VERS UN SENS COMMUN DE LA SANTÉ
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Nouveaux sujets
» TRAITE DE CHELATION ET DE DETOX A DOMICILE
par Sophocle Mar 6 Juin - 19:56

» ECHANGES AVEC UN DEPUTE
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:07

» SELECTION DE REPONSES
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:07

» PROTOCOLE GENERAL DE DESTOCKAGE DES ML
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:05

» Chroniques de la plainte : CONSIGNATION DE PARTIE CIVILE
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:04

» CHELALHUILE DU SOLVANT ORGANIQUE (Chélation de l'INTRA) III
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:04

» Test de provocation récent et Synthèse des analyses AVRIL 22
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:02

» CHELALHUILE DU SOLVANT ORGANIQUE (Chélation de l'INTRA) II
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:01

» REPONSE DE LA REVUE TOXAC AUX OBSERVATIONS ...
par Sophocle Lun 3 Oct - 12:00

Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

"Mon triste cœur bave à la poupe", Rimbaud et les médecins

Aller en bas

"Mon triste cœur bave à la poupe", Rimbaud et les médecins Empty "Mon triste cœur bave à la poupe", Rimbaud et les médecins

Message par Sophocle Mar 27 Juil - 11:44


Voici quelques extraits des dernières correspondances de Rimbaud à ses proches en 1891 (Lettres d'Arthur Rimbaud à sa soeur Isabelle).

Rimbaud s'y plaint des médecins à l'hôpital, et surtout, il se pose donc la question de l'enseignement des rudiments de la médecine au collège.
Pour qu'il exprime un tel étonnement, Rimbaud, ignorait peut-être qu'en 1523, la Sorbonne avait interdit à l'enseignement du grec quand les humanistes avaient traduit la bible depuis le texte original. ( ASPECTS du XVIe siècle, chapitre L'enseignement des langues anciennes).
Hà, là, là. On n'est pas sortis de l'auberge : La gangrène semble être gravée dans l'adn de l'université.
Espérons que cela ne soit pas le cas.


Lettre du 10 juillet 1891 à sa sœur :
Je ne puis vous dire ce que je ferai, je suis encore trop bas pour le savoir moi-même. Ca ne va pas bien, je le répète. Je crains fort quelque accident. J'ai mon bout de jambe beaucoup plus épais que l'autre, et plein de névralgies. Le médecin naturellement ne me voit plus; parce que, pour le médecin, il suffit que la plaie soit cicatrisée pour qu'il vous lâche. Il vous dit que vous êtes guéri. Il ne se préoccupe de vous que lorsqu'il vous sort des abcès, etc., etc., ou qu'il se produit d'autres complications nécessitant qques coups de couteau. Ils ne considèrent les malades que comme des sujets d'expériences. On le sait bien. Surtout dans les hôpitaux, car le médecin n'y est pas payé. Il ne recherche ce poste que pour s'attirer une réputation et une clientèle.

Lettre du 15 juillet 1891 à sa sœur :
Ma conviction est que cette douleur dans l'articulation, si elle avait été soignée dès les premiers jours, se serait calmée facilement et n'aurait pas eu de suites. Mais j'étais dans l'ignorance de cela. C'est moi qui ai tout gâté par mon entêtement à marcher et travailler excessivement. Pourquoi au collège n'apprend-on pas de la médecine au moins le peu qu'il faudrait à chacun pour ne pas faire de pareilles bêtises ?

Sophocle

Messages : 444
Date d'inscription : 25/07/2021

https://www.youtube.com/channel/UCCCkBIaXFt4Rd2XRpYEeA9g

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum