provoquer d'ehs tant qu'on vivait dans une société filaire.
Il ne faut pas négliger la progression de la mal-bouffe, du tabac, depuis ce dernières décennies...
Nous sommes donc très exposés aux métaux-lourds depuis peu, il y a donc une double progression qui trouble les cartes.
Tout ce qui contredit l'hypothèse alpha aurait dû être explicité par le rapport pour conserver la confiance des ehs.
La validation de hypothèse alpha doit nécessairement exclure la présence de toute trace de ml tout en tenant compte des limites des diagnostiques.
Les limites des diagnostiques devraient être une sujet de réflexion du prochain rapport.
Mon hypothèse béta suggère que l'ehs peut démarrer avec une toute petite intoxication, y compris indécelable au dmps.
Ce serait le nuage qui ferait apparaitre des propriétés exacerbées.
Cela serait suffisant pour déclencher des symptômes d'ehs en présence d'ondes oscillantes.

Je vais également rapporter des informations présentes dans ces documents qui n'ont pas nécessairement de lien direct avec l'ehs mais qui m'ont intéressé sur le plan naturopathique.
En dépit qu'ils ne sont pas nécessairement ehs, il me semble que les intoxiqués seraient concernés par quelques développement de ce rapport.

Au delà de la tentative de découvrir les causes de l'ehs, deux préoccupations transcendent le groupe de travail (GT)
  1. Rappeler que l'ehs ne soit pas un trouble psy.
  2. Déceler les faux-ehs.

Les hypothèses de l'Anses paraissent certes parfois farfelues, mais il me semble que ces préoccupations expliquent certaines de ces hypothèses.
De plus, pour prouver une unique hypothèse, il faut démontrer que toute autre hypothèse est fausse.
Il faut donc passer par ces étapes.
Ultérieurement, si l'hypothèse de l'intoxication chronique aux métaux-lourds était présentée par l'Anses, elle serait bien bordée par ce présent rapport.

Sommaire :




Glossaire - Cigles - Rappels
    Hypothèse Alpha : les ondes chauffent l'eau du corps.
    Hypothèse Béta : les nps de ml en nuage chauffent l'eau du corps en présence d'ondes oscillantes.
    GT : Groupe de Travail du rapport




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A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty D) ANSES, Annexe 1 - Auditions des personnalités extérieures

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:41


Ce document est une mine d'or.
Il faut creuser les filons mais il faut aussi déblayer beaucoup de matériaux.
Chaque intervenant est comme un géotrouve-tout dans son domaine.

Ce document présente une vingtaine d'auditions de personnalités de tout horizon, associations, praticiens, universitaires, politiques,...
Le contenu est parfois détaillé et souvent loin du sujet de l'ehs.
Mais, parfois, les auditions se recoupent à distance.
J'ai donc changé l'ordre des auditions pour faire apparaitre des recoupements dont certains sont très cocasses.
Selon le rapport, le contenu de ces auditions a été réinjecté dans le rapport d'expertise.
Il y a donc un retour d'expérience du GT sur le rapport d'expertise principal.

J'ai commencé à lire chaque audition, mais si je m'ennuyais, j'ai interrompu la lecture pour passer à l'audition suivante.
À minima, je commenterai chaque audition de façon succincte.
En italique : commentaires persos



  1. Dr Dupas - responsable de la consultation de pathologie professionnelle et environnementale du CHU - p12/198
    • SIOC et MCS (syndrome d’intolérance aux odeurs chimiques).
    • Sex ratio: femmes, 60% ; Hommes, 40%.
    • Piste ml
      Dr Dupas a écrit:En consultation, je vérifie d’abord que ce n’est pas une intoxication, j’élimine l’asthme, le sick
      building syndrome, le syndrome d’hyperventilation et l’attaque de panique. Le SIOC n’est ni une
      intoxication ni une allergie.
      La méthode d'analyse n'est pas précisée, prise de sang ?
      Voilà éventuellement l'exemple de l'erreur du test qui abouti à des certitudes médicales.
      Dr Dupas a écrit:Le traitement : Aucun traitement n’a fait la preuve de son efficacité.
      Étonnant ? A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley223 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley223 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley223
      On ne peut donc pas s'étonner que l'audition suivante (Pr Cathébras) théorise sur les maladies sans explications médicales...


  • Pr Cathébras. - p5/198
    • Somatisation, syndromes médicalement inexpliqués, anthropologie, lésions, troubles fonctionnels...
      waou, ça vole haut et sa présentation est dense, fouillée, généreuse, débordante de détails.
      Ce professeur fait une analyse théorique sur le système médical et sur d'autres considérations.
      En filigrane, il fait comprendre que tout le monde a tord, médecins, associations, ...
      Mais il n'y a pas de piste d'explication de l'ehs.
      C'est très théorique, je n'ai pas tout lu, ce n'est pas inintéressant mais y'a vraiment pas grand chose de concret.
      Pour ciseler, je dirai qu'il est un contemplationiste virtuose du naufrage de la modernité.

      A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley87 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley87 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Smiley87


  • Dr Pascale Choucroun (PC), CHU, Maladies environnementales - P15/198
    • Ce docteur a suivi le parcours au long cours de quelques dizaines d'ehs.
      Elle observe et elle fait des recoupements à longue distance. A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon13 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon13 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon13
      C'est sans doute l'audition la plus concrète et la plus crantée dans la réalité des ehs.

    • Ml, ehs, mcs,
      PC : il y a quelque chose qui est très fréquemment retrouvé, c’est des
      problématiques dentaires. Au début, je ne l’ai pas renseigné dans les questionnaires, parce que je
      n’y ai pas pensé, mais comme ça, c’est apparu spontanément donc, assez rapidement, je l’ai
      renseigné. Et c’est très, très fréquent. Quand je dis « problèmes dentaires », cela veut dire ou
      énormément de plombages, ou des pivots avec des pointes métalliques ou des implants, donc,
      c’est aussi métallique, ou simplement des inflammations, enfin, un mauvais état sanitaire de la
      bouche. Et ça, ça revient…, je dirais, sur les cas d’hypersensibilité avérée, je dirais bien trois fois
      sur quatre, on trouve ça. Il y a un autre fait que je n’ai pas continué d’explorer, parce que je me
      suis aperçu qu’il y avait un dosage qui n’était pas remboursé par la sécu et que c’était un petit peu
      cher pour les patients, : c’est moins systématique, c’est une problématique infectieuse immunitaire,
      je dirais, plutôt. J’ai l’impression que c’est une piste à explorer, qu’il pourrait y avoir des
      phénomènes auto-immuns par certains types d’infection ou alors, des virus latents à tropisme
      neuro qui pourraient induire une certaine hyperexcitabilité au niveau du système nerveux,
      A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon2Immunité. & Piste dentaire : trois cas sur quatre.
      PC : L’état dentaire par exemple dont je vous parlais tout à l’heure, je retrouve aussi cette problématique chez
      les patients souvent de MCS, de pathologie d’hypersensibilité aux odeurs. Il y a aussi une
      problématique infectieuse que je retrouve aussi chez ces patients-là.
    • Étude Cochin.
      Après le grenelle de l'environnement, le gouvernement a lancé une étude : l'étude Cochin.
      C'est une étude qu'on retrouve souvent, mais elle fait l'unanimité contre-elle.

      Groupe de Travail (GT) : D’accord. Il y a eu donc le PHRC qui était coordonné par l’hôpital Cochin qui était un essai de
      prise en charge par les consultations de pathologie professionnelle. Est-ce que vous y avez
      participé ?
      Pascale Choucroun (PC): Je n’y ai pas participé. Le CPP dont je fais partie y participe. Lorsque la question s’est posée,
      mon chef de service, logiquement, m’a demandé si je voulais être la référente de cette étude dans
      le service, mais l'équipe Cochin n’avait encore donné aucun protocole, j’ai dit que je ne
      m’engageais pas sans protocole. Et il y a eu par la suite une réunion avec les personnes qui
      étaient en charge de la mise en place de cette étude et je leur ai posé une question à laquelle ils
      n’avaient pas pu me répondre tout de suite, mais ils m’ont envoyé la réponse deux, trois semaines
      après, de savoir s’il allait être possible de croiser les données d’exposition, mesurées avec leur
      appareil en continu, avec la symptomatologie des patients qui elle, est recueillie sur une espèce de
      journal. Et la réponse était non donc, à partir de là, j’ai refusé d’être la référente, parce que je ne
      voyais pas trop… Enfin, si, cette étude a un intérêt, mais moi, la question qui est posée ne
      m’intéresse pas énormément, parce qu’en fait, il est clair que la question qui est posée, c’est : est-ce
      qu’une prise en charge thérapeutique basée sur l’hypothèse que cette symptomatologie est
      uniquement psychosomatique, aboutit à une amélioration ? Ce qui mérite d’être posée, mais
      disons que cet objectif ne m’intéressait pas énormément.
        Édit 3 nov 19 : Supercherie de l'étude cochin
        Le protocole de l'étude cochin est donc de relever les symptômes et les champs par l'ehs puis d'écarter le relevé des champs lors de l'analyse des données.
        Je comprends donc que les ehs refusent de participer à cette étude si les champs n'étaient pas relevés.
        Les champs n'intéressent absolument pas LBC.
        La demande de relevé des champs est un leurre pour accéder aux symptômes. c'est pas beau. No
        Pour une étude qui a été commandée par le grenelle des ondes, ça ne manque pas de toupet. A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon12 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon12 A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon12
        Le ministère de la santé, qui a commandé cette étude, devrait procéder à des sanctions envers LBC et Choudat.

      Les médecins de l'étude Cochin ont été auditionnés par l'Anses
      Y'aura un petit paragraphe croustillant à venir dans la prochaine audition.

    • Déclenchement.
      PC : On en vient au facteur déclencheur dont on parlait tout à l’heure, souvent, les patients n’ont
      pas forcément repéré un évènement déclencheur, un évènement inaugural, et il dit : « c’est à partir
      de cette date, j’ai commencé à devenir hypersensible », et c’est moi, dans mon interrogatoire qui
      vais rechercher ce qui s’est passé au moment de cette date pour que ça survienne alors que ça
      existait pas avant.
    • Les patients inscrits dans les associations sont difficiles à traiter.
    • Échauffement ?
      PC : Non, le DAS, pour moi, a un intérêt en termes de pathologies qui pourraient être liées à un
      phénomène d’échauffement, mais là, je ne crois pas du tout que l’hypersensibilité soit un
      phénomène d’échauffement. De toute façon, au niveau du champ auquel ils réagissent, il n’y a pas
      d’échauffement, ce n’est pas ça. Effectivement, le champ électrique me paraissait nettement plus
      pertinent pour l’EHS.
      Autre piste que je suggère : œdème, inflammation, - voir le post du Collège-de-France sur l'intoxication aux métaux-lourds (page 17 de ce topic).
    • De nombreux autre sujets sont abordés, c'est une audition à lire pour les personnes concernées.



  • Pr Dominique Choudat (DC) & Dr Lynda Bensefa-Colas (LBC).
      Voici les deux participants de l'étude Cochin.
      Ces deux médecins sont invités pour présenter l'étude dont le biais psychologisant a été unanimement critiquée.
      Mais le protocole de l'étude n'a pas été publié et les auteurs refusent de communiquer le contenu.
      L'étude Cochin a été demandée par le Grenelles des Ondes.
      Les ehs sont invités à s'exprimer sur les ondes et leurs symptômes, mais les analyses ne tiendront pas compte des ondes.

    • Voilà un très long discours de 16 pages dans lequel on n'y trouve absolument aucune information concrète.
      Tout le contenu de cette audition est soporifique. Sleep Sleep Sleep
      Comble du comble, on n'y apprend rien sur la psy.
      Par contre, cette étude semble irriter les ehs :

      Le deuxième point, et tu l’as évoqué, nous avons été très étonnés par le nombre et la virulence des attaques. Cela a été jusqu’à une menace de mort.
      Après les révélations du docteur Choucroun sur la supercherie de l'étude Cochin, je m'étonne que LBC s'étonne.
      Voici un autre exemple de déclaration :

      p36/198, DC & LBC a écrit:"DC : je pense qu’il est indispensable de rechercher des associations ou des pathologies qui pourraient expliquer des symptômes.
      LBC : Et les traiter.
      Waou, tant de bonne volonté fait vraiment chaud au cœur.
      Mais, comme dit Blaise Pascal : "qui veut faire l'ange fait la bête..."
      Cependant, contrairement à ce qui est annoncé, les associations ne pas recherchées.
      On connait cela par le docteur Choucroun qui a été contacté par ces deux médecins pour donner une façade sérieuse à leur étude.
      Le docteur Choucroun a reçu le protocole et elle a refusé d'y participer. - voir son audition.

    • Cerise sur la gâteau, voici la conclusion de l'audition :
      GT (Groupe de Travail) : Mais vous ne trouvez pas que c’est déjà une prise de position, ça ? Que vous n’êtes plus scientifique là ?
      DC : Mais Si ! Je vais revenir sur ce point. Mais il y a certains sujets qui, peut-être, à force
      d’entendre ce message d’absence de lien causal, commencent à réfléchir. Je ne dis pas qu’on va
      convaincre tout le monde, mais il y a peut-être certains sujets qui vont changer d’opinion. Vous me
      dites que je ne suis pas scientifique en disant cela. Prouvez-moi le contraire !
      GT : Quand vous voulez !
      C'est un euphémisme pour faire passer ces deux médecins pour des charlatans.
      Pour faire avancer le schmilblick, la publication de cet affront n'était pas nécessaire.
      L'Anses semble être en pleine opération de communication pour regagner la confiance des associations d'ehs échaudés par l'étude Cochin.
      Je trouve cette démarche un peu louche. A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon12 - Qui se justifie s'accuse.
      Mais en l'attende de l'élucidation de l'ehs par l'Anses, cette démarche semble justifiée pour conserver la confiance des ehs.

    • Par ailleurs, j'ai été reçu par LBC à l'APHP. - voir post afférent.
      LBC cite le rapport de l'Anses dans son compte-rendu de la consultation.
      C'est grâce au compte-rendu de la consultation que je me suis intéressé à ce rapport de l'Anses.
      Il faut vraiment qu'elle soit tarte pour qu'elle cite un rapport dans lequel elle se fait souffler dans les bronches.
      C'est-à-dire qu'elle fournit la hache avec laquelle elle se fait décapiter.
      Un pied nickelé n'aurait pas mieux su faire.
      Lors de ma consultation, LBC m'a expliqué que le effets bénéfiques du désempoisonnement était une illusion psychologique.
      Elle était outrée par les effets de rétablissement de la tension par les bains froids.
      LBC est donc vraiment branché psy à 100% - les ondes, ça ne l'intéresse pas.
      Le réel ne l'intéresse pas, donc elle le nie. Pour un psy, c'est comble.
      A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Suri A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Suri A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Suri


    • Le contenu de l'audition révèle quel questionnaire a été utilisé pour l'étude Cochin : il s'agit du MINI 500.
      C'est un questionnaire avec des points :
      Ça me rappelle les magasines d'été du genre Marie-Claire :
      - Si vous avez une majorité de réponses A, vous êtes plutôt choux-croute, si réponses B, vous êtes plutôt crème-caramel...

      Dans les instruction générales du test, il y a écrit:Le M.I.N.I. (DSM-IV) est un entretien diagnostique structuré,
      d’une durée de passation brève, explorant de façon standardisée, les principaux Troubles psychiatriques de l’Axe I du DSM-IV.
      Au hasard des questions, il est demandé si le patient a peur de la mort.
      Je rappelle que, dans l'histoire de toute la littérature au sens large du terme, l'unique homme à regarder la mort en face est Hamlet.
      Autre exemple : "Avez-vous déjà fait une tentative de suicide ?"
      Un tel sujet impose d’attendre que le patient se livre devant un psy de façon à lui montrer qu’il est une finalité et non un moyen.
      Une telle question posée par écrit dans un questionnaire reproduit le schéma qui a poussé le patient à passer à l’acte.
      En dépit de mon scepticisme sur la psy, je suis écœuré à l’idée qu’une personne soit soumise à une telle déshumanisation.
      L’industrialisation de la psy rend chaque psy pathologiquement grégaire.
      A terme, la psy s’étouffera sur elle-même par le traitement par lot qu’elle met en place par ses propres soins.


  • Dr Christine Mirabel-Saron (CMS), psychiatre
    • Extrait.
      GT : En conclusion, ces trois études ne démontrent pas que les personnes électrohypersensibles
      soient particulièrement anxieuses.
      CMS : Elles ne sont ni particulièrement anxieuses, ni particulièrement déprimées. Elles le sont un
      peu, mais pas plus que cela, tout du moins d’après la moyenne et l’écart-type. Il me semble que
      l’ensemble des scores n’est disponible que pour une seule des trois études, et il y apparaît
      qu’aucun patient n’est en état de dépression caractérisée. Cela rejoint d’ailleurs l’idée exprimée
      dans d’autres articles.
      Ce discours contredit certes l'étude Cochin mais il fait pas vraiment avancer le schmilblick sur le sujet de l'ehs.
      Cette audition montre la volonté de l'Anses de ne pas donner de crédit à la piste psy suite à l'audition nécessaire des participants à l'étude Cochin.


  • Dc Bernard Rosa (BR) et Dc Philippe Tournessac (PT)
      Ostéopathie, massage, dermatites, talonnement...
      C'est un discours très long et très intéressant, mais il y a peu d'éléments concrets sur l'ehs.
      Ça fait parti des médecines où le praticien débloque quelque chose chez le patient.
      Ex : par de la palpation, il peut débloquer le symptôme natif caché sous des symptômes lointains de façon à faire un diagnostique.
      Il peut même débloquer la guérison chez le patient.
      C'est évidemment très subjectif et difficile à reproduire.
      La personnalité du praticien est sous doute la clef de la réussite des effets sur le patient.


  • Dr Ben-Brick
      Diagnostique de l'intoxication au mercure par le test DMPS.


  • Dr Catherine Hennaux (CH) et Dr Vincent Loche (VL)- ORL et acouphènes.
      C'est le texte à lire pour tout savoir sur les acouphènes, il a tout sur tout sous toutes les coutures.
      Mais la résolution en claquant des doigts ne semble pas exister.
      Des articles ont fait sortir une concomitance d'ehs et d'acouphènes.
      Mais y'a pas grand chose de concret sur l'ehs.


  • Dr Yannick Barthe (YC)
      YB a fait une étude à partir d'un corpus de lettre rédigées par des ehs.
      Le passage sur le point de départ et sur le point d'arrivée est très éclairant.
      C'est une audition très branchée sur l'ehs et les ondes. C'est très concret.

      - L’EHS comme point d’arrivée, découverte de la cause a posteriori
      L’EHS est dans ce cas le point d’arrivé d’un long parcours de santé.
      Dans ce cas les symptômes sont anciens, variés et restés inexpliqués en dépit d’un long parcours
      du combattant. Le parcours médical est en forme de désespoir : maux de tête, fatigue chronique,
      douleurs musculaires, fibromyalgie, crises d’angoisse et dépression.
      Le rapprochement avec les CEM se fait suite à la lecture de la presse ou de recherches sur
      internet, ou encore la découverte de symptômes similaires chez des personnes se disant EHS.
      Comme le dit l’une des personnes, cela fait « un bien fou de voir que cela arrive à d’autres
      personnes ».
      Parfois, ce sont des affaires liées à l’implantation d’antennes qui vont initier les rencontres avec
      des associations. Plus rarement, c’est le médecin qui parle d’hypersensibilité aux CEM.
      La dernière étape du parcours est l’attestation médicale avec les examens médicaux et
      l’attestation réalisés par le Pr Belpomme.
      Ces personnes sont presque soulagées de découvrir une cause à leurs problèmes.
      - L’EHS comme point de départ
      Ces personnes avancent qu’elles n’ont jamais eu de problème de santé avant un choc initial.
      La confirmation de la causalité vient après des expérimentations personnelles et avec le constat
      de l’aggravation des symptômes dès lors qu’il n’y a pas eu d’aménagement du domicile ou de
      vigilance par rapport aux sources. Puis contact avec des associations ou avec des médecins
      indépendants, qui va donner lieu à un diagnostic.
      Ces personnes sont plutôt inquiètes des symptômes futurs, de ce qui va leur arriver dans l’avenir.
      Souvent, des liens sont faits avec d’autres formes d’hypersensibilité, notamment avec les métaux
      lourds. On constate que le rapprochement avec les métaux lourds ne vient jamais avant le
      diagnostic du Pr Belpomme, et que c’est souvent lui qui suggère qu’il faudrait par exemple songer
      à remplacer les amalgames dentaires


  • Maël Dieudonné - sociologie
    • Etude de terrain très fouillée, compacte et directe.
      GT : À combien estimez-vous le nombre d’EHS en France ?
      MD : Je le situerais à environ un millier.
      ... Pour entrer dans une démarche de guérison, les EHS doivent s’emparer
      d’autres diagnostics, comme l’intoxication aux métaux lourds ou la maladie de Lyme.
      il me semble qu'il s'agit du nombre de personnes en errance.
    • La guérison de l'ehs par la guérison de la maladie de Lyme contredit partiellement mon hypothèse béta...
      Si je comprends bien, quand Lyme est guréri, l'ehs est guéri.
      Cependant, comme pour les ml, l'ehs demeure certes durable, mais transitoire, donc non-définitif...
      Les symptômes sont proches des ml, il y aurait donc un tronc commun, toxines activées par les ondes ? inflammation ? œdème ?
      Il y a là une piste pour me convaincre qu'il y a peut-être une autre source que les ml.
      Il faudrait que je me penche sur le sujet de Lyme.
      Cependant, les diagnostiques non-fiables sur les métaux-lourds ne permettent pas d'établir si Lyme seul peut générer l'ehs.
      Tant que la porte des ml n’est pas assurément fermée, je ne suis pas motivé pour approfondir cette piste.
      Avec tant de témoignages touchant le sujet des ml, l’absence d’approfondissement devient suspicieux.
      À chaque évocation de la piste des ml par un auditionné, l’Anses passe au sujet suivant. C’est très louche. A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Icon12



  • Dr Anke Huss (EH). Pays-Bas, texte en anglais. Épidémiologiste
      RAS



  • Michèle Rivasi, Femme politique, Écologiste.
      Loi abeille, zone blanche, ... Elle connait son sujet.


  • Associations
      Retours des problématiques des Ml et de Lyme


    Prises de contact avec les APHP - Nov 2019.
    • Après appels téléphoniques auprès des Aphp, les services des Dc Choucroun (Brest) et de Ben-Brick (Poitiers) ont définitivement fermé sans reprise.
      Dc Choucroun est parti en retraite et le docteur Ben-Brick a disparu des radars. Le secrétariat de l'Aphp de Brest a précisé qu'il y aurait peut-être une éventuelle reprise à terme, mais en insistant sur le "éventuellement". Son discours était flou, mais elle donné le nom d'un médecin : Dc Pounier (orth. à vérifier). Le secrétariat a précisé qu'il faudrait faire des examen chez son généraliste, envoyer le dossier et attendre que le service ouvre (éventuellement).
    • Sur internet, l'Aphp de Nantes a un service pour électrosensible. Dc Tripodi. J'ai retrouvé son nom sur le forum des électro-sensibles. Le secrétariat a indiqué qu'il n'existait pas de traitement et que les prochains rdv dispo étaient en avril 2020 (6 mois d'attente).
    • J'ai aussi appelé le secrétariat du professeur Belpomme, j'ai laissé un message pour qu'il me donne des adresses, mais je n'ai pas été rappelé.


  • Sophocle

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    A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty E) ANSES, Annexe 2 - Consultation publique.

    Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:42


    Les remarques des personnes consultées sont très pointues.
    J'ai donc parcouru ce document sans vraiment tomber sur des informations qui intéressent ma démarche..
    Les auditions des associations de l'annexe 1 demeurent la source structurée du discours des ehs.
    Les métaux-lourds n'apparaissent que 5 fois dans ce documents mais le test foireux de la prise de sang n'est pas évoqué.

    Sophocle

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    A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty F) ANSES, Rapport d'expertise collective

    Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:42



    Voici les 18 hypothèses et les conclusions dressées dans le rapport d'expertise.

    Dans le rapport, l'Anses a écrit:
    Hypothèses pour expliquer tout ou partie de la survenue (et/ou de l’évolution) de l’EHS :
    1. comme trait de personnalité ?
      • Conclusion : Cette hypothèse n’a fait l’objet d’aucune étude à ce jour.

  • existe-t-il un système magnéto-sensible chez l’être humain ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait due à l’existence de systèmes de magnétoperception chez l’être humain a été abordée lors des auditions d’Électrosensibles de France/Priartem, de Robin des Toits, des Drs Tournesac et Rosa, du Dr Choucroun et dans le courrier de Générations Futures.
    • Conclusion : En outre, champ magnétique statique et champ électromagnétique sont des phénomènes physiques différents et rien ne permet de dire qu’une éventuelle sensibilité au champ magnétique statique prédisposerait à une sensibilité à des champs variables dans le temps, notamment à des radiofréquences. Ainsi, l’équipe qui avait montré une influence du champ magnétique terrestre sur la vision de l’être humain n’a pas mis en évidence, avec la même méthodologie, un impact des radiofréquences (avec un signal de type GSM 900 MHz et une modulation à 217 Hz) (Irlenbusch et al. 2007).

  • l’existence d’une sensibilité particulière aux champs électromagnétiques basses fréquences ? ou d’un seuil faible de perception cutanée du courant électrique ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait due à un seuil de perception cutanée faible a été abordée lors de l’audition des Drs Tournesac et Rosa.
    • Conclusion : Aucune étude n’a mis en évidence une capacité des personnes se déclarant EHS à percevoir des champs électromagnétiques radiofréquences.

  • une différence biologique ou des modifications physico-chimiques ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à des corrélats biologiques a été soulevée lors de l’audition des Drs Tournesac, Rosa, et Choucroun. Ces médecins, dans leurs pratiques, font faire un certain nombre de dosages (vitamines, acides gras, oligo-éléments, etc.), mais les résultats de ces analyses n’ont pas fait l’objet de publication à ce jour.
    • L’article de Belpomme et al. (2015) (analysé au § 6.1.3 et en Annexe 4) teste l’hypothèse de marqueurs biologiques de l’EHS. Les auteurs ont dosé jusqu’à 11 biomarqueurs (la protéine C réactive (hs-CRP), la vitamine D2-D3, l’histamine, les IgE, la protéine de liaison du calcium S100B, la nitrotyrosine (NTT), les protéines chaperones (HSP70 et HSP27), les anti-corps anti-O-myéline, le 6-hydroxy-melatonin sulfate (6-OHMS), la créatinine) chez 727 personnes se déclarant EHS et / ou SIOC. Les auteurs ont cependant reconnu qu’aucun de ces biomarqueurs n’était spécifique de l’EHS (cf. p. 259 de l’article). Jusqu’à présent, aucun test biologique n’est apparu comme pouvant entrer dans la constitution d’un ensemble de critères de diagnostic de l’EHS (ce point est discuté au § 3.4.1

  • un stress oxydant chronique ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à un stress oxydant a été soulevée lors de l’audition d’Électrosensibles de France / Priartem
    • En conclusion, les études sont rares et insuffisamment bien conduites par rapport à la problématique de l’EHS pour conclure à l’existence d’une éventuelle particularité des personnes se déclarant EHS vis-à-vis du stress oxydant (Belyaev et al. 2005, Markovà et al. 2005, Belyaev et al. 2009, De Luca et al. 2014, Belpomme, Campagnac, and Irigaray 2015). Dans ce domaine, tout reste à faire.

  • une intoxication chimique (métaux lourds, etc.) ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à une intoxication aux métaux lourds (éventuellement liée à la problématique des amalgames dentaires) ou à une capacité de détoxification réduite a été évoquée lors des auditions des associations Électrosensibles de France / Priartem et Zone blanche, ainsi que dans le courrier de Générations futures.
    • Il existe peu d’études scientifiques sur le lien qui pourrait exister entre l’état d’une personne se déclarant EHS et la présence d’éléments-traces métalliques (ETM)169 dans l’organisme. Une seule étude observationnelle s’est intéressée aux différences de concentrations en métaux lourds (cadmium, mercure et plomb) dans le sang entre une population se déclarant EHS et la population générale (Ghezel-Ahmadi et al. 2010a) (cf. analyse détaillée au § 6.1.3). Les résultats n’ont pas montré de différence significative pour le plomb et le mercure entre les deux populations. La concentration en cadmium était plus faible chez les personnes se déclarant EHS, hommes (p < 0,05) ou femmes (p < 0,001), comparée à celle du groupe témoin. Les valeurs des concentrations sanguines de cadmium, plomb et mercure mesurées dans cette étude sont toujours largement inférieures aux valeurs limites définies par l’Agence fédérale allemande de l’environnement auxquelles les auteurs les compare et au-delà desquelles il existe un risque pour la santé.
    • Conclusion : Il n’existe actuellement aucune étude scientifique sur les concentrations tissulaires des métaux lourds et leur élimination urinaire chez les personnes se déclarant EHS. Les résultats de la seule étude analysée sur les concentrations sanguines en métaux lourds (Ghezel-Ahmadi et al., 2010a) ne sont pas suffisants pour conclure à une association (ou pas) entre une intoxication aux métaux lourds et la survenue de l’EHS. La réponse critique de Costa et al. (2010), ainsi que d’autres travaux comme ceux de Gardner et al. (2009), Miller et al. (1997) et (Johansson 2009) ouvrent de nouvelles pistes de recherche en proposant une orientation des études sur l’immunotoxicité des métaux lourds. L’étude de Hardell et al. (2008) soulève une autre hypothèse sur la relation qui pourrait exister entre l’exposition aux polluants organiques et la survenue de l’EHS, qui mériterait d’être investiguée.

  • un génotype ou phénotype prédisposant ?
      - L’hypothèse d’une sensibilité individuelle génétique ou épigénétique a notamment été soulevée par le Collectif EHS et Priartem lors de leur audition du 6 novembre 2014.
    • Conclusion : En ce qui concerne les personnes se déclarant EHS et l’épigénétique, aucune étude scientifique n’a été publiée à ce jour. D’une manière plus générale, les effets des radiofréquences sur la santé n’ont pas été étudiés dans le domaine de l’épigénétique. En l’absence de données pouvant étayer ou infirmer l’hypothèse épigénétique, aucune conclusion ne peut être formulée sur ce thème à l’heure actuelle.

  • des phénomènes auto-immuns et un état pro-inflammatoire chronique ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à un problème immunitaire a été évoquée lors des auditions du Criirem, des Électrosensibles de France et de Priartem, du Dr Choucroun et dans le courrier de Générations Futures. Les marqueurs suivants ont été cités par le Criirem : Lymphocytes (natural killers), IgG. Diverses infections latentes ont été évoquées : la maladie de Lyme, bartonellose et babésiose.
    • Conclusion : L’hypothèse d’une origine de l’EHS liée à une perturbation du système immunitaire a été évoquée, cependant, en l’absence d’étude réalisée chez des personnes se déclarant EHS, aucun élément ne permet d’étayer cette hypothèse. Dans l’état actuel des connaissances, les études réalisées sur modèles in vitro et in vivo ou chez des personnes non-EHS ne suggèrent pas de mécanisme d’action des radiofréquences sur le système immunitaire.

  • un dysfonctionnement du système nerveux autonome ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à un dysfonctionnement du système nerveux autonome est souvent évoquée dans la littérature scientifique.
    • Conclusion : Ainsi, en l’état actuel des connaissances, l’hypothèse selon laquelle les personnes se déclarant EHS souffriraient d’un dysfonctionnement basal du SNA ne peut être ni validée ni exclue. Par ailleurs, les données disponibles ne permettent pas de mettre en évidence un impact des champs électromagnétiques sur le SNA des personnes se déclarant EHS (ni celui des témoins). L’hypothèse d’un dysfonctionnement du SNA dû à l’exposition aux champs électromagnétiques n’est pas non plus vérifiée avec les techniques mises en œuvre jusqu’à présent.

  • une altération de l’intégrité de la barrière hématoencéphalique (BHE) ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait due à un problème de perméabilité de la BHE a été abordée lors des auditions du Criirem, des Électrosensibles de France et de Priartem, ainsi que d’une Terre pour les EHS.
    • Conclusions : Ainsi, dans les conditions d’expositions athermiques, l’hypothèse de modifications de la perméabilisation de la BHE par les champs électromagnétiques, qui seraient à l’origine de l’extravasation de molécules du sang vers le liquide cérébrospinal, ne peut être ni acceptée, ni rejetée et surtout nécessite d’être confortée par des études complémentaires [...] Cependant, l’étude est trop imprécise et donne des résultats insuffisants pour apporter des
      arguments en faveur d’une altération de la BHE à l’origine de l’EHS chez tous les participants.

  • des perturbations dans la production de neurotransmetteurs ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à un problème de production de catécholamines ou de sérotonine a été abordée lors de l’audition de l’association Une Terre pour les EHS.
    • Conclusion : Chez l’être humain, les effets des radiofréquences sur les catécholamines et la sérotonine pourraient constituer le substrat biologique de certains symptômes évoqués par les personnes se déclarant EHS. Cette hypothèse a été soulevée par Buchner et Eger (2011) et reprise dans la revue de Genuis et al. (2012).
      En ce qui concerne la production de monoamines (catécholamines, sérotonine), à notre connaissance, aucune étude scientifique concernant des personnes se déclarant EHS n’a été publiée à ce jour. En l’absence de données pouvant étayer ou infirmer cette hypothèse, aucune conclusion ne peut être tirée sur ce thème à l’heure actuelle. Les fonctions multiples des neuromodulateurs sont une difficulté majeure pour la compréhension et la mise en évidence d’une altération possible des systèmes de neuromodulation, en particulier celui passant par la sérotonine, dans la survenue ou l’entretien de l’EHS. Il n’existe pas de données suffisantes et convaincantes qui permettent de considérer qu’une altération de l’un et / ou l’autre de ces systèmes puisse être un élément discriminant vis-à-vis des nombreuses pathologies ayant des symptômes communs avec l’EHS.

  • les personnes se déclarant EHS, ou certaines d’entre elles, auraient-elles un terrain migraineux ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à un terrain migraineux a été abordée lors d’échanges avec le Dr Chevallier, ainsi que par le Dr Choucroun.
    • Conclusion : Ces données sont trop disparates pour en tirer la moindre conclusion. Notamment, l’hypothèse de l’existence d’un terrain migraineux à l’origine de l’EHS n’a pas été vérifiée. À ce jour, il n’existe aucun argument en faveur de la prescription d’antimigraineux chez les personnes se déclarant EHS et le rapport bénéfice / risque de ces médicaments doit inciter à une grande prudence. En particulier, chez une personne, le diagnostic de migraine ne peut être porté que par un médecin utilisant les critères de classification de l’ICHD. Il en est de même pour toute recherche sur cette affection. Seules les études de Hocking (1998) et de Stovner et al. (2008) remplissent cette condition. Les autres études (Schröttner et al. 2008, Kwon et al. 2012b et Hagström et al. 2013) et l’expérience du Dr Chevallier contribuent à suggérer l’existence d’un lien entre migraine et EHS et justifient que des recherches centrées sur ce problème soient réalisées.

  • un dysfonctionnement de l’activité électrique cérébrale ?
      - Cette hypothèse a été abordée lors de l’audition d’Électrosensibles de France / Priartem
    • Conclusion : Ainsi, en l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de mettre en évidence un quelconque dysfonctionnement de l’activité électrique cérébrale spécifique aux personnes se déclarant EHS. Par ailleurs, les données disponibles ne permettent pas d’affirmer que l’effet biologique observé chez les sujets non-EHS s’inscrit ou pas dans les limites des variations physiologiques et qu’il peut entraîner un effet sanitaire favorable ou défavorable à long terme

  • un dysfonctionnement du métabolisme ou du débit sanguin cérébral ?
      - Cette hypothèse a été abordée lors de l’audition d’Électrosensibles de France / Priartem
    • En conclusion, les données actuelles (une seule étude) ne permettent pas de statuer quant à un quelconque dysfonctionnement du métabolisme ou du débit sanguin cérébral chez les personnes se déclarant EHS.

  • une dysrégulation du cycle veille-sommeil (ou de l’horloge circadienne) ?
      - L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’EHS serait liée à un effet des champs électromagnétiques sur le sommeil a été évoquée par l’association Électrosensibles de France / Priartem au cours de leur audition, ainsi que dans le cadre d’échanges avec le Dr Ben Brick.
    • Conclusion : Ainsi, l’hypothèse « mélatonine » selon laquelle l’exposition aux ondes électromagnétiques supprimerait l’excrétion de mélatonine ne semble pas être validée à ce jour. Toutefois, étant donné la symptomatologie rencontrée chez les personnes se déclarant EHS (troubles du sommeil de la concentration et de la mémoire fréquents d’après les études descriptives par questionnaires), l’hypothèse d’un dysfonctionnement de l’horloge circadienne reste crédible et mérite d’être étudiée.

  • une origine psychosomatique ?
      - Cette hypothèse a principalement été discutée avec le Dr Mirabel-Sarron lors de son audition (qui avait été suggérée par le collectif Électrosensibles de France / Priartem) du 29 janvier 2015.
    • Conclusion : En tout état de cause, aussi bien l’analyse des articles ci-dessus que les déclarations des médecins prenant en charge des personnes se déclarant EHS suggèrent que les affections psychiatriques graves ne sont pas plus fréquentes chez ces personnes que dans la population générale.En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour dire que – dans l’EHS, comme dans beaucoup d’autres affections – il existe une composante psychique non négligeable. Celle-ci est caractérisée par une anxiété et / ou un état dépressif qui sont plus fréquents et plus intenses que dans les populations témoins, sans que l’on puisse dire actuellement si ces états sont la cause ou la conséquence de l’EHS.

  • Un effet nocebo ?
    • En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour affirmer qu’un effet nocebo notable intervient, chez de nombreuses personnes se déclarant EHS, dans le maintien des symptômes ressentis. Comme les autres effets nocebo décrits dans la littérature (cf. § 7.7.1 ci-dessus), cet effet n’est probablement que la conséquence indésirable, mais inévitable, d’un fonctionnement cognitivo-affectif normal. Il n’implique ni l’absence d’effet biologique de l’exposition aux champs électromagnétiques (même si ceux-ci n’ont pas été démontrés jusqu’à présent), ni l’existence de troubles psychiques.

  • l’EHS serait due à un stimulus environnemental complexe (produits chimiques, pesticides, sources multiples de champs électromagnétiques, bruit, etc.) potentialisé par les champs électromagnétiques, ou « effet cocktail ».
      - Cette hypothèse a été évoquée lors de l’audition des Électrosensibles de France et de Priartem.
    • Conclusion : À la connaissance du groupe de travail, aucune publication n’a été faite sur les effets d’une exposition conjointe à des champs électromagnétiques et à un autre facteur pouvant être la cause de symptômes comparables à ceux décrits par les personnes se déclarant EHS par rapport à des témoins.


    Conclusion générale : Au final, les causes d’apparition des symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS restent inconnues.

  • On peut voir que l'Anses s'est décarcassé pour donner à chaque hypothèse soulevée dans les auditions une réponse circonstanciée par des revues de littérature.
    En vain, aucune piste ne se dégage de cette expertise au long cours.
    Cependant, 2 choses :
    • Le rapport reconnait deux types d'intoxications, l'une sanguine et l'autre tissulaire.
      Selon l'Anses, aucune étude n'a traité l'intoxication tissulaire, la conclusion est donc suspendue en attente d'études nouvelles.
    • Les théories des électro-septiques sont écartées.

    Il est très intéressant de noter que les ehs ont une intoxication sanguine équivalente à la population générale.
    Cela suggère que tous les diagnostiques chroniques dans tous les domaines médicaux sont susceptibles d'être frappés de re-qualification, arthrose, psy, Alzheimer, ...
    Mais le sujet pourra-t-il surgir à la prochaine édition ?
    La dimension sociale du problème semble si grande qu'une telle révélation causera plus de désordres que d'ordre.
    En ouvrant la voie d'une intoxication alternative au diagnostique officiel, il me semble que l'Anses ne sait pas trop dans quel guêpier elle s'est fourrée.
    De plus, si les causes natives des maladies chroniques étaient résorbées, un pan significatif de l'activité médicale s'effacerait : fin des abonnements médicaux à vie...



    Sophocle

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    A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes Empty G) Conclusion sur mes hypothèses alpha et béta.

    Message par Sophocle Mar 27 Juil - 14:43

    Comme des ehs ont un test de dmps négatif, mon objectif était d'avancer sur mes hypothèses alpha et béta.
    En dépit de la relecture de ce rapport au regard de ces 2 hypothèses, aucun élément ne m'a permis de départager dans un sens ou dans un autre.
    Il en ressort qu'un diagnostique fiable à 100% sur les ml permettra de trancher.
    Mais avec les bains froids, il est apparu que le chélateur peut pénétrer bien plus en profondeur que sans bain froid.
    Le test au dmps seul (sans bf) est certes bien plus fiable que le test sanguin, mais avec bain froid il est encore plus efficace.
    Cela suggère qu'il demeure des tissus dans lesquels l'iv de dmps seul (sans bf) ne pénètre pas et dans lesquels des ml peuvent demeurer.
    La faible présence de ml non-décelable au dmps est peut-être suffisante pour déclencher un symptôme d'ehs.
    Et, encore faut-il que les bains-froids permettent de brasser 100% des tissus...

    Pendant ce temps, le système médical prospère sur les faux-négatifs du test officiel.
    Rimbaud a écrit:mon triste cœur bave à la poupe. :ouin:

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